Bienvenue sur Habitudes Zen ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Habitudes Zen ! Comme ce n'est pas la première fois que vous visitez le blog, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
« Rien n’est bon ni mauvais en soi,
Tout dépend de ce que l’on en pense. »
– William Shakespeare, “Hamlet”
Une des plus grandes sources de mécontentement, d’après mon expérience, est la difficulté que nous avons à accepter la réalité telles qu’elles sont.
Sans jugement, sans espérer autre chose.
Quand nous voyons quelque chose que nous n’aimons pas, nous aimerions que les choses soient différentes ─ nous voulons avoir quelque chose de mieux. C’est peut-être la nature humaine, ou peut-être quelque chose qui est enraciné dans notre culture.
L’origine de notre tristesse n’est pas nécessairement que nous voulons que les choses soient différentes, pourtant : c’est que nous avons décidé de prime abord que nous ne l’aimions pas. Nous l’avons jugé comme étant mauvais, plutôt que de nous dire, « Ce n’est pas bon ou mauvais, c’est simplement comme ça. »
Un exemple : dans mon récent article, Une belle méthode pour un esprit en paix, quelques commentateurs ont pensé que ma manière de penser était négative, pessimiste, ou fataliste… parce que j’ai dit que vous devriez vous attendre à ce que les gens mettent le bazar, à ce que les choses se passent différemment de ce que vous aviez prévu, et que vous devriez l’accepter.
C’est trop négatif de s’attendre à ce que les choses se passent mal, disaient-ils. Pourtant : ce n’est négatif que si vous le voyez comme négatif. Si vous le jugez mauvais.
À la place, vous pourriez accepter la réalité comme étant la façon dont le monde fonctionne ; la façon dont les choses sont en réalité. Et essayer de comprendre pourquoi c’est le cas, et l’accepter. Tel que c’est.
Ceci peut être appliqué à tout ce que vous faites : que ce soit la façon dont les autres gens agissent au travail, dont la politique fonctionne et dont les chaînes d’informations peuvent être déprimantes. Acceptez ces choses comme elles sont, et essayez de comprendre pourquoi elles sont ce qu’elles sont.
Cela vous épargnera beaucoup de chagrin, car vous ne direz plus, « Oh, j’aimerais tant que les choses aillent mieux ! »
Est-ce que ça signifie que vous ne pourrez jamais changer les choses ? Pas du tout. Mais changez les choses non pas parce que vous ne pouvez les accepter telles qu’elles sont ; mais parce que vous appréciez le fait de changer, d’apprendre et de grandir; accepter la réalité.
Pouvons-nous faire de ce monde un meilleur endroit ? Là encore, ce serait partir du fait qu’il est un mauvais endroit aujourd’hui. À la place, vous pourriez dire que le monde est ce qu’il est ─ et que ce n’est ni bon ni mauvais. Vous pouvez dire que vous continuerez à essayer de faire des choses pour aider les autres, pour évoluer en tant que personne, pour faire une différence dans ce monde ─ pas parce que vous êtes une mauvaise personne aujourd’hui, ou parce que le monde craint, mais parce que c’est le chemin que vous avez choisi de prendre, parce que vous aimez ce chemin.
S’il vous arrive de juger, et d’espérer que les choses soient différents ; et nous le faisons tous ─ essayez une approche différente : acceptez, et comprenez. Cela pourrait mener à des résultats intéressants.
« Contentez-vous de ce que vous avez; réjouissez-vous de la façon dont sont les choses. Quand vous réalisez que rien ne manque, le monde entier vous appartient. » – Lao Tseu
C'est un bon article cela nous épargnera comme tu l'as su bien dit des chagrins.
C'est un article qui ns aidera à prendre la vie telle qu'elle est.
Il me revient souvent en mémoire cette phrase de Malraux : » Juger, c’est de toute évidence ne pas comprendre puisque, si l’on comprenait, on ne pourrait pas juger. »
« Accepter les choses telles qu’elles sont car chaque chose a sa raison d’être » ! Pour ma part, je pratique cette « philosophie de vie » depuis fort longtemps. Le simple fait « d’accepter » permet déjà de se préparer au bon comme au mauvais, d’être « tolérant » envers l’inconnu, face aux surprises… et ainsi de ne pas juger !
Il ne faut donc pas « se fier » aux apparences mais respecter ce que l’on est !
Choisir c’est renoncer.
Quand nous prenons parti pour ceci ou cela, nous prenons en même temps parti contre autre chose!
Il en va de même de nos décisions, de nos choix. Je choisi d’être heureux et en même temps je souhaite me détourner du « malheur »…
Le « malheur » n’existe pas en lui même, une émotion de tristesse reste une émotion, présente et vivante… relativement.
En effet, cette émotion n’arrive pas de nulle part, elle vient de certaines scléroses psychologiques sur des sujets ou des objets toujours en perpétuel changement…
Tout est impermanent… sauf l’impermanence…
J’accepte la situation comme elle est, non entachée des couleurs de mon esprit… mais comment savoir si nous colorons notre monde ou si nous sommes honnêtes quand nous nous disons que la réalité du moment et dont nous prenons conscience est bien LA Vérité?
Seule la lucidité et l’observation peuvent nous rendre clairvoyant de nos intentions, de nos révoltes et réactions constantes face au monde qui nous entoure.
La méditation nous amène à cela. Une méditation sur Rien, basée simplement sur la présence à toute chose, sur l’observation. Une méditation qui ne demande Rien. Juste être présent. Dans le Zen on dira shikantaza: « être simplement assis »…
Alors nous ne demandons plus au Monde de correspondre à nos conceptions, nous Lui permettons d’imprégner notre conscience avec paix.
De cette paix naîtra l’Action (et non plus la réaction) dont les fruits seront l’Amour et l’Abandon.
Soyez contents,
pibi
magnifique, merci!
Bonjour,
L’ensemble de ce texte me convient à merveille et si l’on creuse un peu du côté de nos réflexions franco-françaises, on peut peut-être trouver certains mots qui ne correspondent pas toujours à nos pensées.
Ex: dans la phrase « Contentez-vous de ce que vous avez;….
Généralement ceci n’est pas pris pour un contentement, un plaisir, une joie, mais comme un renoncement. Il faudrait plonger un peu plus dans l’éducation judéo-chrétienne de nos ancêtres, pour dégager cet abcès.
En ce qui me concerne, j’ai toujours ressenti, à tort, cette expression comme un manque d’ambition. Et lorsque j’ai essayé de la mettre en pratique, je me suis retrouvée dans la région de l’abandon, de la faiblesse et la dépression.
Depuis quelques mois (le passage d’une décennie!!!) je vois poindre un changement. Et ce matin, au lieu de me lamenter, comme je le faisais, sur le temps gris et le ciel bas de Picardie, je regarde mon jardin qui se transforme avec des couleurs d’automne à faire rêver un peintre, et je me sens bien.
Depuis peu, lorsqu’une de mes amies râle parce qu’il pleut, je m’empresse de lui faire remarquer que la nature a besoin de cette pluie d’automne et le manque d’eau de l’année dernière nous a donné une récolte de fruits lamentable. Et comme ce sont des gourmandes, elles arrêtent de ronchonner sur la météo.
Maintenant nous avons opté pour de beaux bonnets qui mettent en valeur notre teint d’albâtre (!!!) et sourions car nous n’apparaissont plus décoiffées.
Excellent Lisag ! lol
Trop mimi ce commentaire! et avec une mise en pratique … je vous imagine très bien, moi qui suis originaire aussi de cette région avec vos bonnets qui cachent « une coiffure impécable » à faire pâlir les coiffeurs des beaux quartiers parisiens….
Je me réjouis de savoir qu’il existe des gens comme vous!
Bonne journée!
Pour pouvoir redémarrer dans la vie après une épreuve d'une sorte ou d'une autre, il est essentiel d'accepter les faits comme ils sont…
c’est vrai que nos sens jugent les choses de mauvais ou de bien.La bible nous dit que tout ce que Dieu fait est bon.c’est vrai. ce qui est bon pour moi peut ne pas être bon pour un autre.c’est normal aussi.si je mange avec appetit la viande du porc, un autre peut le trouver dégoutant. c’est aussi normal. je me fait cette règle: ne juge pas autrui pour ses sentiments ou convictions.
la vérité vraie c’est que ce que je fais avec conviction et conscience libre est bon jusqu’à ce que je trouve que je peux faire autrement pour atteindre un niveau de perfection voulu. Ce niveau de perfecion aussi est relatif.
merci.
Tres bel article encore une fois de plus.
Merci Olivier