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Ce matin, j’ai trouvé une cuisine très sale en me levant, et comme je le fais presque chaque matin, j’ai commencé par la nettoyer. Faire la vaisselle, laver les plans de travail, sortir les poubelles, et ainsi de suite. Je fais beaucoup cela.
Et je me suis senti très amer. Pourquoi est-ce que les autres ne nettoient pas ça ? Pourquoi suis-je le seul à nettoyer cela tout le temps ?
Et j’ai analysé cette amertume.
Et j’ai vu à sa base le sentiment que quelque chose me serait dû, que tout le monde devrait faire les choses comme je veux qu’ils le fassent. Le sentiment de vouloir contrôler les autres. Le sentiment que les autres devraient faire ce que je veux qu’ils fassent. Je suis au centre de l’univers, et tous les autres sont des personnages secondaires de mon histoire.
Bien sûr, ce n’est pas vrai. Ce sont des personnes à part entière, et elles ne veulent pas être contrôlées. Elles veulent vivre comme elles l’entendent. Je ne suis qu’un personnage secondaire dans leur vie.
Donc je pourrais essayer de les forcer à agir comme je le veux. Mieux : je pourrais leur apprendre à nettoyer derrière eux, pour mettre la main à la pâte et être de bons membres de la famille.
Mais ce que j’ai fait à la place ce matin a été d’assumer que je suis un serviteur, et que c’est mon travail de nettoyer la cuisine. C’est mon travail de servir ma famille.
L’effet est que j’ai laissé s’envoler l’idée qu’ils devraient me servir, qu’ils devraient faire les choses comme je le veux. Et à la place j’ai fait le travail sans me plaindre, en appréciant le fait d’être au service des gens que j’aime.
Je leur apprendrai quand même qu’il faut le faire, parce que c’est mon travail aussi, pour les servir en leur montrant les meilleurs moyens de vivre sa vie. Mais je ne le ferai pas par amertume, seulement par amour.
Article original écrit par Léo Babauta.
Crédits photo : © alphaspirit – Fotolia.com
Excellent article. On ressent tous des amertumes et des frustrations de temps à autre, dus au quotidien. En prenant le temps de les analyser, on fait un premier pas pour se débarrasser de ses dernières.
Nassim.
Bonjour Olivier!!
Tiens donc! J’ai trouvé la cuisine dans le même état ce matin après une belle soirée festive!! 😉 hi hi… belle synchronicité.
Remonter à la source de ce qui peut donner un sentiment de manque permet un évitement de la manifestation de l’ego et tout le cycle mental qui en découle. Dans une telle situation, procéder de la sorte revient quasi invariablement à établir le lien entre soi et le reste de l’univers. La famille en est une composante.
Partant de là, l’action se réalise de manière légère et fluide.
Ceci dit, a posteriori, il convient aussi d’établir une sorte de plan d’action sous forme d’explication. Celle-ci est la traduction douce et l’évolution logique du constat effectué en premier lieu.
Ainsi tout ce processus se fait dans la douceur, sans émotion exacerbée ni passion incontrôlée.
En remontant la chaîne ayant provoqué l’incompréhension, on arrive à la compréhension. On ne peut que se trouver plus serein et tout le monde y gagne.
Il devient alors possible de transposer ce modèle de « remontée » dans tous les domaines. De façon globale, on arrive à établir que peu importe le contexte, le schéma de pensée demeure. 😉
Gratitude pour cet article.
Très belle journée… 😉 _/|\_
Merci Olivier pour cette nouvelle traduction.
Réaliser les tâches du quotidien par amour de nos proches, OUI, mais tout en leur apprenant et en leur donnant les bases afin qu’ils puissent s’offrir à leur tour un cadre de vie plus agréable. Ça rajoute ainsi du sens à ce que l’on pourrait prendre comme des corvées 😉
Excellente journée à tous 😉
Anne
bonne journée à toutes et à tous,
merci olivier pour la traduction , j’aime assez le style de léo qui tend au dépouillement; on exprime les choses simplement autant que possible;
J’ai bien aimé cette réfléxion sur la necessité d’aller voir ce qui se cache dessous, sous l’amertume, le ressentiment , la frustration afin que ces mobiles masqués ne nous controlent pas trop longtemps , en nous enfermant dans la souffrance;
Apprendre à donner sans rien attendre en retour n’est pas une leçon facile, c’est la raison pour laquelle la vie , nous met régulièrement au défi pour réactualiser son intégration, alors que parfois on aurait tendance à rechigner;;;;
« Assumer d’etre le serviteur » l’assumer pleinement dans la joie et la bonne humeur;;
et donner l’exemple vivant et heureux influence notre entourage au delà de qui est perceptible;;;;;; bien que nous devrions pouvoir observer à plus ou moins long terme , les signes de la contagion;
Bien bonne journée et à tous;
Salut Olivier
Merci pour cet article de Léo
C’est assez intéressant de le lire. Parfois tout le monde ne voit pas la nécessité de nettoyer et de rendre propre son environnement.
Bonne suite
Non seulement cela fait du bien d’arrêter de se plaindre que les choses ne soient pas exactement comme on les auraient voulues, mais en plus on peut réellement prendre du plaisir à accepter certaines tâches comme notre travail.
à partir du moment où on y met du cœur toute « corvée » devient une activité plaisante. On prend plaisir à faire les choses qu’il y a faire.
Très idéaliste.
J’ai été comme cela pendant très longtemps, au service des autres tout en multipliant les moyens de leur montrer que c’était aussi à eux de nettoyer la cuisine de temps à temps et que moi non plus je n’aimais pas être contrôlée. Résultat : j’ai récolté du mépris et beaucoup de choses désagréables.
A force de donner sans attendre en retour et penser que c’est notre rôle de les servir, les autres pensent effectivement que vous êtes corvéable à merci, stupide, et vous êtes débiteur pour longtemps.
Difficile d’être en équilibre avec un tel déficit.
Sans pour autant cherche à faire donnant / donnant, il est clair qu’à la longue les autres doivent aussi pouvoir prouver qu’ils peuvent donner sans recevoir. En particulier au sein d’un couple si ce n’est jamais le cas, alors on peut se poser des questions :-§