Pour devenir plus zen au quotidien

Laissez le monde vous échapper

Note : cet article (comment contempler la nature) est une traduction de l’article Let the World Pass You By de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !

« Le temps que l’on aime perdre n’est pas du temps perdu. » – Bertrand Russell

contempler la natureJ’étais assis devant ma nouvelle maison hier (on vient de déménager la semaine dernière à Guam, et on adore le nouvel endroit), et je regardais simplement le monde tourner.

Il y avait des gens dans des voitures, pressés d’aller à leur prochain rendez-vous. Il y avait des oiseaux qui voletaient, des insectes tout aussi occupés que les gens dans les voitures, des plantes et des mauvaises herbes prospérant dans le climat humide de Guam.

Dans la maison, mes enfants étaient également occupés, comme toujours, à mettre le bazar dans la maison (que ma femme et moi rangerions sous peu), à foncer partout, leur curiosité naturelle surpassant nos appels à ne pas jouer avec l’après-rasage ou à tout démolir.

Le ciel était légèrement couvert et il y avait un vent frais, assez fort et plaisant en fait.

Ce n’est pas souvent que la plupart d’entre nous nous asseyons juste calmement et laissons le monde nous échapper.

Contempler la nature maintenant, pourquoi pas ?

Qu’y a-t-il de si important qui ne peut pas attendre un peu ? À quel e-mail faut-il répondre absolument immédiatement ? A-t-on vraiment besoin de lire tous ces articles en ligne, tous ces messages des autres, tous ces journaux et magazines ? A-t-on besoin d’avoir la télévision, la radio et internet allumés à longueur de journée ?

Est-ce-que la vie nous échappe quand on s’occupe l’esprit à outrance ? Est-ce-qu’on passe à côté du merveilleux monde qui nous entoure en pensant constamment au futur ─ ce qu’on doit faire, nos angoisses à propos de ce qui pourrait arriver ─ et au passé ─ ce qu’on a mal fait, ce qu’un autre nous a fait, ce qu’on a dit, ce qui aurait dû arriver ?

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Le zen du travail

C’était quand la dernière fois que vous vous êtes simplement assis pour observer ? Pourquoi ne pas le faire aujourd’hui ?

6 commentaires
  1. Bonjour,

    …et que c’est difficile au départ pour notre esprit encombré de rester là sans rien faire ! Nous sommes tellement habitués à nous occuper, à accomplir des tâches. Vivre ici et maintenant, simplement observer ce qui se passe en nous et autour de nous sans juger, sans analyser. C’est pourtant si délicieux ! Tiens, et si je commençais par éteindre mon ordinateur et à m’assoir en méditation ? Je vous laisse…

    Cédric(seconnaitre)

  2. Bonjour Olivier,

    Oui tout laisser un instant…ou plutôt vivre le moment présent..Présence à soi, présence aux autres, présence au monde.
    Profiter de l’instant présent sans être encombré de mille et une chose.

    Hier lors d’une promenade dans un parc j’ai partagé un banc avec un promeneur. j’ai goûté le vent sur ma peau, la tranquillité du lieu,un moment exquis. Une conversation s’est engagée avec le promeneur, partage très simple de l’instant.

    Il ne nous viendrait pas à l’esprit de nous priver de sommeil, celui-ci étant vital à notre survie. S’accorder des moments de calme, de paix, de retrouvailles avec soi devraient obligatoirement faire partie de notre quotidien car cela nous est tout aussi vital que le sommeil pour une vie sereine.

    En vacances c’est facile de regarder le monde tourner et de se promettre de lever le pied plus souvent, combien de temps vont durer les bonnes résolutions à la reprise d’activité?

    Allez restons optimiste!

    Je m’en vais méditer de ce pas sur mes propres résolutions!

    Hélène

  3. Voilà, c’est exactement ce qui s’est passé hier, lorsque je devais inscrire un recours urgent pour un client par voie électronique, que mon ordinateur est tombé en panne (virus), que les filles ont décidé de chahuter dans la maison (mon bureau est à mon domicile), et que les poux ont refait leur apparition….
    Après un grand moment de solitude à hésiter entre pleurer et hurler, je me suis mise à crier sur les enfants,à leur demander de sortir du bureau (elles y faisaient juste des dessins).
    J’ai pensé tout arrêter – au risque de faire perdre son recours au client- et maintenir la pression.
    J’ai opté pour la 2nde solution.
    J’ai sauvé le recours, et perdu une journée de calme.
    Aurais-je pu gérer cela autrement?
    Sûrement, mais comment s’y prendre avec les enfants pour qu’ils comprennent que l’heure est grave tout en évitant de leur crier dessus?

  4. Bonjour Olivier,

    Merci encore pour cet article

    Il faut par moment s’asseoir, observer, prendre du recul et contempler la vie sous un autre angle, cela nous permet de nous faire de nouvelles idées.

    Il s’agit d’un exercice qui nous amène à nous soustraire de la foule et à nous libérer de la course folle à laquelle nous livrons tous les jours.

    Et oui, laissons le monde nous échapper un peu et nous n’y perdrons rien. Nous réussirions plutôt à atteindre nos objectifs beaucoup plus facilement, une fois que nous avons l’esprit libéré de toute embrouille.

  5. Les petits moments de " contemplation " sont tellement merveilleux! il faut arrêter de courir sans cesse et surtout de rouler…

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