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« Allons sagement et doucement ; trébuche qui court vite. » – William Shakespeare
Combien de fois vous êtes-vous empressé de faire des changements dans votre vie ─ changer une habitude, apprendre une nouvelle compétence ─ pour au final les voir échouer ?
Ce n’est pas seulement le syndrome des bonnes résolutions du Nouvel An ─ ça arrive trop souvent et à tout moment de l’année, de s’essouffler ou d’être découragé et d’abandonner.
Mais voilà le secret, et je ne vais pas vous faire payer 29,95 € pour ça : allez lentement.
Ce simple changement a plus de pouvoir que beaucoup de gens ne le pensent. Il aide à apprendre n’importe quelle compétence, des arts martiaux à l’art ou aux activités informatiques. Il aide à prendre des habitudes durables. Ralentir vous aidera à devenir plus efficace et, ironiquement, à atteindre vos objectifs plus vite.
Si vous avez déjà essayé le Tai chi (ou Tai-chi-chuan), célèbre pour ses séries de mouvements lents et ses poses, vous avez senti le pouvoir de la lenteur. Plus vous allez lentement en Tai chi, mieux c’est, pour tout un tas de raisons. Un des effets de cette lenteur est que vous perfectionnez les mouvements. Et que votre corps s’adapte, qu’il forme une mémoire musculaire qui durera quand (et si) vous décidez d’accélérer les mouvements.
C’est comme si votre corps et votre esprit formaient un sillon par la répétition continuelle de ces mouvements. Si vous bougez rapidement, vous serez irrégulier, et le sillon sera beaucoup plus difficile à former. Si vous bougez lentement, vous pouvez apprendre à bouger exactement de la même façon, d’une façon plus précise, et un sillon se formera. Une fois que le sillon est formé, ça devient facile. C’est devenu une habitude, une mémoire inconsciente, et automatique.
C’est une façon de former une habitude, et c’est fait sans y penser. Quand nous rentrons chez nous en voiture et que notre esprit est focalisé sur autre chose, mais que nous faisons les bons gestes pour rentrer quand même à la maison… c’est une habitude, c’est notre esprit et notre corps qui évolue dans le sillon qu’on a formé en faisant ces actions tant de fois avant.
Le sillon se forme bien mieux en allant lentement, au début.
Cela s’applique à n’importe quoi : faire de l’exercice, manger sainement, créer de l’art, devenir un parent patient, faire des travaux manuels, lire. La lenteur est le secret pour faire durer les choses. Et non, ce n’est pas sensé être grivois.
Quelques-unes des raisons pour lesquelles la lenteur fonctionne, à côté du fait de former un sillon :
1. La pleine conscience. Quand vous faites quelque chose lentement, vous faites plus attention à ce que vous faites. Je recommande fortement que, quand vous faites des changements, vous le fassiez en étant pleinement conscient, en pleine concentration. Cette augmentation de l’attention est nécessaire pour débuter, quand vous formez encore le sillon. Plus tard, ça deviendra automatique, mais au début c’est loin de l’être. Vous devez y prêter attention, et vous pouvez mieux le faire quand vous le faites lentement.
2. Vous vous retenez. Se retenir est souvent considéré comme une mauvaise chose, mais ça ne l’est pas. C’est la meilleure chose que l’on puisse faire, si nous voulons que nos changements durent. Quand nous commençons un nouveau changement, nous sommes souvent plein d’enthousiasme. Mais alors nous donnons tout et consommons tout cet enthousiasme, nous nous retrouvons à court de motivation ou d’énergie ou nous sommes distrait par quelque chose d’autre. Mais lorsque vous vous retenez, vous accumulez l’enthousiasme et vous le faites durer plus longtemps ─ au-delà de cette barrière des 2-3 semaines qui fait que beaucoup de gens abandonnent souvent. Donc même si vous voulez courir 2 kilomètres dès le début, commencez par marcher puis à courir-marcher (par intervalles), et ne faites qu’un kilomètre tout au plus. Vous voudrez en faire plus, mais empêchez-vous. Gardez cet enthousiasme pour la prochaine fois.
3. Vous apprenez bien. Faire quelque chose lentement signifie que vous pouvez apprendre à le faire correctement, sans être irrégulier, et plus tard quand ça deviendra une seconde nature vous le ferez de la bonne façon. L’importance est évidente dans quelque chose comme les arts martiaux, mais c’est aussi vrai pour toute activité physique. Et chaque activité est physique (et mentale).
4. Une concentration accrue. Quand vous faites quelque chose lentement, vous avez tendance à ne faire qu’une seule chose. C’est difficile d’être multi-tâches et de faire quelque chose lentement ─ ça ne va pas tellement ensemble. Quand vous ne faites qu’une tâche à la fois, vous pouvez vous concentrer, plutôt que d’être sans cesse distrait. Ca permet d’augmenter l’efficacité.
5. Le calme. La lenteur est plus calme. La rapidité est irrégulière. Allez lentement pour vous débarrasser du chaos, et trouvez la paix.
« Ralentissez, tout le monde. Vous allez trop vite. » – Jack Johnson
Tout à fait, quand on fait les choses plus lentement, la concentration augmente et par conséquent les résultats sont plus efficaces; dans ce cas on progresse rapidement. En revanche, quand on veut faire tout à la fois, on n’arrive pas à aller jusqu’au bout, on se sent fatigué et on laisse tomber tout.
Excellents conseils dans un monde où nous passons notre temps à courir après le temps.
Tout d’abord bravo pour la bonne qualité globale des articles relayés sur ce site.
Mais, pour avoir longtemps pratiqué et étudié le yoga, pour pratiquer très régulièrement la méditation et le Qi kong, et pour partager désormais la Vision du Soi de Douglas Harding, il me semble que c’est une erreur de vouloir englober la plupart de ces thèmes dans le domaine du développement personnel. C’est une tendance lourde, à la mode, parfaitement alignée sur les règles en vigueur dans la société, rémunératrice qui plus est …
Mais c’est une erreur grave, car la corruption du meilleur engendre le pire.
Ainsi la lenteur est moins une cause qu’une conséquence : le résultat d’un travail délibérément centré vers l’intérieur, vers un espace situé hors du temps, et branché sur une source d’énergie qui déborde l’individu de toutes parts, « spirituelle » si vous voulez.
Cordialement
centré vers l’intérieur, en prise directe avec une énergie qui déborde l’individu de toutes parts et avec un espace situé hors du temps, « spirituel » si vous voulez.
Faire les chose plus lentement permet…
de porter d’avantage d’attention à ce que l’on fait,
faire les choses en conscience.
Ca me plait, je prends. 🙂
Merci ! 🙂
en effet certainement l’efficacité c’est dans la lenteur et la concentration vous avez tout a fais raison Mr Olivier de plus quand on fait qlq chose lentement et dans le calme c’est qu’on aime ce qu’on fait
Re-Bonjour, (car je viens de poster un commentaire sur un autre de vos blogs)…
Pareil que dit précédemment, je parcours « vite » fait vos publications. Et je rigole d’être dans ce « pressé » alors que le titre de votre article du 18 et sur la lenteur. Alors, je vais remettre à demain cette lecture soigneuse de ces posts.
Car là tout de suite, je me prépare à partir à Périgueux, étape obligée dans mon changement personnel qui a été déclenché il y a un mois par un évènement particulier. Cela m’a permis de complètement me désengager d’un projet car j’ai été rémunérée au centuple de mes espoirs : avec du temps !!!
Alors, je le prends, tranquillement pour m’occuper de moi et des miens, pour cuisiner et refaire du piano, pour écrire aussi et organiser au jour le jour toutes ces menus tâches qui font de l’existence un trésor.
Quand j’étais gamine et que je progressais en piano, ma prof m’enquiquinait toujours pour que je travaille lentement, articulé et ce, plusieurs semaines d’affilée… Ca m’énervait au plus au point car j’aurais aimé lancé en direct un Docteur Gradus ad Parnassum à toute volée… Mais j’appliquais à la lettre la méthode d’Adeline. Et à ce jour, même si je délaisse mon instrument pendant des semaines, il suffit d’une visite pour que je ressorte la partition et que mes doigts s’amusent sans trébucher à faire sortir les notes magiques.
Et à la fin, je respire lentement pour calmer mon émotivité en totale ébullition.
Bonne journée
« Faire » lentement permet l’ unité.
C’est dit : je vais écrire mon roman lentement au lieu de vouloir l’avoir fini avant de le commencer ! si bien que ça traîne, ça me décourage ! Prendre le temps de le reprendre, d’y passer du temps.
« Le pouvoir de la lenteur »…j’aime !
Je vais essayer d’apprendre cela …
Merci Olivier !
Bonjour,
Encore un très bel article!
J’en parlais également ici, dans ma meilleure habitude pour vivre sereinement:
http://sourireaustress.com/comment-ralentir-et-vivre-plus-sereinement/
Ici nous avons une belle explication du mécanisme de la lenteur et plus précisément de l’attention et de la concentration impliquée dans chaque geste ou chaque changement que nous apportons dans notre vie.
Je garde cet article précieusement, je l’imprime et je le relirai car il m’inspire énormément.
Merci donc,
Brice.
Merci encore c’est super …
Bonne journée à tous et toutes
merci