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« La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer. » – Antoine de Saint Exupery: gagner en productivité
Note : cet article est une traduction de l’article 8 Ways Doing Less Can Transform Your Work & Life de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !
La plupart des blogs et des livres de productivité vous apprendront comment en faire plus, accomplir plus de choses, être plus productif.
Je veux vous apprendre à en faire moins, à accomplir moins de choses, à être moins productif.
Et même si j’ai déjà écrit sur ça avant, je pense qu’il est temps que nous analysions à quel point cela peut vraiment changer votre vie professionnelle, et votre vie entière.
En faire moins ce n’est pas être fainéant (bien qu’être fainéant soit un bon début) ─ c’est se concentrer sur la qualité plutôt que sur la quantité. C’est sortir de la roue de hamster qu’est la productivité, pour pouvoir créer quelque chose de grand au lieu d’être simplement occupé.
Prenons quelques exemples :
- Un fabricant de meubles peut produire en masse une tonne de meubles pas chers qui tomberont en morceaux au bout d’un an. Un autre artisan peut produire beaucoup moins de pièces, mais les faire de façon belle et solide, pour qu’elles traversent les générations. S’il les fait assez bien, elles pourraient même être recherchées et on s’en souviendrait pour leur super design.
- Un programmeur peut écrire des dizaines de milliers de lignes de code, et produire un grand nombre de logiciels qui marchent. Un codeur moins productif peut écrire un dixième de ces lignes, peut-être même retravailler ce qu’il a écrit pour qu’il y ait moins de code, mais que ce soit mieux écrit. Ce petit programme peut être la chose la plus utile sur les ordinateurs de beaucoup de gens, simplement du code sans défaut qui fonctionne.
- Un écrivain peut générer des tas de mots (des centaines de mots, sinon des millions), mais voir son travail lu par très peu de gens. Un autre écrivain peut écrire un article de blog, petit mais puissant, ou un ebook, et voir cet article être partagé par des milliers de personnes.
Dans chaque cas, la personne produit moins, mais se concentre sur la qualité. L’impact du plus petit travail a été plus grand, et ainsi le temps passé a été plus rentable.
Je soutiendrais qu’en se concentrant sur la qualité, vous pourriez travailler moins et avoir plus d’impact. J’ai fait ceci dans ma vie ─ en diminuant mes heures de travail, j’en fais moins mais j’ai plus d’impact.
Je devrais préciser : cela demande du courage, d’en faire moins. Vous devez vous débarrasser de toutes les vieilles idées sur le fait de travailler plus dur et de travailler plus et d’être plus productif. Aussi, vous devez oublier ce que les autres pensent de vos habitudes de travail, et à la place, penser à l’impact que ce travail a sur votre monde et votre vie. Vous devez donc changer votre façon de faire les choses, et ce n’est jamais facile.
Mais ça vaut le coup de faire l’effort.
Voici certaines façons dont cette philosophie peut changer votre vie et votre travail :
1. Un emploi du temps moins mouvementé, moins chargé, moins de stress, plus de paix. En faire moins laisse la possibilité de moins planifier, de laisser plus de place dans notre emploi du temps, de travailler à un rythme plus humain.
2. Plus de capacité à se concentrer, à trouver le flux, à travailler dans l’instant. Quand vous en faites trop, vous êtes constamment en train de passer d’une tâche à l’autre, constamment interrompu, constamment distrait. Faites-en moins, supprimez les distractions, ne travaillez que sur une tâche à la fois.
3. Le travail a plus d’impact et se répand plus loin et plus largement. Quand vous en faites trop, votre travail est moins répandu, vous avez une plus faible qualité, et les gens ne vont pas partager votre travail ou vous donner de récompense pour un travail de faible qualité.
4. Plus de fierté dans votre travail, et on se sent bien. On se sent merveilleusement bien, en fait, de créer quelque chose qui vaille le coup d’y mettre votre nom.
5. Les gens apprécient la meilleure qualité. Les clients s’extasient. Les lecteurs s’enthousiasment. Les patrons donnent des promotions.
6. Plus de temps pour la famille et les êtres chers. Ce n’est pas un petit bénéfice. Soyez sûr que si vous en faites moins, vous utiliserez ensuite votre temps libre pour quelque chose d’important. Comme du temps au calme pour ceux que vous aimez.
7. Plus de temps pour les autres choses que vous appréciez. J’utilise mon temps pour faire de l’exercice, ou lire, et bien sûr pour ma famille.
8. Sentez-vous libre de créer des choses incroyables. Créer est difficile à faire quand vous êtes occupé et distrait. En en faisant moins, vous pouvez créer quelque chose de grand.
Gagner en productivité: Comment en faire moins
J’ai failli ne pas inclure cette section, car elle me semblait trop évidente : vous devez juste… en faire moins. Mais je réalise que ce n’est pas évident pour tout le monde, donc je vais partager quelques astuces (beaucoup sont familières aux lecteurs de long-terme) :
- Supprimez lentement les engagements non-essentiels.
- Ayez moins de rendez-vous.
- Dites non aux demandes, autant que possible, afin de vous concentrer sur quelque chose de grand.
- Supprimez les distractions, en particulier Internet.
- Ne faites qu’une seule tâche et concentrez-vous dessus.
- Sortez un premier jet pourri, puis coupez-le.
- Coupez plus encore. Rendez-le beau et minimaliste.
- Faites quelque chose dont vous serez fier de vous attribuer le mérite.
- Quand il vous arrive de faire un travail pesant, arrêtez, mettez-le de côté, trouvez un moyen de le supprimer de votre vie.
- Quel que soit ce qui vous empêche d’accomplir votre grande œuvre, débarrassez-vous-en.
- Fixez des limites sur le nombre de choses que vous faites chaque jour.
- Concentrez-vous sur les tâches les plus importantes en premier, avant d’être distrait.
- Fixez des limites quant à vos heures de travail.
Ça n’arrivera pas en une nuit. Changez graduellement, mais sûrement.
« Tout idiot cultivé peut faire les choses plus grandes, plus complexes, et plus violentes. Cela demande une touche de génie ─ et beaucoup de courage ─ d’agir dans la direction opposée. » – E.F. Schumacker
Que rajouter à ton article … 😉
Le rapport qualité/petit me permet de visualiser une photo prise en numérique, eh oui, plus tu l’agrandis et plus elle devient floue …
Au travers tout le temps que je passe sur le net, qui grâce à son filet me permet de lire tes articles, et d’autres, c’est la chance que j’ai, à savoir avoir le temps de pour ensuite …
A suivre 😉 et Merci encore Olivier,
Sophie de Toulouse
Excellent article! A contre-temps du fameux « travailler plus pour gagner plus » et de cette idéologie productiviste qui nous amène à faire des burn-out !
Et à tout faire fabriquer dans les » pays émergeants » avec le résultat que l’on sait…
Travailler plus n’est pas travailler Mieux en effet. Et augmenter la productivité n’a jamais améliorê la qualité du produit bien au contraire!
Retrouvons donc le goût de bien faire les choses, qui était celle de nos ancêtres, et celle des artisans , qui avaient l’amour de leur métier et qui fabriquaient ainsi des objets merveilleux qui durent encore, plusieurs générations après! Merci pour cet Eloge du Moins Faire…;) isabelle
Chouette article, mais j’aimerais quand même remarquer que augmenter sa productivité c’est justement faire plus et mieux en moins de temps 😉
D’accord avec vous Yves, mais je pense que l’on peut améliorer sa productivité en supprimant le superflu, plus facile à dire qu’à faire ! Si sur un travail donné et fini, on se pose la question de ce qui est indispensable et superflu, je pense qu’on fait déjà un super boulot, et si on se relit en masquant le superflu sans que cela ne change l’essentiel, on a fait un très grand pas. Je m’y suis personnellement amusée en faisnt des rapports de phone call en direct, et … ils étaient très courts, très factuels et finalement rédigés en très peu de temps.