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Marre de subir les aléas de votre nature cyclique ? Les règles douloureuses, les sautes d’humeur du syndrome prémenstruel, l’énergie qui va et qui vient… Vous vous sentez tributaire de vos hormones, perdue par ces changements d’état si fréquents ? Et si vous appreniez à décrypter les 4 phases du cycle féminin ? Découvrez le ressourcement qu’apporte la sorcière. Explorez l’énergie foisonnante de la jeune fille. Familiarisez-vous avec la sociabilité de la mère. Enfin, plongez dans l’univers créatif de l’enchanteresse. Vous comprendrez au fil de cet article comment le fait de connaître les différentes énergies du cycle menstruel peut vous aider à mieux le vivre au quotidien.
Note : Cet article a été écrit par Maëlle du blog Devenir Intuitive, le site pour mieux vivre son cycle menstruel.
La Phase de la Sorcière au cours du cycle menstruel
Reconnaître et comprendre la phase de la sorcière
La phase de la sorcière, de la grand-mère ou encore de la femme sage est très facile à reconnaître : elle commence au premier jour des règles et débute un nouveau cycle ! Certes, on pourrait se dire que la grand-mère devrait plutôt correspondre à la fin du cycle, mais biologiquement, c’est bien l’arrivée des règles qui marque un nouveau cycle menstruel.
La période de nos règles correspond en fait à une phase de transition entre le nouveau et l’ancien. Certaines parlent d’une petite mort lorsque d’autres font l’analogie avec la naissance. Dans tous les cas, ce n’est souvent pas la phase que l’on préfère dans notre cycle féminin. Entre la fatigue et les douleurs menstruelles, ces quelques jours peuvent même sembler être un enfer.
Mais avez-vous remarqué que vous vivez souvent différemment le premier jour de vos règles du troisième jour par exemple ? Pour celles qui ont des règles douloureuses, toute l’attention est généralement focalisée sur la douleur le premier jour. Mais dès que celle-ci cède un peu du terrain, vous pourrez remarquer en y prêtant attention que vous êtes dans une énergie bien singulière durant vos règles.
La phase de la sorcière se caractérise par le fait que nous sommes plutôt en introspection, donc tournées vers nous-mêmes. Nous apprécions les moments cocooning : un chocolat tranquille à la maison, calée au coin du feu par exemple. Une forme de lâcher-prise s’empare de nous également : plus rien n’a d’importance, même les tracas qui nous ont pris la tête tout au long du mois ! C’est comme un état méditatif permanent : il nous permet de nous ressourcer et de gagner en énergie pour démarrer les 4 phases du cycle féminin du bon pied !
Comment mieux vivre le début des règles tous les mois ?
Combien de femmes voient l’arrivée de leurs règles du mauvais œil, car celles-ci les empêchent d’être aussi productives au travail que d’habitude et de faire tout ce qu’elles voudraient ! Nous avons toutes cette tendance à vouloir faire autant d’activités durant les règles qu’à l’accoutumée, même si notre corps a besoin de repos.
Pourtant, c’est justement en écoutant notre corps et en prenant les temps de repos nécessaires que nous pouvons nous ressourcer pleinement durant cette période. Et nous le verrons juste après, la phase suivante peut être particulièrement productive si nous arrivons à nous ressourcer suffisamment en amont.
Se reposer ne signifie pas nécessairement passer ses journées au lit. À vous de voir quel rythme peut vous convenir durant ces quelques jours. Pour certaines, une sieste en milieu de journée sera vraiment profitable ou une heure de coucher avancée. Pour d’autres, ce sera le fait de prendre soin d’elles et d’être à l’écoute de leur corps pendant les règles qui leur sera bénéfique. C’est ce qui me convient le mieux par exemple. Depuis plusieurs années maintenant, je pratique le flux instinctif libre, qui m’aide beaucoup à me reconnecter à mon corps et à prendre soin de moi durant cette phase.
Mais avant de vous en parler, j’aimerais insister sur un dernier point qui peut vraiment vous aider à mieux vivre l’arrivée de vos règles. Vous vous souvenez que j’ai évoqué le fait que pendant nos règles, plus rien n’a d’importance… Mais il ne faudrait pas tout oublier, comme d’aller chercher les enfants à l’école par exemple. Je vous encourage à prévoir, quelques jours avant l’arrivée de vos règles, des alarmes sur votre téléphone pour les choses vraiment essentielles à ne pas oublier durant ces quelques jours. Cela vous montre aussi l’intérêt de planifier vos activités pour mieux vivre les 4 phases du cycle féminin.
Zoom sur le flux instinctif libre
Le flux instinctif libre est une façon de gérer naturellement ses règles en étant à l’écoute des signaux de son corps. Plutôt que s’appuyer à 100 % sur les protections hygiéniques pour récupérer son flux menstruel, l’idée est de déverser celui-ci directement aux toilettes quand c’est le moment de le faire.
Cette pratique se base sur l’observation que le flux menstruel, en fait, ne s’écoule pas de manière continue. Malheureusement, très peu de femmes ont conscience de ce point. Physiologiquement, ce sont les contractions de l’utérus durant les règles qui permettent l’évacuation du flux menstruel. Chaque contraction fait sortir un peu de sang, qui passe à travers le col, puis le long du vagin, pour enfin arriver à la vulve. Le temps de trajet du sang menstruel depuis l’utérus jusqu’à la vulve est de 45 minutes en moyenne, ce qui laisse le temps de voir venir. De plus, les contractions de l’utérus s’espacent de plus en plus au fil des jours de menstruation.
À partir du moment où nous connaissons ces informations, nous comprenons qu’il s’agit bien d’une pratique qui s’appuie sur l’écoute du corps et non sur une contraction permanente du plancher pelvien, comme certaines personnes se l’imaginent.
À l’instar de l’apprentissage de la continence urinaire, il devient possible de repérer les signaux indiquant le besoin d’évacuer le sang menstruel. Certaines sentent une pesanteur au niveau du bas-ventre, d’autres ressentent comme une envie d’uriner. C’est qu’il est temps d’aller déverser le sang menstruel directement aux toilettes.
Personnellement, la pratique du flux instinctif libre m’a vraiment aidée à mieux vivre la période de mes règles tous les mois. Le fait de comprendre mes saignements m’apporte beaucoup de confiance dans ma capacité à les gérer, là où j’étais auparavant très stressée à l’idée des protections hygiéniques qui débordent…
La phase de la jeune fille : la mieux vécue des 4 phases du cycle féminin
Reconnaître et comprendre la phase de la jeune fille
La phase de la jeune fille, qui correspond biologiquement à la phase pré-ovulatoire ou folliculaire du cycle menstruel, arrive ensuite. Elle se repère généralement facilement, parce qu’après l’énergie plutôt basse des règles, la motivation revient d’un coup. C’est une période où nous sommes particulièrement productives.
Rien ne nous fait peur ! Nous pouvons d’un seul coup vouloir nous remettre au sport, commencer de nouveaux projets pro ou perso, nous lancer dans une nouvelle activité de loisir ou encore débuter l’apprentissage d’une nouvelle langue. Dans les 4 phases du cycle féminin, c’est la phase la plus énergique.
Au niveau mental, nos capacités de concentration et de mémorisation sont accrues, du fait de l’impact des œstrogènes sur l’hippocampe, une structure essentielle de notre cerveau[1]. Nous pouvons donc être particulièrement productives au travail. Gérer toutes les petites tâches que nous avions laissées de côté les dernières semaines ne nous arrête pas et peut-être réglé en un rien de temps. Se lancer dans un gros chantier ne nous fait pas peur non plus et nous pouvons nous étonner nous-mêmes à réaliser de grosses tâches avec beaucoup d’efficacité.
Au niveau corporel, nous sommes aussi pleines d’énergie. Le sang menstruel de la phase précédente ainsi que les douleurs, les ballonnements et les tensions aux seins se sont envolés : nous nous sentons légères ! D’ailleurs, c’est le moment parfait pour reprendre une activité sportive.
Peut-être avez-vous déjà observé le fait que vous n’arriviez pas à tenir une routine sportive quotidienne sur plusieurs mois ? Normal, vu que nous sommes cycliques ! Mais si chaque mois, durant la phase de la jeune fille, vous faites l’effort de vous remettre au sport, alors vous entrerez dans une dynamique toujours renouvelée.
Comment mieux vivre avec l’énergie de la jeune fille ?
La phase de la jeune fille n’est généralement pas la plus difficile à vivre. Comme nous l’avons vu, nous nous sentons physiquement très bien. De plus, cette phase est socialement très bien acceptée, car c’est celle où nous sommes les plus productives au travail. Ce qui peut être difficile justement est d’en sortir, car certaines femmes aimeraient rester dans cette énergie tout au long de leur cycle.
Là où le fait de comprendre l’énergie de cette phase peut être vraiment un plus, c’est sur l’idée du renouveau. En tant que femmes cycliques, nous avons la possibilité, chaque mois, de repartir sur de nouvelles bases. Nous pouvons laisser ce qui ne nous nourrit plus derrière nous pour nous focaliser sur nos objectifs du moment, ceux qui nous nourrissent vraiment. Et ça, c’est un vrai plus !
Plutôt que d’utiliser cette énergie foisonnante de la phase de la jeune fille en faisant toutes les choses à faire au travail et à la maison sans nous poser de questions, nous pouvons utiliser cette énergie pour entreprendre les projets qui nous parlent vraiment.
Mais pour ce faire, il faut en amont préciser ce qui a du sens pour nous ce mois-ci et les 4 phases du cycle féminin ont pu nous y aider. La phase de la sorcière, à travers son lâcher-prise, nous a permis de laisser de côté tout ce qui n’avait plus d’importance pour nous. Et la phase de l’enchanteresse, à la fin du cycle précédent, nous a apporté un nouvel éclairage sur nos objectifs. Nous aurons l’occasion d’y revenir, d’abord, j’aimerais vous parler de la symptothermie pour comprendre sa fertilité.
Zoom sur la symptothermie
Les énergies du cycle menstruel ne se calent pas parfaitement sur les phases biologiques du cycle, ce qui peut être parfois trompeur. Nous risquons de penser, par exemple, que durant la phase de la jeune fille, nous sommes infertiles, excluant le risque de grossesse non désirée, ce qui n’est pas le cas ! Notre période de fertilité démarre durant cette phase et commencer la symptothermie permet justement d’identifier clairement notre période fertile.
À la base, la symptothermie a été conçue comme une méthode de régulation des naissances, pouvant être utilisée comme contraception naturelle ou comme soutien à la conception en fonction de l’objectif recherché. Son efficacité est reconnue par l’OMS[2]. Mais elle peut aussi être utilisée comme méthode d’observation du cycle menstruel, pour mieux comprendre son corps et sa fertilité.
Dans le mot symptothermie, on retrouve « sympto » pour symptômes et « thermie » pour température. En effet, cette méthode combine l’observation des symptômes de la fertilité, à savoir la glaire cervicale et la prise de température, pour identifier notre phase fertile.
La glaire cervicale entre dans la catégorie de ce que nous appelons globalement les pertes blanches. Elle est produite au niveau du col de l’utérus pour nourrir les spermatozoïdes et faciliter leur passage à travers le col. J’y reviendrai dans la suite de cet article.
La prise de température, quant à elle, se fait le matin au réveil. Elle est réalisée avec un thermomètre spécial, à double décimale, car la précision est primordiale pour l’interprétation. C’est souvent l’aspect qui rebute les personnes non initiées à la méthode, car cela paraît contraignant. En réalité, nul besoin de prendre sa température tout au long du cycle menstruel, il suffit de la prendre durant la phase fertile, qui représente environ 10 jours du cycle féminin.
La phase de la mère correspond au milieu du cycle féminin
Reconnaître et comprendre la phase de la mère
La phase de la mère est la phase de la sociabilité et de l’ouverture sur le monde. Les œstrogènes, qui connaissent un pic de production au moment de l’ovulation, ont un impact durant cette phase sur l’amygdale, une zone du cerveau fortement impliquée dans la sociabilité et la communication[3]. Nous sommes alors tournées vers les autres, à l’image d’une mère qui se consacrerait presque à temps plein à son bébé. Durant ces quelques jours des 4 phases du cycle féminin, nous sommes particulièrement empathiques, c’est-à-dire que nous avons la capacité de nous mettre à la place d’autrui et de ressentir ce qu’il ressent.
Par rapport à la phase précédente où nous pouvions être très ambitieuses, tournées vers nos projets professionnels et même sembler égoïstes, cette phase est vraiment tournée vers les autres, ce qui peut être reposant pour l’entourage, ou pas…
Car nous sommes aussi enclines à rencontrer de nouvelles personnes voire un amoureux. C’est souvent durant cette période qu’instinctivement les femmes se mettent en couple, car elles ont l’énergie de la rencontre. D’ailleurs, c’est généralement une phase de notre cycle où nous sommes plus séduisantes pour les hommes, ce qui peut être appréciable ou non, en fonction de la situation.
Notre libido est souvent haute durant ces jours-là. C’est normal, car la phase de la mère correspond biologiquement à notre période ovulatoire. Elle commence souvent quelques jours avant l’ovulation pour se finir quelques jours après. Et biologiquement, tout nous pousse à nous reproduire, donc à faire l’amour à ce moment-là.
D’ailleurs, un certain nombre de signes physiologiques peuvent annoncer l’ovulation : des douleurs au niveau des ovaires, de faibles saignements ou encore, la fameuse glaire cervicale, dont je vais vous parler davantage. Mais avant…
Comment mieux vivre la phase de la mère au cours du cycle menstruel ?
Pour un certain nombre d’entre nous, sortir de la phase de la jeune fille peut être un peu difficile, avec la frustration de perdre l’énergie foisonnante qui la caractérise. Mais la phase de la mère a ses côtés très plaisants aussi, car ce n’est plus un besoin urgent pour nous de changer le monde, comme ça pouvait l’être quelques jours avant.
Pour l’entourage, c’est plaisant aussi, car nous sommes aux petits soins avec nos proches. Mais attention à ne pas s’oublier totalement ! Le risque serait de donner aux autres plus que ce qui est réellement juste pour nous et d’accumuler quelques contrariétés… qui ressortiront à tous les coups à la phase suivante (vous savez, durant ces quelques jours avant les règles où nous nous transformons parfois en furie…).
Si je peux vous donner un conseil, c’est de continuer à vous écouter, même si vous êtes tournées vers les autres. Si vous vivez des contrariétés, exprimez-les tant qu’elles sont bien en vue plutôt que de les garder sous le tapis pour plus tard. C’est une forme relationnelle qui est essentielle pour notre nature cyclique.
Profitez aussi de ces quelques jours pleinement tournés vers l’extérieur pour construire de nouveaux partenariats et vendre vos produits ou votre expertise. Parmi les 4 phases du cycle féminin, c’est celle où nous sommes les moins timides. C’est aussi une période où nous sommes naturellement convaincantes. De plus, c’est le moment parfait pour appeler les amis et la famille ou pour offrir des cadeaux inspirés et de la gratitude.
Zoom sur l’observation de la glaire cervicale
Comme évoqué précédemment, la glaire cervicale est produite au niveau du col de l’utérus. C’est l’indicateur parfait de notre fertilité et de notre ovulation. Elle permet de maintenir les spermatozoïdes vivants pendant plusieurs jours au niveau du col de l’utérus, dans l’attente de l’ovulation. Et dès que celle-ci a eu lieu, elle facilite leur passage le long du col puis dans l’utérus à la recherche de l’ovule à féconder.
Avec un peu d’observation, nous pouvons facilement la détecter. Sa présence commence par le ressenti. En effet, en fonction des périodes de notre cycle menstruel, notre vagin et notre vulve sont plus ou moins lubrifiés naturellement. En phase infertile, ils sont plutôt secs, alors que plus on approche de l’ovulation, plus ils s’humidifient, jusqu’à ressentir une réelle sensation de mouillé.
Cette perception interne peut être complétée par des observations externes, qui sont particulièrement utiles pour déterminer le plus précisément possible le moment de l’ovulation. Les observations se font tout simplement au moment des passages aux toilettes, car la glaire fertile descend naturellement au niveau de la vulve. En nous essuyant, il est donc fréquent de recueillir de la glaire cervicale sur le papier sans forcément s’en rendre compte.
Parfois, la glaire cervicale est d’aspect crémeux et blanchâtre. Elle est encore peu fertile. Puis elle devient souvent translucide et très filante ou élastique, comparable à du blanc d’œuf pas cuit ! Elle est alors très fertile. Et généralement, cela veut dire que l’ovulation n’est pas loin. En fait, l’ovulation a souvent lieu le dernier jour d’observation de glaire cervicale translucide. Cela se repère facilement, car le changement d’état de la glaire est généralement très net : nous passons d’une glaire élastique à une glaire qui ne l’est plus, voire à plus de glaire du tout.
La phase de l’enchanteresse dans notre quotidien de femme cyclique
Reconnaître et comprendre la phase de l’enchanteresse
La phase de l’enchanteresse, que l’on appelle aussi la phase de la femme mature, correspond à la période lutéale du cycle menstruel. La progestérone prend le relais des œstrogènes et notre corps se prépare à une éventuelle grossesse.
Dans les 4 phases du cycle féminin c’est, avec les règles, la phase la moins bien vécue du cycle menstruel, notamment pour celles qui vivent un fort syndrome prémenstruel. Celui-ci peut se traduire de beaucoup de manières différentes, autant au niveau psychique que corporel. Nous pouvons en effet devenir irritables, émotives, déprimées ou encore angoissées. À cela s’ajoutent les seins douloureux, les troubles digestifs, les migraines ou encore les troubles du sommeil. Bref, nous ne sommes pas gâtées !
Malgré tout, cette période peut être également marquée par une grande efficacité, surtout durant les premiers jours. Nous pouvons être prises d’une frénésie de ménage ou de rangement. Nous nous décidons parfois à régler toutes les petites choses qui traînaient depuis longtemps sur notre to-do list. Et puis, c’est la phase de la créativité par excellence. Nous pouvons en effet nous sentir très inspirées pour créer, à travers la peinture, l’écriture ou toute activité laissant s’exprimer notre imagination.
D’ailleurs, durant cette phase, notre inconscient prend parfois le pas sur la raison. Nous avons moins tendance à mentaliser et nous suivons davantage notre intuition. Cette connexion à notre inconscient peut nous amener des idées lumineuses voire de vraies révélations ! En même temps, c’est une période où les émotions nous submergent aussi plus facilement, car nous avons du mal à prendre du recul.
Comment mieux vivre la phase de l’enchanteresse et le syndrome prémenstruel ?
Comme nous sommes plus émotives et irritables durant la phase de l’enchanteresse, le mieux est d’éviter de prendre de grosses décisions à ce moment-là. Car nous pouvons très vite nous sentir dépassées et un tout petit choix à faire peut prendre des proportions de questionnements existentiels. Sachez aussi que chez certaines femmes, l’envie de quitter job et mari viendra à tous les coups durant cette phase-là… Donc méfiance !
Si je peux vous donner un conseil également qui a rendu mon quotidien durant cette phase vraiment plus zen, c’est de prévenir vos proches. Heureusement que ça ne dure pas tout au long des 4 phases du cycle féminin ! Il suffit de leur dire que vos règles approchent et que vous vous sentez plus émotives et irritables. Pour eux, ce sera un soulagement de savoir que cet état n’est que passager et qu’il disparaîtra dans quelques jours. De plus, il y a des chances que l’on vous sollicite moins, ce qui vous fera sans doute le plus grand bien.
Parfois, les frustrations vécues durant cette phase viennent également du fait que vous ne vous autorisez pas à vivre ce dont vous avez vraiment envie. Peu de femmes arrivent à laisser libre cours à leur imagination et leur créativité, simplement parce que ça ne semble pas indispensable. Pour autant, il y a énormément de manières d’être créative : la création d’un nouveau visuel au travail, un nouvel agencement d’objets décoratifs à la maison, la confection d’un bon repas… laissez libre cours à vos idées !
Zoom sur le syndrome prémenstruel
Le syndrome prémenstruel est souvent vu comme une fatalité ! D’ailleurs la majorité des femmes réglées sont touchées et ses symptômes sont reconnus[4]. Nous sommes prêtes à nous imaginer qu’il est normal de vivre un enfer avant d’avoir nos règles, simplement parce que nous ne comprenons pas la mécanique subtile du cycle menstruel. Et les médecins malheureusement s’appuient encore très souvent sur la contraception hormonale, la pilule magique, pour « réguler » les désagréments du cycle.
En fait, tous les symptômes du syndrome prémenstruel, généralement inconfortables et parfois clairement handicapants, sont le signe d’un déséquilibre hormonal. Cela se joue au niveau des œstrogènes et de la progestérone, les hormones sexuelles, d’où l’impact sur le cycle féminin. Que nous produisions trop d’œstrogènes ou pas assez de progestérone, cela crée entre les deux types d’hormones un ratio déséquilibré.
L’avantage, c’est que si le syndrome prémenstruel n’est pas normal ni physiologique, c’est que nous pouvons avoir un impact dessus ! Souvent, quelques améliorations dans notre hygiène de vie suffisent à soulager le syndrome prémenstruel. Qui dit hygiène de vie dit alimentation, bien sûr, mais aussi sport, sommeil ou encore stress.
J’ai par exemple fait quelques améliorations dans mon alimentation qui me font déjà me sentir mieux. Je veille à manger au moins une fois par jour des crudités, qui sont essentielles à nos apports en vitamines et nutriments essentiels. J’y ajoute une cuillère à soupe d’huile de colza de première pression à froid pour les apports en oméga 3. De plus, je mange dans la journée une petite poignée d’amandes pour leurs apports en magnésium, élément essentiel au cycle féminin. D’ailleurs, le chocolat aussi en contient, ce qui vous montre bien que prendre soin de soi peut être source de plaisir !
En conclusion
Connaître les 4 phases du cycle féminin est à mon sens essentiel pour vivre notre quotidien de femmes cycliques de manière plus sereine. Je suis en effet persuadée qu’en comprenant notre corps, nous apprenons à mieux le vivre et l’accepter.
Lorsque nous comprenons qu’en chacune de nous il y a en fait 4 femmes, 4 facettes de nous très différentes, nous pouvons nous affranchir des étiquettes et des jugements que nous portions habituellement sur nous-mêmes. Nous sommes changeantes : cela peut être vu comme une faiblesse ou comme une grande force, surtout si nous savons utiliser ces différentes énergies au service de notre vie.
Alors, cela vous donne des pistes pour vivre un cycle menstruel plus zen ? N’hésitez pas à partager vos retours en commentaire !
Maëlle du blog Devenir Intuitive
Sources :
- Barth, C., Steele, C., Mueller, K. et al. In-vivo Dynamics of the Human Hippocampus across the Menstrual Cycle. Sci Rep 6, 32833 (2016). https://doi.org/10.1038/srep32833
- https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/family-planning-contraception
- Baron-Cohen, Simon. (2003). The Essential Difference: The Truth About The Male And Female Brain : https://www.researchgate.net/publication/232430614_The_Essential_Difference_The_Truth_About_The_Male_And_Female_Brain
- Yonkers, K. A., P. M. O’Brien et E. Eriksson (2008). « Premenstrual syndrome », The Lancet, vol. 371, no 9619, p. 1200-1210