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Avez-vous déjà entendu parler du pouvoir libérateur de l’écriture ? Écrire pour se libérer.
Il est possible de mieux se connaître grâce à l’écriture de soi. Il est également possible de se libérer des blessures du passé rien qu’en écrivant.
En effet, il ne s’agit pas ici de savoir écrire une œuvre littéraire, mais uniquement de jeter les mots qui vous viennent à l’esprit sur le papier.
Outre dans la vie personnelle, l’écriture est aussi un moyen de s’épanouir dans sa vie professionnelle en devenant indépendant financièrement. Car oui, il est tout à fait possible de vivre de l’écriture !
Pour qui aime les mots, la période n’a jamais été propice pour tenter l’aventure et vivre de sa passion. Auto-édition, rédaction web, blogging, écrivain conseil (ou écrivain public), copywriting, etc. De nombreuses activités liées à l’écriture permettent de diversifier ses sources de revenus.
Selon vos envies, vos besoins et votre énergie, vous pouvez obtenir un complément de revenus, l’équivalent d’un SMIC ou très bien gagner votre vie !
Écrire pour se libérer ou comment l’écriture peut-elle aider à devenir libre, heureux et indépendant ? Vous le saurez dans 5 minutes !
Note : Cet article invité a été écrit par Émilie Mesmin du blog « Tout quitter pour écrire ».
Écrire pour se libérer dans sa vie personnelle
Les vertus du journal intime ou « diarisme »
Plus de 5 millions de personnes tiendraient des journaux intimes en France. [Psychologie Magazine]
Le fait d’écrire son journal intime n’est pas nouveau.
Marc-Aurèle, empereur et philosophe romain, écrivait d’ailleurs ses « Pensées pour moi-même » pendant des campagnes militaires. De même, le philosophe Jean-Jacques Rousseau s’est livré dans ses « Confessions ». « Le journal » d’Anne Frank, écrit par une jeune fille pendant la deuxième guerre mondiale, retrace la vie quotidienne d’une famille juive sous le nazisme.
Au 19ème siècle, Stendhal, l’auteur du célèbre roman « Le Rouge et le Noir », se dévoile dans son « Journal » :
« J’entreprends d’écrire l’histoire de ma vie jour par jour ».
=> Le saviez-vous ? Le mot « journal » est issu de l’adjectif latin diurnalis ou quotidien.
Les vertus thérapeutiques des journaux intimes appelés aussi « diarisme », terme emprunté au mot anglais « diary », sont depuis longtemps reconnues.
Il ne s’agit pas de raconter des choses extraordinaires mais au contraire des faits anodins ou anecdotiques du quotidien. Le journal intime constitue une « chronique de la vie ordinaire » pour reprendre l’expression de Catherine Mariette, professeur de littérature française à l’Université Grenoble-Alpes.
Tenir un journal, c’est aussi et surtout écrire sur soi et le monde qui nous entoure. À travers cet exercice sur soi, l’auteur (ou diariste) pose des questions sur lui-même, sur les autres et sur le monde qui l’entoure.
« (…) il (le journal de Stendhal) est non seulement un journal personnel destiné à « fixer un moment du temps avec assez de précision et de relater pour soi les faits du monde intérieur » mais aussi un instrument de connaissance (de soi, du monde, de soi dans le monde) capable de se projeter dans le mouvement du temps. »
Catherine Mariette.
Un outil thérapeutique et de développement personnel
L’écriture peut non seulement constituer une méthode de développement personnel mais aussi un outil thérapeutique.
Matthew Lieberman, professeur de psychologie de l’université de Californie (UCLA), a réalisé une étude sur les bienfaits du journal intime. Ainsi, une quinzaine de volontaires ont décrit leur quotidien 20 minutes par jour pendant 4 jours.
Le chercheur a remarqué une diminution de l’activité du complexe amygdalien (partie du cerveau responsable de nos émotions). Il serait donc plus facile de gérer un problème à l’écrit qu’à l’oral et écrire régulièrement permettrait de mieux gérer ses émotions.
Le fait d’écrire ses sentiments négatifs dans un journal atténue leur impact en diminuant l’activité des régions du cerveau touchées par les émotions.
« Tous les mots qui tournent en boucle dans la tête sortent au moment où on les écrit, on fait ainsi de la place ».
Nayla Chidiac, docteur en psychopathologie et psychologue clinicienne.
Tenir la plume (ou le clavier) permet de se libérer d’un poids, d’un fardeau qui nous encombre et nous empêche d’avancer.
Pour Nayla Chidiac, l’écriture manuscrite, en particulier, permet de se libérer des pensées et émotions qui nous encombrent.
« La main devient la continuité de la pensée, le corps et l’esprit sont unis. Il s’agit presque d’une forme de méditation grâce une présence à soi et à l’instant présent ».
Selon Johann Wolfgang von Goethe, romancier, poète et scientifique du 18e siècle :
« Écrire l’histoire est une façon comme une autre de se libérer du passé. »
Retranscrire un souvenir difficile avec des mots permet de le revivre, tout en mettant de la distance entre vous et l’événement. C’est en cela que l’écriture libère. Une fois ce souvenir exprimé, il est plus simple de le digérer et de l’accepter.
Exemple d’exercice :
S’isoler dans une pièce, prendre une feuille, un stylo et écrire tout ce qui vous passe par la tête. Sans essayer de structurer ses pensées, sans faire attention à l’orthographe, ni à la grammaire, sans soigner son style et surtout, sans aucune censure ni jugement.
Une fois que vous sentez qu’il n’y a plus rien à écrire, vous pouvez prendre ce papier et le brûler. Toutes vos pensées et émotions négatives partiront en fumée !
C’est le principe du best-seller de la britannique Sharon Jones, « Burn after Writing ». Cet ouvrage qui a enflammé les réseaux sociaux fonctionne à contre-courant de ce qui s’y passe justement puisqu’il s’agit d’écrire uniquement pour soi, d’écrire pour se libérer soi.
L’auteur a créé un livre à écrire soi-même, à mi-chemin entre le journal intime et le développement personnel.
« Promenez-vous dans le jardin de votre mémoire et les brumes de votre passé ».
Sharon Jones.
Le lecteur-auteur doit répondre à des questions comme « La chose que j’aimerais changer en moi », « Mon plaisir le plus coupable », « Les personnes que j’adorerais frapper », etc.
La consigne indiquée au début du livre est :
« (…) lorsque vous en aurez fini avec ce journal intime, assurez-vous de l’enterrer, de le cacher, de l’enfermer quelque part et de vous enfuir… Ou brûlez-le après l’avoir écrit. »
Sharon Jones.
Alors, écrire sur soi et pour soi, écrire pour se libérer, quand est-ce que vous commencez ?
Écrire pour libérer sa créativité
Chacun de nous possède un potentiel créateur infini. Encore faut-il y avoir accès et surtout, lui donner la possibilité de s’exprimer !
Écrire permet de stimuler et de révéler notre créativité. Et être créatif, c’est être vivant, être passionné, être porté par l’énergie et l’amour qui nous animent.
Voilà ce qu’écrit Amélie Nothomb, la célèbre romancière belge de « Stupeurs et tremblements » :
« Mon cerveau explose et aussitôt le robinet de l’inspiration se met à couler. Je ne dis pas que tout ce qui coule de ce robinet est sensationnel. Mais ’y a toujours quelque chose qui coule. »
La romancière illustre bien ce processus créatif qui peut arriver à travers l’écriture.
L’écriture apporte la liberté. Écrire pour se libérer mais pas seulement, c’est aussi une façon de donner et de partager. Autrement dit, écrire est une vraie source de bien-être !
Écrire pour changer de vie
L’écriture peut nous transformer, nous soigner, mais elle peut aussi devenir une source de revenus.
En effet, votre plume peut vous ouvrir les portes de l’indépendance financière. Contrairement à certains courants de pensées actuels selon lesquels l’image serait sur le point d’enterrer les mots, la période est très propice aux écrits et aux auteurs.
10 idées de métiers pour vivre de l’écriture
Les activités rentables (voire très rentables) liées à l’écriture en freelance sont nombreuses. En voici un florilège :
- Romancier : écrire et publier de la fiction.
- Auteur de livres pratiques ou spécialisés : élaborer des guides, etc.
- Écrivain public (ou écrivain conseil) : aider les autres à écrire/rédiger.
- Rédacteur Web : écrire des textes pour des sites Internet, des blogs, etc.
- Copywriter : préparer des textes pour vendre.
- Journaliste : écrire pour informer/la presse.
- Blogueur : créer un blog et publier régulièrement du contenu dessus.
- Prête-plume/ghost writer : écrire pour et au nom d’un autre (autobiographie, retours d’expériences, etc.).
- Social média writer : publier des posts sur les réseaux sociaux pour autrui.
- Rédacteur spécialisé ou technique : rédiger sur des thèmes spécialisés.
Il existe plusieurs autres activités liées à l’écriture qui permettent de gagner sa vie. Selon vos compétences, vos envies et vos spécialités, vous pourriez notamment devenir correcteur-relecteur, content manager (gérer le marketing de contenu d’une entreprise), traducteur, scénariste, rédacteur de compte-rendus ou débats, transcripteur de vidéos.
Le secteur de la formation est également très porteur : supports de cours, formations en ligne, coaching, cours particuliers d’orthographe et de grammaire, etc.
Enfin, si le secteur du e-commerce vous attire, vous pouvez compléter vos revenus d’auteur avec l’affiliation (écrire des mails pour percevoir des commissions sur les produits d’autrui), voire le dropshipping (écrire pour revendre des produits achetés auprès d’un tiers), etc.
Adopter l’état d’esprit d’un auteur-entrepreneur
Certains diront que les mots auteur et entrepreneur ne vont pas ensemble. C’est pourtant ce que vous deviendrez si vous souhaitez vivre de votre plume.
Pour devenir auteur professionnel, il faut se livrer à d’autres tâches que l’écriture : correction, publication de livres ou d’articles en ligne, couverture et numéro ISBN (pour les livres), prospection, relation clients, réseautage, création d’un site web, communication sur les réseaux sociaux, auto-promotion, etc.
En bref, être auteur indépendant est un vrai métier aux multiples facettes.
Souvent, les écrivains en devenir cumulent leur passion avec d’autres activités sans aucun lien avec l’écriture pour gagner leur vie. Le souci est qu’ils acceptent parfois un travail prenant sans aucun lien avec l’écriture. Certains d’entre eux finissent par perdre de vue leur rêve et par renoncer.
En devenant auteur à temps plein, l’objectif est de diversifier ses sources de revenus pour subvenir à ses besoins tout en restant connecté au monde de l’écriture. Car oui, l’écriture est comme une machine qu’il faut entretenir et stimuler sans cesse. En procédant ainsi, l’auteur s’améliore chaque jour, développe un état d’esprit créatif et acquiert le rythme nécessaire pour produire régulièrement des écrits.
Le secret pour devenir auteur à plein temps est donc de bien gérer son temps. L’idée est de se transformer en entrepreneur sans pour autant perdre son énergie créatrice.
Se faire accompagner, déléguer représentent un gain de temps précieux : plateforme d’auto-édition, relecteur, assistant virtuel, coach, etc. Il est très simple aujourd’hui de trouver de l’aide sur Internet pour des tarifs abordables. Autant de solutions pour avancer en confiance !
Passer à l’action
Les chiffres sont édifiants : 8 de nos compatriotes sur 10 aiment écrire : journal, notes personnelles, récits, mémoires… (source : Librinova – Enquête Médiapost Publicité).
Alors, pourquoi ne pas se lancer dans une carrière liée à l’écriture ?
Faire de sa passion son métier peut faire peur. En effet, il faut une certaine audace et une confiance en soi pour oser se lancer dans cette voie, abandonner un métier et un salaire confortable.
C’est pourquoi devenir auteur à temps plein mérite une réflexion et une préparation en amont : plan d’action, rétro-planning, business-plan, voire bilan de compétences… Mais l’idée est de ne pas trop réfléchir non plus. Ce qui compte, c’est le passage à l’action.
Cela vous paraît compliqué ? Rassurez-vous, ce chemin reste tout à fait accessible. J’en suis la preuve ! En effet, voilà presque un an, je prenais la décision de quitter un CDI bien rémunéré pour vivre de ma passion pour l’écriture. Il n’y a pas un jour où je regrette d’être passée à l’action !
Lancez-vous ! Posez-vous les bonnes questions : qu’avez-vous envie de faire de votre vie ? Quelles sont vos spécialités ? Quelle activité vous correspondrait le mieux pour générer vos premières sources de revenus rapidement grâce à votre plume ? Formez-vous si vous en ressentez le besoin. D’ailleurs, si vous n’écrivez pas déjà, commencez par écrire un petit texte (articles, nouvelles, etc.). Et, si vous avez commencé un roman qui sommeille, terminez-le !
Ainsi, vous pourrez avancer en toute sérénité et faire d’un loisir ou d’une passion votre métier.
Écrire possède des vertus thérapeutiques incontestées. Tenir un journal intime constitue un formidable outil de développement personnel, voire thérapeutique et rendrait heureux. L’écriture est également un moyen de (bien) gagner sa vie et d’accéder à l’indépendance financière. Avec l’explosion du digital, la période est propice aux écrits et très favorable aux auteurs freelance : romans, ouvrages spécialisés, blogs…
Écrire rend libre et heureux ! Et vous, l’écriture, quand est-ce que vous vous y mettez ?
Émilie Mesmin du blog « Tout quitter pour écrire »
Très juste ! Je pratique le diarisme depuis le plus jeune âge, et cela représente un soutien incroyable lors des périodes difficiles (surtout). Cela revient à effectuer une micro-thérapie, mais gratuitement: c’est formidable ! Merci pour cet article qui rappelle la puissance salvatrice de l’écriture 🙂