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Aujourd’hui est mon 39ème non-non-anniversaire, et comme d’habitude, ce jour est un bon jour pour faire une pause et réfléchir, la 39ème leçon.
L’an dernier, j’ai écrit 38 leçons de vie que j’ai apprises en 38 ans, et les gens ont apparemment trouvé cela utile.
Cette année, je pensais partager une nouvelle leçon que j’ai apprise :
Vous ne passez à côté de rien.
Nos vies sont souvent régies par le syndrome FOMO (de l’anglais : fear of missing out, « peur de rater quelque chose »). Vous n’avez jamais entendu parler du syndrome FOMO ? Eh bien, vous manquez quelque chose…
Voici comment nous laissons souvent la peur de passer à côté nous régir :
1. Nous vérifions souvent nos mails, Facebook, Twitter et les autres réseaux sociaux, au cas où nous passerions à côté de quelque chose d’important.
2. Nous essayons et faisons les choses les plus passionnantes, et sommes constamment à la recherche de choses excitantes, parce que nous sommes inquiets de risquer de passer à côté de l’amusement dont profitent les autres.
3. Nous lisons sans cesse à propos de ce que font les autres; et nous essayons de les imiter, parce qu’ils semblent faire quelque chose de super, et pas nous.
4. Nous voulons souvent voyager dans le monde, parce qu’il semble que d’autres gens vivent des vies incroyables en voyageant tout le temps.
5. Ce que nous n’avons pas nous manque, tout comme les lieux dans lesquels nous ne sommes pas et les personnes avec lesquelles nous ne sommes pas.
6. Nous travaillons constamment, parce que nous pensons que si nous ne le faisons pas, nous pourrions passer à côté d’opportunités que d’autres saisiront.
7. Nous avons l’impression que nos vies sont pauvres en comparaison des magnifiques vies qu’ont les autres, et donc nous nous sentons mal.
Je pourrais continuer encore, et encore, mais j’ai un repas d’anniversaire à manger (Eva et les enfants cuisinent quelque chose de délicieux), donc je vais m’arrêter là.
Nous avons peur de passer à côté des choses, mais pourquoi ?
En vérité, nous pourrions courir en tous sens en essayant de faire tout ce qui est passionnant; et faire le tour du monde, et toujours être à la pointe en termes d’iPhone et de Crackberries; et travailler et faire la fête tout le temps sans dormir… mais nous n’arriverions pas à tout faire. Nous passerons toujours à côté de quelque chose.
Et donc, si nous ne pouvons pas nous empêcher de passer à côté de quelque chose, quelle alternative est plus saine que de laisser cette peur nous guider ? Débarrassez-vous-en, et réalisez que vous avez déjà tout.
Les meilleures choses dans la vie ne sont pas ailleurs. Elles sont exactement là où vous êtes, en ce moment. Il n’y a rien de mieux que précisément cela.
Faites une pause pendant simplement 10 secondes, et notez où vous êtes, ce que vous faites, qui vous êtes, en ce moment même. Notez que vous respirez, et à quel point c’est bon. Également, notez que vous pouvez sourire, et ressentez de la joie pour cela. Notez les bonnes choses qui vous entourent. Remerciez les gens que vous avez vus aujourd’hui. Fêtez le fait peut-être pas si complètement insignifiant que vous êtes en vie.
Ce moment, et qui vous êtes, est absolument parfait.
Vous ne passez à côté de rien, parce qu’il n’existe rien de mieux.
Vous pouvez respirer, vous débarrasser de cette peur de passer à côté de quelque chose, et être heureux de ce que vous avez. Soyez reconnaissant, et à chaque instant ne pensez pas à ce à côté de quoi vous passez, mais plutôt à ce qui vous a été donné.
Cette dernière année a été de loin ma meilleure. Parce que chaque jour j’ai célébré mon non-anniversaire avec un sourire et de la chaleur dans le cœur. Aujourd’hui, je célèbre ainsi mon non-non-anniversaire, et il est parfait. Ce moment que j’ai passé à vous parler est un cadeau. Merci mes amis.
Article original écrit par Léo Babauta.
Crédits photo : Christos Georghiou
Alors, bon NON anniversaire Léo !
J’ai bien aimé cette no chronique .. pleine de bon sens !
Car il m’ a fallu du temps pour cesser de courir ! Ah, si j’avais connu Léo (et Olivier!) des années avant !
Le retraité aurait moins couru hier et gardé du souffle! Bon, il en reste encore, car finalement, courir, ça entretient la forme physique et surtout mentale. Mais aujourd’hui, je sais – enfin je crois… – qu’il faut surtout PTT ; c’est mon acro : Prends Ton Temps !
je suis d’accord avec toi Eric, et j’ajouterai aussi qu’il n’est pas utile de regretter ce que l’on n’a pas fait les années précédentes! j’ai mis du temps à le comprendre! dans le passé chacun a fait ce qu’il a pu, là où il (ou elle) était, avec ses moyens du moment! le plus important n’est pas ce que nous n’avons pas fait, mais ce que notre passé et notre présent font élever comme émotions en nous…et la façon dont nous transformons ces émotions!
Merci pour cette leçon de sagesse.
Surtout en ce moment où la technologie nous lâche plus, nous sommes au courant de tout est de rien, occupant notre esprit à lire des choses pour la plupart du temps inutile.
Le Bonheur c’est comme le dit si bien Léo de savoir que nous avons déjà tout et que nous sommes à la bonne place au bon moment. Nous sommes bien guidés pour être juste là ou il faut.
La vie c’est ici et maintenant.
Belle journée de paix dans les coeurs;-)
Oui cet article est puissant et ton com. également. « Nous avons tout et sommes à la bonne place au bon moment » une vérité qu’il est bon de relire, merci pour cet lumière dans une journée tellement noire qui me permet de la terminer avec une lueur d’espoir.
C’est vrai : à force de courir après ce qu’on n’a pas – pour l’obtenir et finalement se rendre compte qu’on n’en veut plus -, on finit par ne plus voir ce que l’on a.
On a trop souvent tendance à croire que le bonheur tient à quelque chose – ou quelqu’un – d’extérieur à nous.
On le sait bien pourtant, mais on l’oublie. Alors, merci de nous le rappeler, Léo et Olivier.
C’est tellement vrai !
Nous courrons sans cesse avec la peur d’échouer, de ne pas avoir assez de temps, de passer à côté de choses importantes, etc.
Et finissons par oublier l’essentiel …
Concernant l affimation « nous voulons voyager pour vivre des vies plus incroyablement riches »…
Je suis de l’autre côté de la barrière, dans le sens où je suis amenée à voyager énormément et ma vie n est pas plus ou moins riche, c est vrai.
Elle ne l’est pas moins qu’une vie standard( souvent plus riche par contre de partages authentiques familiaux) cependant j ai souffert pendant des années de « ne jamais être là au bon moment » pour les amis, pour la famille pour tout!
A tel point que certaines connaissances ne m appelaient pas car ils ne « savaient jamais vraiment quand j etais disponible ».
Lorsque j ai momentanément quitté mon job pour faire une formation de 6 mois, je me suis rendue compte que la plupart des « GENS » n étaient pas plus disponibles que moi car leur vie est formatée et que si les choses ne sont pas prévues depuis un certain temps, elles ne se font pas.
j en déduis donc que pour enrichir sa vie il faut être ouvert au moment présent et à imprévu…la vie quoi!
Merci pour cet article qui remet bien les choses à leur place. Ce qui compte est donc bien ce que l on vit et non pas ce que les autres nous font miroiter.
Merci bien,
C’est merveilleux, il donne de la motivation.
100/100 d’accord, c’est super de voir écrit ce qu’on n’était pas sûre d’avoir raison de penser /Par ex Quand des amis s’étonne que je sois heureuse alors que je ne fais « rien de spécial ». Je trouve que Pascalou aussi exprime cela super bien. Merci pour cet article et pour les coms.
Merci a toi
Bonjour Léo-Olivier,
Le bon moment pour moi c’est quand je lis ces habitudes zen pleines de bon sens qui nous rapprochent de l’essentiel et vers plus de simplicité. J’apprends moi-aussi à me déshabituer de tout un tas de « trucs débiles et inutiles ».
Merci pour ces rappels nécessaires.
Et avec un peu de retard, très bon non anniversaire.
Nathalie
Bon anniversaire ..
choisir la bonté, oui c’est très simple.
tout d’abord mon ami et frère je vous dis bon anniversaire et que Dieu vous benisse pour ce travail de conscience que vous faite chez les internautes en particuliers Moi avec grand m suivez mon regard ; encore une fois merci beaucoup.
mon cher je ne sais comment te remercier pour ces textes combien motivants, qui aident à resoudre les problèmes du quotidien et de la vie en général, je ne sais pas si vous parlez le créol (kenbe la pa lage ke bondye beniw)qui signifie tenez fort et ne relachez pas, que Dieu vous benisse.