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En écrivant ceci, j’étais assis dans la forêt tropicale remplie de nuages dans une retraite en Équateur, entouré par les appels de milliers d’oiseaux et créatures tropicales, d’une verdure luxuriante dense, et de certains êtres humains des plus sincères que j’ai jamais rencontrés.
Avant de venir ici, j’étais inquiet à l’idée de faire des connaissances, de ce qu’elles penseraient de moi, craignant que je ne sois gêné de parler à tout le monde ou de ne pas m’adapter. Cette angoisse m’a fait hésiter à venir, et cela aurait été une énorme erreur.
Je me suis rendu compte que je me suis raconté une histoire sur combien je ne sais pas parler en public, combien j’étais incapable de rencontrer de nouvelles personnes, et combien j’ai peu de mérite à apprécier autrui. Cette histoire ne m’a pas aidé, et m’a empêché d’utiliser le potentiel d’être incroyable. Je me suis donc demandé si c’était vraiment vrai, et la réponse était « Je ne sais pas ».
Ce « Je ne sais pas » me fait peur. J’ai donc décidé de regarder le « Je ne sais pas » d’une manière différente – alors je me suis dit plutôt : « Je ne sais pas, et j’aimerais découvrir. Et qui sait ce que je vais découvrir ? »
Cela m’a aidé à prendre l’avion, ensuite j’ai été forcé à
rencontrer tout un groupe de 24 étrangers. Je pourrais voir ces 24 personnes comme des juges potentiels. Cependant, je pourrais aussi les voir autrement. Ils sont des êtres humains avec des rêves et des luttes. Ils ressentent de l’amour pour les autres. Parfois, ils éprouvent aussi de la frustration et de la colère. Ils veulent être de meilleures personnes et sont déçus de ne pas y arriver. Et ils souhaitent améliorer le monde, mais se sentent coupables de procrastiner. Ils sont beaux, même s’ils se jugent eux-mêmes. Ils sont très différents de moi, avec leurs qualités uniques. Pourtant, au fond, ils ont le même cœur tendre, humain et fragile. Tout comme moi.
Je les ai rencontrés et j’ai souri. J’ai ressenti à nouveau de l’anxiété, mais je me suis tourné vers eux avec curiosité. J’avais envie de fuir et d’être seul et confortable, mais j’ai essayé de découvrir leurs aspirations et leurs luttes.
Je leur ai ouvert mon cœur, et ils sont entrés avec gentillesse. Ça m’a changé, et j’ai fait l’effort de surmonter mille fois plus ma peur et mon anxiété d’être jugé et d’échouer complètement dans mon effort.
La connexion humaine n’est pas si fréquente dans notre époque de connectivité. Nous voyons beaucoup de gens, mais nous retrouvons nos petits cocons pour s’y cacher. Nous ne nous rendons pas compte que nous souhaitons une connexion humaine plus profonde avec les autres jusqu’à ce que nous la trouvions.
Il est difficile de se connecter, parce que les normes culturelles entravent la voie – nous sommes censés parler de la météo, des sports et des nouvelles, mais pas de nos luttes les plus profondes. Nous sommes censés dire des choses fraîches ou spirituelles, mais ne pas partager nos plus grands espoirs pour notre vie ou la personne que nous voulons devenir.
C’est difficile, mais la connexion humaine est l’une des forces les plus puissantes dont nous disposons. Nous ne réalisons pas que nous avons soif d’elle, mais c’est le cas, et la soif est profonde. Lorsque je trouve une véritable connexion humaine, elle nourrit mon âme, me change, me mène aux larmes. Je ne peux pas compter combien de fois j’ai pleuré cette semaine. J’éprouve une sensibilité crue, d’une manière qui ouvre mon cœur à une connexion humaine supplémentaire.
Alors, comment pouvons-nous nous connecter, lorsque c’est tellement difficile ? Voici quelques réflexions que je voudrais partager :
- Fréquenter des personnes ayant vos intérêts. Cette retraite est remplie de personnes qui essaient de changer de vie et qui s’intéressent à la pleine conscience. C’est une chose si rare d’être avec un groupe de personnes comme ça, mais nous avons tous eu le choix intentionnel de venir ici. Trouvez un groupe comme ça – lors d’une petite conférence, d’une retraite, de réunions de groupe, d’un club de course, d’une réunion technologique, n’importe. Faites des recherches en ligne pour des idées, mais dites oui à au moins l’une d’entre elles.
- Surmonter votre résistance. Je fais toujours face à une résistance pour rencontrer des gens et une grande résistance à venir faire un exposé et rencontrer un tas d’étrangers. La résistance peut nous empêcher de sortir de nos zones de confort. Ne la laissez pas vous dominer. Le bénéfice de la connexion est tellement supérieur à la résistance que vous devriez la faire passer.
- Sourire, et être curieux. Lorsque vous rencontrez ces étrangers effrayants, ouvrez-vous. Souriez, posez-leur des questions sur eux-mêmes, essayez d’en savoir plus. Les gens apprécient souvent un bon auditeur, et les questions permettent d’engager une conversation et de la maintenir.
- Partager quand vous le pouvez. Bien qu’écouter soit meilleur que parler, j’ai découvert que lorsque je peux être vulnérable et partager mes peurs et mes luttes, les gens pensent pouvoir faire de même. C’est alors qu’une connexion humaine réelle est créée, en dessous de la surface. Il faut un peu de compétence pour savoir quand vous pouvez vous ouvrir, et combien vous pouvez partager – vous ne pouvez pas partager vos secrets les plus profonds dès les présentations, mais vous pouvez vous ouvrir lentement, puisque l’autre personne fera la même chose . Certaines personnes ne sont pas à l’aise pour s’ouvrir, alors ne les poussez pas trop profondément ou attendez-vous à ce qu’elles souhaitent toutes faire ce type de connexion humaine, mais soyez ouverts.
- Ouvrir votre cœur. Ce sont d’autres êtres humains devant vous – et ils ont des cœurs tendres, des douleurs et des espoirs tout comme vous. Ouvrez votre cœur et voyez ceux que vous trouvez en face de vous et appréciez ceux que vous découvrez. Soyez vous-même, et ayez confiance que vous êtes digne de l’amour des autres aussi. Soyez proche des autres. Donnez des câlins.
- Se connecter en groupes et en tête-à-tête. Si vous êtes en conférence ou dans un grand groupe de 20 personnes ou plus, il peut être difficile de trouver une connexion humaine. Je préfère plutôt le tête-à-tête, alors je vais essayer de me tourner vers quelqu’un et de lancer une conversation privée si la personne est ouverte à ça, pour mieux la connaître. Je valorise également les conversations en petits groupes, de trois à six personnes, et je pense qu’elles peuvent être de bonnes expériences de liaison et assez amusantes.
- Ne pas se cacher derrière votre téléphone. Beaucoup d’entre nous ont tendance de nos jours à utiliser nos téléphones lorsque nous sommes dans des espaces publics bondés, mais lorsque vous allez quelque part (comme dans une conférence) où il y a beaucoup de gens, c’est une grosse erreur de vous renfermer sur vous-même. Au lieu de cela, cherchez l’interaction, même si vous vous sentez mal à l’aise sur ce point. J’aime commencer par une simple question, ou parfois avec une simple blague qui détend l’ambiance.
- La pratique vous rend meilleur et plus confortable. Je ne suis certainement pas le meilleur causeur du monde, ni la personne qui parle le plus confortablement en groupe. Cependant, je suis mieux maintenant que dans le passé, parce que je me suis entraîné délibérément la dernière décennie. J’ai encore beaucoup de chemin à parcourir. Mais il est étonnant de voir les progrès que j’ai réalisés, et plus je me pratique, moins je suis nerveux.
- Se servir l’un de l’autre pour plonger plus profondément et trouver la clarté. Si vous pouvez avoir de bonnes conversations en tête-à-tête, ou même des discussions en petits groupes, défiez-vous les uns les autres pour aller plus loin dans vos luttes, défis, aspirations et objectifs de votre vie. Vous trouverez souvent beaucoup de clarté dans ces entretiens.
- Se servir l’un de l’autre pour un soutien continu. Je propose souvent de responsabiliser quelqu’un s’il dit qu’il a du mal à lutter contre une habitude. Ou si nous sommes à la fois en difficulté avec quelque chose, nous pourrions tenter de soutenir nos efforts réciproques pour surmonter la lutte dans peu de temps.
- Faire un effort pour rester en contact. Si vous créez une véritable connexion humaine, trouvez un moyen de suivre la conversation, et même de rencontrer la personne de nouveau si cela est possible. Si ce n’est pas possible, créez un rendez-vous Skype afin que vous puissiez parler en face-à-face.
Je ne prétends pas avoir toutes les réponses, ni être un expert. Je suis encore nerveux et gêné. Mais ces idées m’ont aidé, et j’espère qu’elles vous aideront aussi. Parce que les connexions simples avec des êtres humains merveilleux ont changé ma vie cette semaine, et le pouvoir d’amour de ces connexions m’a laissé complètement dévasté.
Note : cet article est une traduction de l’article The Way to Finding Powerful Human Connection de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le « je » de cet article !
Crédit Photo : Freshidea
Merci pour cet article.
Les connexions humaines sont une des richesses de la vie dont nous devrions tous être reconnaissants. Avoir la possibilité de rencontrer de nouvelles personnes, d’échanger avec elles, d’apprendre à les connaitre et de partager des sentiments est ce qui remplit la vie de beauté et de passion. C’est pour cette raison qu’il faut avoir la démarche proactive de faire face à la résistance que l’on pourrait avoir ainsi qu’à la peur du regard des autres, qui peuvent nous inciter à nous réfugier dans notre petite bulle passant à côté de beaucoup d’expériences si enrichissantes.
Ce que vous exprimer est exact..les êtres humains ont tellement à se donner en s’aimants les uns les autres pour peu qu’ils affrontent leurs ressentis leurs frustration d’un monde souvent oppressant et qui fait leur peur..pourtant il y a tant de richesses à se connecter entre nous..avec sincérité et respect, nous aspirons tous à être de bonnes personnes..
c’est intéressent ce que vous dites,et c’est le souhait de tout le monde ,mais la frustration de quelques uns et la non sincérité des autres nous fait peur.
La première fois que je me suis décidée à élargir mon cercle d’échange (j’ai une famille qui me suffisait mais un jour, chacun part faire sa vie), je me suis dit : « lances-toi ! vas-y ! Que peut-il t’arriver? La terre va s’ouvir sous toi ? Si tu ne plais pas aux autres, tant pis, tu y retourneras et peu à peu tu t’incluera ». Mon but : rejoindre un groupe que j’aimerai et qui m’apprécierai. Ma motivation : la solitude n’est pas une bonne chose. Nous sommes déjà seuls avec nous-mêmes alors pourquoi en rajouter en ignorant les autres ? Je me suis étonnée moi-même. 30 personnes et l’arme impérable : UN GRAND SOURIRE CHALEUREUX, UN GRAND BONJOUR ET J’AI FAIT LA BISE A CHACUN EN ME PRESENTANT PAR MON PETIT NOM. Je me suis dit : « ils vont me prendre pour une sans-gêne ! » Et bien non ! Ce fut le contraire. Bien sûr, je ne pouvais parler avec tout le monde au moment de la pose (je voulais suivre des cours de QI GONG)mais je m’incluais dans un groupe et je parlais comme si je connaissais ces personnes depuis toujours. A l’intérieur de moi, pas évident mais je me suis dit « zut ! La vie est courte ! Fais ce que tu as envie de faire ! FAIS CE QUE TU AS ENVIE DE FAIRE ! Le second cours, j’y suis allée le cœur léger et tout le monde est venu me faire la bise. Aujourd’hui, je me sens comme si chaque lundi, je retrouvais une famille. Je vais de droite à gauche. Quant au QI GONG ! Ce fut une révélation. Apprendre à se concentrer, à laisser derrière soi les soucis, les douleurs physiques (car j’en ai), dire adieu à la timidité, etc… est faisable grâce à ce sport chinois tout doux qui est je trouve une sorte de méditation du moment présent. Jamais je n’aurais cru qu’un jour, je sois si heureuse d’être au milieu de gens même quand parfois le moral n’y est pas. Là, c’est un peu plus difficile. On aimerait être seule pour cacher sa peine mais peu à peu… elle disparaît car vous vous laissez prendre par ce que vous êtes en train de faire. J’aime les gens. En fin de compte, c’est cela la vie. Aimer et être aimé ou apprécier et être apprécié ! Merci pour ce bel article !!!
Très belle expérience chère » Blaes »..cela me ravis le Coeur pour vous..je vais suivre votre exemple car je me sens terriblement seule pour différentes raisons qui m’ont amenées à faire un tri autour de moi..oui..hélas c un vide total que je vis depuis des mois..voir des annéesc c une souffrance terrible…il es plus que vital pour moi de me reconnecter á mes semblables…je vous souhaite pleins de belles choses..Mirra.
Il faut du courage, « se jeter à l’eau « , et de l’authenticité pour avoir de vrais échanges. Les relations entre adultes sont souvent polluées par l’intérêt qu’on trouve ou qu’on ne trouve pas dans l’autre et ça il faut faire attention. Combien de fous cela arrive til que quelqu’un commence à nous parler puis se detourne « parce que nous ne sommes pas ce qu’il attendait de nous ».
Oui chère Christine..l’être humain est polué ..malheureusement par bcp de chose en termes de relation..la pire est l’intérêt..le profit..lorsque vous avez á faire á ce genre d’individus ne vous tracasser pas..certes c parfois frustrant..mais il vaut mieux penser qu’ils ne méritent aucunement votre attention car la sincérité est primordiale pour nouer ds relations, des connexions durables et solides..pour moi je gagne bcp à ne pas fréquenter ce genre de personnes…
Bonjour ou peut on acheter le livre papier svp?