Pour devenir plus zen au quotidien

36 leçons que j’ai apprises à propos des habitudes

Note : cet article sur Les habitudes est une traduction de l’article 36 Lessons I’ve Learned About Habits de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !

HabitudesJ’ai appris ces leçons à mes dépens.

Je me suis débattu pour arrêter de fumer au début des années 2000, échouant sept fois avant de finalement réussir fin 2005. Je me suis débattu pour prendre l’habitude de faire du sport, pour changer mes horribles habitudes alimentaires, pour me réveiller plus tôt, être plus productif, me désendetter, et simplifier ma vie.

J’ai beaucoup échoué, et je le fais encore. C’est lors de ces échecs que ces leçons ont émergé de haute lutte, et donc je n’en veux pas à ces échecs. Je recommande cette attitude.

J’ai enseigné les habitudes à des milliers de personnes, en plus d’en changer des dizaines personnellement. Enseigner ce que j’ai appris aux autres m’a encore plus appris.

Et j’apprends encore. C’est la partie amusante.

Changer ses habitudes et une des compétences les plus fondamentales que vous pouvez apprendre, parce que cela vous permet de refaçonner votre vie. Refaçonner qui vous êtes. C’est vraiment un facteur de transformation.

Je partage ces leçons non pas comme des Commandements d’En-Haut, mais comme des choses que vous pourriez essayer, dans votre voyage vers le changement et l’apprentissage. Essayez-en un ou deux à la fois, pour ne pas être surchargé. Revenez à cette liste après l’avoir fait.

J’espère que cela pourra aider.

1. Quand vous faites un petit changement, votre « normalité » s’ajuste. Imaginez que vous êtes habitué à tout un ensemble de conditions. Si vous déviez beaucoup de ces conditions, vous ne serez pas à l’aise. Aller vivre dans un pays étranger dont vous ne parlez pas la langue, où vous ne connaissez personne, où vous n’êtes pas habitué à la nourriture, dont vous ne comprenez pas les coutumes, où vous n’avez pas le même genre de maison que d’habitude, etc., et cela peut être très difficile.

Mais si vous faites un seul petit changement, vous ne serez pas aussi mal à l’aise. Au bout d’un mois ou deux, vous vous adaptez à ce petit changement, et il fait alors partie des conditions auxquelles vous êtes habitué. Votre nouvelle normalité. Changer votre vie par petites étapes comme ça, un petit changement à la fois, est bien plus simple et a bien plus de chances de réussir que de faire beaucoup de gros changements en même temps. Changez graduellement votre normalité.

2. Les petits changements sont plus faciles à démarrer. Un gros changement ne nécessite pas seulement un engagement mental, mais plus de temps et d’efforts. Si vous avez déjà beaucoup de temps pris par d’autres choses, vous trouverez difficile de trouver le temps de lancer votre nouvelle habitude. Vous pourriez le faire une ou deux fois (aller à la salle de sport pendant une heure) mais cette habitude est morte avant de commencer à moins que vous fassiez un effort extraordinaire. Un petit changement – juste quelques pompes le matin, par exemple – est bien plus facile pour commencer. Vous pourriez commencer dès maintenant, au milieu de la lecture de cet article. Faire en sorte qu’il soit facile de commencer une habitude signifie que vous avez plus de chances de réellement le faire.

3. Les petits changements sont plus faciles à faire durer. Si vous commencez un gros changement (aller à la salle de sport pendant 30 minutes tous les jours !), vous pourriez être capable de commencer avec tout l’enthousiasme du débutant. Mais cet enthousiasme s’évanouit, en fonction de vos niveaux d’énergie et de sommeil, de ce qui se passe d’autre dans votre vie, des perturbations dans votre routine, etc. Et au final vous allez probablement échouer. Mais si vous faites en sorte que cette habitude soit très petite au démarrage, vous aurez bien plus de chances de la faire durer longtemps. Il est plus facile de faire durer une petite chose qu’une grande. Et la faire durer est ce qui importe.

4. Les habitudes sont liées aux déclencheurs. Quand le déclencheur survient, l’habitude suit, si cela a été fortement ancré comme une habitude. Par exemple, certaines personnes, en arrivant au travail, allument immédiatement leur ordinateur. Et puis elles font peut-être immédiatement une autre habitude après ça. Le lien habitude-déclencheur est renforcé par le nombre de répétitions.

5. Les habitudes avec des déclencheurs multiples ou variables sont plus difficiles. Si vous voulez méditer chaque matin après vous être levé et avoir bu votre verre d’eau habituel (par exemple), c’est plus facile de créer une habitude comme celle-là avec un déclencheur quotidien, que d’avoir une habitude qui nécessite soit 1) des déclencheurs variables, comme ne pas réagir avec colère quand quelqu’un vous critique (vous ne savez jamais quand ce déclencheur va se produire), ou 2) plusieurs sortes de déclencheurs, comme l’habitude de fumer, qui pourrait être déclenché par le stress ou d’autres gens qui fument, ou bien boire de l’alcool, ou un café, etc.

6. Apprenez à commencer par les types d’habitudes les plus faciles. Si vous essayez de vous attaquer à de types d’habitudes plus compliqués (comme celles avec des déclencheurs variables ou multiples, ou celles que vous n’aimez pas ou trouvez très difficiles), et que vous n’êtes pas bon pour mettre en place des habitudes, vous aurez beaucoup moins de chances de réussir. Je vous recommande fortement de faire les habitudes les plus simples d’abord, celles qui nécessitent seulement quelques minutes par jour, qui sont liées à un seul déclencheur quotidien, et que vous aimerez et trouverez faciles. À quoi bon essayer de mettre en place une habitude facile ? Eh bien, vous pourriez trouver cela plus difficile que vous le pensez, mais vous développez aussi vos compétences en matière d’habitudes, et plus important encore, vous développez votre confiance en vous.

7. Développez votre confiance en vous. Ce qui me manquait avant de devenir meilleur dans le changement d’habitudes était la confiance dans le fait que j’allais me tenir à cette habitude. Pourquoi ? Parce que j’avais échoué tellement souvent par le passé, je me permettais de briser les promesses que je m’étais faites parce que c’était plus facile que de tenir mes promesses. C’est comme si une autre personne vous mentait constamment ; vous ne feriez plus confiance à cette personne. C’est aussi vrai pour les promesses que vous vous faites. Et la solution est la même ; bâtir cette confiance lentement, avec de petites promesses et de petites victoires. Cela prend du temps. Mais on peut considérer que c’est la chose la plus importante que vous puissiez faire.

8. Les changements progressifs s’accumulent pour devenir de gros changements. Cela pourrait sembler avoir du sens en surface, mais je ne pense pas que la plupart des gens en ressentent la vérité profonde. Nous voulons que tous nos changements soient immédiats. Nous ne pouvons clairement pas nous forcer à abandonner quelques-uns de ces changements pendant quelques temps, pour nous concentrer sur un seul, parce qu’alors nous n’obtiendrions pas ce que nous voulons, dès maintenant. J’ai vu cela tellement de fois ; les gens veulent faire 10 changements à la fois, et ils ne peuvent pas en choisir un seul sur lequel se concentrer.

Mais faire beaucoup de changements en même temps, ou de gros changements, signifie que vous avez moins de chances de réussir. Alors que si vous vous tenez à de petits changements, vous verrez de supers changements à long-terme. Essayez d’apporter de petits changements à votre alimentation et à vos niveaux d’activité – année après année, vous serez bien plus mince qu’avant. Essayez d’apprendre un petit quelque chose à la fois – si vous pouvez en faire une habitude et vous y tenir, vous y serez meilleur en l’espace de six mois. C’est ce que j’ai vu dans ma vie, et cela a eu une portée spectaculaire.

9. Peu importe sur quel changement vous vous concentrez en premier. Nous ne sommes pas là-dedans pour jouer vite fait, nous sommes là pour une longue partie. Cela peut être difficile de découvrir quel changement faire dans l’immédiat, parce que cela implique d’abandonner beaucoup d’autres changements importants. Et j’ai vu des gens se tourmenter quant au changement à faire en premier, parce qu’ils pensent que l’ordre est important. Évidemment, il serait peut-être optimal d’apprendre d’abord la méditation, avant de faire des changements alimentaires, mais vous savez ce qui n’est pas optimal ? Ne pas faire de changements. Sur le long terme, si vous choisissez un petit changement à la fois, vous aurez mis en place toutes les habitudes importantes. Donc honnêtement, choisissez simplement celle que vous vous sentez le plus de faire, celle que vous apprécierez le plus.

10. Les niveaux d’énergie et de sommeil comptent énormément. J’ai récemment écrit sur le sujet, mais si vous êtes privé de sommeil, vous serez fatigué et aurez peu d’énergie à concentrer sur vos changements d’habitudes. Ca passe quand vous avez beaucoup d’enthousiasme envers votre nouvelle habitude, mais au moment où les choses commencent à se corser, vous allez zapper cette habitude parce que vous n’aurez pas la volonté de surmonter cette période d’inconfort. Le sommeil est important.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Les meilleures astuces pour se motiver - 16

11. Gérer les perturbations dans votre routine est une compétence à apprendre. Une des causes les plus communes d’échec d’une habitude est la perturbation de votre routine – partir en voyage, avoir un gros projet au travail qui nécessite que vous restiez travailler tard, recevoir des invités, attraper froid. Ce genre de changements change vos routines normales, ce qui a quelques effets sur l’habitude que vous mettez en place : 1) le déclencheur pourrait ne pas survenir (si vous êtes malade vous pourriez ne pas vous lever et prendre votre douche, par exemple, si la douche est un déclencheur pour vous), et 2) vous pourriez être tellement occupé/fatigué que vous n’avez pas le temps/l’énergie de faire cette habitude.

Alors comment gérer cet obstacle ? En l’anticipant. Sachez ce qui va arriver (oui, tout le monde voit sa routine perturbée). Prévoyez soit de faire une pause quand vous voyagez (par exemple), soit d’avoir un nouveau déclencheur pendant que le déclencheur normal est temporairement perturbé. Ce genre d’anticipation et de prévision est une compétence que vous pouvez apprendre, et cette compétence vous rend meilleurs pour créer de nouvelles habitudes.

12. Réfléchissez à l’avance pour éviter les obstacles prévisibles. À côté des perturbations dans votre routine, il y a d’autres choses que vous pouvez anticiper. Par exemple, si vous changez d’habitudes alimentaires (disons, plus de sucre) et que vous allez au restaurant avec des amis ou à une soirée d’anniversaire, qu’allez-vous manger ? Quelle sera votre stratégie s’il y a des aliments sucrés (car il y en aura) ? Si vous oubliez ce point et que vous attendez que cela arrive, vous ne serez pas préparé et vous aurez moins de chances de vous tenir à votre habitude. Comment et où allez-vous faire du sport pendant que vous voyagez ? Anticipez et préparez-le.

13. Surveillez votre discours intérieur. Nous nous parlons tous. Ce n’est simplement pas toujours évident, parce que ce discours intérieur se déroule au fond de notre crâne, sans qu’on le remarque la plupart du temps. C’est normal, mais quand le discours intérieur est négatif, cela peut véritablement ruiner un changement d’habitude. Si notre discours intérieur est une suite de choses comme « C’est trop dur, je ne peux pas y arriver, pourquoi est-ce que je me fais souffrir comme ça, ce n’est pas grave de tricher un peu, ce n’est pas grave d’abandonner, c’est trop dur, je déteste ça… » vous devez le remarquer, ou alors vous aurez toutes les chances d’échouer. Vous devez devenir conscient de ce que vous vous dites, et reconnaître que ce n’est pas vrai. Puis vous dire des choses positives. C’est une compétence et une habitude-clés.

14. Devenez bon pour observer vos envies mais ne pas les suivre. Quand vous voyez monter une envie de fumer, ou de manger tout un paquet de chips, ou de ne pas méditer, ou de procrastiner, ou de ne pas aller courir le matin… vous pouvez faire une pause et l’observer mais ne pas suivre cette envie. Généralement vous ne remarquez pas que cette envie est là, et vous la suivez simplement. Mais vous pouvez l’observer, et ne pas agir. Vous pouvez vous laisser le choix. Au moment où vous l’observez, allez chercher au fond de vous pour trouver les motivations qui vous poussent.

15. Ayez de puissantes motivations. C’est facile de dire « Évidemment, j’adorerais apprendre la programmation ! » Cela sonne bien. Mais quelque chose qui sonne bien ne va pas tenir quand les choses vont se corser. Vous avez besoin d’une motivation très forte ; vouloir être en meilleure santé pour ne pas souffrir autant, vouloir créer une bonne vie pour vos enfants, vouloir aider les gens dans le besoin. Le fait que ça paraisse sympa n’est pas une bonne motivation, mais se sentir fort et augmenter son pouvoir en est une. Souvenez-vous-en quand les choses deviennent difficiles.

16. Servezvous de la responsabilité pour créer des boucles de réactions positives et négatives. Les boucles de réactions vous aident à tenir la direction d’une habitude assez longtemps pour qu’elle s’installe en tant qu’habitude… ou vous aident à vous éloigner de cette habitude. Le sucre et les drogues provoquent des boucles de réactions qui sont bonnes pour prendre l’habitude (vous tirez du plaisir de cette habitude, vous souffrez si vous ne le faites pas), tandis que l’exercice génère souvent des boucles de réactions négatives (c’est difficile de faire cette habitude, plus plaisant de regarder la télé et de sauter cette habitude).

Cependant, nous pouvons rediriger ces boucles de réactions, et rendre des comptes est un des meilleurs moyens de le faire. Si vous allez retrouver un ami à 6 heures du matin pour aller courir, vous vous sentirez vraiment mal si vous n’y allez pas, et vous vous sentirez bien d’aller courir avec votre ami et de profiter de la conversation. Boum. Nouvelle boucle de réactions. Il en va de même quand vous bloguez à propos de votre habitude devant un public, ou que vous rejoignez un groupe de soutien.

17. Les défis fonctionnent vraiment bien. Les défis à court terme, 2 à 6 semaines, peuvent vraiment être motivants. Cela peut être un défi entre deux personnes (vous et un ami), ou un défi de groupe. C’est une forme de responsabilité qui est amusante et, là encore, remanie la boucle de réactions de façon positive. Des exemples de défis : pas de sucre pendant un mois, faire du sport tous les jours pendant 21 jours, tenir un régime pendant 6 semaines, etc.

18. Les exceptions n’apportent que plus d’exceptions. Il est très facile de justifier le fait de ne pas tenir votre nouvelle habitude (ou de continuer l’ancienne habitude que vous essayez d’arrêter) en disant « Juste une fois, ça ne fera pas de mal. » Sauf que ça le fera, parce que maintenant vous ne vous faites pas réellement confiance pour tenir la promesse que vous vous êtes faite. Il est bien plus efficace de ne pas faire d’exceptions – attrapez-vous en train d’y penser et d’essayer de vous justifier, et souvenez-vous de vos motivations. Quand j’ai arrêté de fumer, je me suis dit « plus jamais une bouffée ».

19. L’habitude est une récompense, pas une corvée. Ajouter des récompenses supplémentaires peut être un moyen utile d’avoir un bon retour en faisant l’habitude, mais la meilleure récompense possible est interne. La récompense, c’est le fait de faire cette habitude. Votre récompense est alors immédiate, pas différée. Par exemple, si vous pensez que faire de l’exercice craint, vous avez un mauvais retour en faisant cette habitude ; vous ne la tiendrez pas très longtemps.

Mais si vous pouvez trouver des moyens d’apprécier l’exercice (le faire avec un ami, voir les aspects plaisants de l’exercice, faire un sport que vous aimez, aller faire de l’escalade là où la vue est magnifique, etc.) alors vous avez un retour positif en faisant cette habitude. Changez votre façon de penser – l’habitude est agréable, une récompense en soi, une façon de vous occuper de vous-même. Ne voyez pas cela comme une corvée que vous avez besoin de faire, ou vous l’éviterez.

20. Beaucoup d’habitudes en même temps signifie que vous allez probablement échouer. Lancez-vous et faites une expérience : faites 5 nouvelles habitudes en même temps. Voyez le succès que vous en tirez. Puis n’essayez qu’une seule habitude, et voyez combien de temps vous vous y tenez. Dans mes expériences, une seule habitude est bien plus couronnée de succès que deux à la fois, et exponentiellement plus que 5 ou 10 habitudes à la fois.

21. Reconnaissez les moments où vous êtes distrait. Au début, nous pouvons être très concentrés sur une nouvelle habitude, et avoir beaucoup d’énergie à y mettre. Mais d’autres choses peuvent survenir et nous pourrions trouver un nouveau joujou brillant sur lequel nous exciter, et rapidement l’ancien changement d’habitude passe à la trappe. Cela m’est arrivé de nombreuses fois. Maintenant, je ne dis pas qu’une habitude doit occuper tout votre esprit et votre temps libre. Ce n’est pas sain non plus. Mais vous devriez être capable de vous concentrer dessus pendant une petite quantité de temps chaque jour, et quand même l’apprécier et avoir hâte de le faire. Si cela se dissipe, réexaminez votre motivation et vos priorités, et balancez cette habitude ou reconcentrez-vous.

22. Un blog est un outil fantastique. Comme je l’ai dit, la responsabilité fait une énorme différence dans les boucles de réactions de votre habitude. Bloguer est une super façon d’avoir une responsabilité. Et en partageant ce que vous faites et ce que vous apprenez, vous êtes forcé de réfléchir sur votre habitude, ce qui fait de ce que vous apprenez sur cette habitude et sur vous-même une expérience bien plus profonde.

23. L’échec est un outil d’apprentissage. Vous échouerez dans vos tentatives de mises en place d’habitudes, c’est obligatoire. Mais au lieu de voir cela comme votre échec en tant que personne (ce qui n’est pas le cas), voyez cela comme un moyen d’apprendre sur vous-même et votre changement d’habitude. Chaque personne est différente ; ce qui fonctionne pour moi ne fonctionnera pas nécessairement pour vous. Et vous ne le saurez pas jusqu’à ce que vous essayiez et échouiez. Quand vous échouez, vous apprenez quelque chose de nouveau, et cela vous aide à devenir meilleur.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Les meilleures astuces pour se motiver - 20

24. Savoir comment gérer l’échec est la clé. Quand les gens échouent, ils se sentent mal personnellement et ils abandonnent. C’est la raison pour laquelle ils ont tant de mal à changer d’habitudes. Si à la place ils se relevaient et réessayaient, peut-être avec un ajustement dans leur méthode (une nouvelle prise de responsabilité, par exemple), ils auraient évidemment bien plus de chances de réussir. Les gens qui réussissent dans leurs habitudes ne sont pas des gens qui n’échouent jamais – ce sont des gens qui continuent après avoir échoué. Lisez en plus cet article qui montre les 5 piliers pour être sûr de réussir ses projets

25. S’adapter ou mourir. Dans le même ordre d’idées, changer d’habitudes c’est apprendre à s’adapter. Un nouveau travail ? Cela va changer des choses, donc vous allez devoir adapter votre habitude. Vous avez manqué quelques jours ? Trouver ce qui ne va pas et adaptez. L’habitude n’est pas plaisante ? Trouvez un nouveau moyen de la rendre plaisante. Votre discours intérieur sabote votre changement d’habitudes ? Concentrez-vous sur le fait de devenir conscient de votre discours intérieur pour pouvoir résoudre ce problème. Adaptez, adaptez, adaptez.

26. Engagez des soutiens. Vers qui vous tournerez-vous quand les choses deviendront difficiles ? Quand vous aurez besoin d’encouragements ? Quand vous échouerez ? Ayez un soutien amical – j’en avais un quand j’ai arrêté de fumer, et je m’en suis aussi servi en d’autres occasions. Si vous démarrer sans soutien, et que vous échouez, ce n’est pas grave ; adaptez-vous en trouvant quelqu’un pour vous aider. Cela pourrait être votre conjoint(e), votre meilleur(e) ami(e), un parent, un membre de la famille, ou un collègue. Ou peut-être que vous pouvez trouver un groupe de support en ligne. Cela fait une grande différence.

27. Vous vous limitez. Très souvent je suggère aux gens d’abandonner des choses comme le fromage, le sucre ou la bière, au moins pendant un temps. Ils répondent : « Je ne pourrais jamais abandonner le fromage ! »(ou la viande, ou les sucreries, etc.) Eh bien, c’est vrai si vous le croyez. Cependant, j’ai appris que nous pensons souvent que nous ne pouvons pas faire quelque chose alors que nous le pouvons vraiment. J’ai récemment parlé à quelqu’un qui était absolument sûr qu’il ne pouvait pas abandonner les pâtisseries. Il se limitait avec cette croyance. Nous le faisons tous dans une certaine mesure – mais si vous pouvez examiner vos croyances et avoir envie de les tester, vous trouverez souvent qu’elles ne sont pas vraies.

28. Faites que votre environnement vous pousse à réussir. Si vous vous apprêtez à abandonner les sucreries, débarrassez-vous de toutes les sucreries dans votre maison. Demandez à votre épouse de vous soutenir en ne faisant pas de gâteaux ou en n’achetant pas de sucreries pendant un certain temps. Dites à vos amis que vous ne mangez pas de sucreries et dites-leur de vous soutenir. Oui, cela demande que les autres fassent des ajustements, mais si vous demandez gentiment leur aide, souvent ils seront contents de vous aider. Mais le truc, c’est de trouver des moyens de créer un environnement qui vous donnera des chances de réussir. Mettez en place de la responsabilité, des rappels, du soutien, moins de tentations et de distractions, etc.

29. Lacez simplement vos chaussures et passez la porte. Rapetissez la barrière à l’entrée de votre habitude. Si je dois aller courir, souvent que je vais penser à quel point c’est difficile, au temps que cela va prendre, au froid qu’il fait dehors, etc., et je vais me trouver des excuses et ne pas le faire. Mais quand ma règle est « Lace simplement tes chaussures et passe la porte », c’est tellement facile qu’il est dur de dire non. C’est mon fonctionnement de base. Aussi facile que possible. Une fois que j’ai passé la porte, je suis invariablement content d’avoir commencé et que les choses se passent bien. Pour méditer, posez simplement vos fesses sur un coussin. Pour écrire, ouvrez simplement votre programme d’écriture et écrivez une phrase.

30. Prévoyez vos interruptions. Si vous allez voyager et vous savez que vous n’allez pas pouvoir tenir votre habitude, par exemple, définissez à l’avance les dates d’interruption de votre habitude, au lieu de la laisser glisser et de penser que vous avez échoué. Et ayez une date où vous allez vous y remettre, et définissez un rappel pour ne pas oublier. Cela va empêcher un événement prévu de faire complètement dérailler votre changement d’habitude.

31. Les habitudes sont situationnelles. Une habitude est liée à un déclencheur, mais en réalité, le déclencheur est un environnement. Donc si votre déclencheur est votre douche matinale, c’est super, mais ce n’est pas la douche en elle-même. Le déclencheur, c’est de prendre votre douche chez vous, d’en sortir, de voir quelque chose dans votre salle de bains qui d’une façon ou d’une autre déclenche l’envie d’aller méditer (ou quelque habitude que vous ayez).

Donc si vous prenez une douche dans une autre salle de bains, ou dans un hôtel, le déclencheur n’arrive pas. Il en va de même si vous recevez un appel en sortant de la douche, ou si votre femme vient vous faire un câlin, les deux interrompant le déclencheur. De toute façon, il n’y a pas grand-chose que vous puissiez faire avec cette info, étant donné que vous ne pouvez pas contrôler toutes les choses de votre environnement, mais être conscient des changements subtils d’environnement qui affectent votre habitude peut vous aider à comprendre ce qui se passe.

32. Apprenez à pallier d’autres façons. Souvent vos mauvaises habitudes sont des façons de pallier un besoin réel – comme avoir besoin de pallier le stress, le fait que vous vous sentiez mal, ou une embrouille avec un être cher. Le besoin de pallier ces choses ne disparaîtra pas, et une aussi mauvaise habitude devient une béquille. Vous pouvez trouver d’autres moyens palliatifs plus sains, pour ne plus avoir besoin de cette béquille. Lisez-en plus ici.

33. Soyez gentil avec vous-même. Vous échouerez, et vous pouvez être dur avec vous-même, vous sentir coupable et penser que vous êtes vraiment nul. Cela n’aidera pas du tout. Être gentil avec vous-même est une bonne compétence, si vous la faites aller de pair avec un ajustement qui vous permet d’améliorer votre méthode de mise en place d’habitude. Pour être gentil avec vous-même : souvenez-vous à quel point c’est difficile d’être heureux, et que vous luttez pour trouver le bonheur malgré les choses qui vous causent du stress, de la frustration, de la colère, de l’irritation et de la déception. C’est difficile. Ayez de l’empathie pour vous-même. Ayez de la compréhension et de la compassion. Cela vous aidera pour vous adapter et réessayer.

34. La perfection est l’ennemi. Souvent les gens s’efforcent d’atteindre la perfection, mais cela se met sur la route de leurs progrès. Les progrès sont bien plus importants que la perfection. S’il se trouve que vous ne commencez pas une habitude parce que vous voulez les circonstances parfaites, ou que vous ne méditez pas parce que vous voulez le moment ou l’endroit parfaits, ou que vous ne voulez pas écrire parce que vous voulez l’outil parfait, ou que vous n’êtes pas heureux parce que vous n’avez pas été parfait dans votre habitude : balancez vos attentes et faites simplement votre habitude.

35. Un partenaire d’entraînement fonctionne à merveille. Pour le sport, la méthode la plus efficace pour moi est d’avoir un partenaire d’entraînement. C’est vrai que j’aille à la salle de sport, que je participe à un Crossfit ou à un cours de yoga, que j’aille courir ou faire une randonnée. Quand je n’ai pas de partenaire d’entraînement, ma fréquence d’entraînement peut souvent chuter. Ce concept peut être appliqué à n’importe quelle habitude avec laquelle vous luttez.

36. Les changements d’habitudes sont des outils d’autodidaxie. Les changements d’habitudes ne sont pas seulement des moyens d’ajouter un nouveau truc dans votre vie. Ce sont des outils pour apprendre sur vous-même. Par le changement d’habitudes, vous apprenez à propos de ce qui vous motive, de votre discours intérieur et de la rationalisation, à propos des envies, à propos des récompenses internes et externes, à propos des faiblesses et de la gentillesse, à propos des progrès et de la responsabilisation. Vous pouvez apprendre davantage sur vous-même avec quelques mois de changements d’habitudes que vous ne l’avez fait ces 10 dernières années, si vous y faites attention. Et de cette façon, le changement d’habitudes est un processus extrêmement gratifiant, quel qu’en soit le résultat.

 

Une traduction de l’article 36 Lessons I’ve Learned About Habits de Léo Babauta

Crédits photo : © Elnur – Fotolia.com

2 commentaires
  1. Bonjour,
    j’en ajouterais une 37e : lire régulièrement un billet de blog énergisant tel que celui-ci.
    Merci Olivier pour ces partages. Je suis abonnée à ce blog depuis un peu plus d’un an et je mesure ô combien cette nourriture spirituelle lumineuse offre de bienfaits. Merci merci merci et longue vie au blog « Habitudes zen » !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bienvenue sur Habitudes Zen, qui propose quelques uns des meilleurs articles du blog Zen Habits de Leo Babauta, traduits en Français par votre serviteur, avec sa permission, plus quelques articles personnels.