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Que vous souhaitiez faire plus d’exercices physiques, méditer, écrire tous les jours, vous désendetter ou mettre de l’ordre dans vos affaires, il n’est pas chose facile d’adopter une nouvelle habitude.
Les étapes elles-mêmes peuvent être d’une simplicité trompeuse : choisir une habitude, commencer petit à petit et se rappeler de la pratiquer tous les jours.
Cependant, ce n’est pas toujours aussi facile. Il y a un certain nombre de forces qui peuvent entraver le processus :
- Nos proches créent une résistance à la nouvelle habitude.
- Notre environnement lui-même crée de la résistance (les distractions d’Internet par exemple peuvent nous empêcher d’écrire des articles).
- Nous oublions.
- Une crise ou une autre perturbation survient dans notre vie de façon inattendue.
Tout cela est déjà bien difficile, mais il y a un obstacle encore plus important qui s’oppose à l’adoption de n’importe quelle nouvelle habitude.
Notre plus grand obstacle, c’est nous-mêmes.
Je suppose que cela ne vous surprend pas tellement. Nous avons déjà abandonné plusieurs fois des habitudes parce que nous :
1. sommes occupés.
2. cédons à la procrastination parce que nous sommes fatigués ou que nous n’avons simplement pas envie de faire ce qu’il faut.
3. nous laissons distraire par nos dépendances.
4. avons peur de l’échec.
5. n’aimons pas l’inconfort lié à la tâche.
Nous sommes notre plus grand obstacle aux nouvelles habitudes que nous voulons créer dans notre vie.
La raison principale, c’est que nous trouvons toutes sortes d’objections.
Et puis nous écoutons ces objections.
Nous refusons de nous lever tôt pour écrire parce que nous sommes fatigués. La fatigue est l’une des objections les plus importantes que nous utilisons.
Nous refusons de faire du yoga ou de nous entrainer parce que c’est difficile et nous n’en avons pas envie en ce moment.
Nous préférons manipuler nos téléphones.
La procrastination constitue aussi l’une de nos plus importantes objections, étant donné qu’il est plus facile de s’adonner à des distractions que d’avoir à affronter l’inconfort.
Nous nous opposons à la difficulté qu’il y a dans les études parce que cela nous donne l’impression d’être des perdants étant donné que nous ne savons pas ce que nous faisons. Ce sentiment d’incertitude est une autre objection de taille.
Nous nous opposons à la pratique quotidienne, parce qu’elle est contraignante. Cela semble quelque peu inutile de s’entrainer sans aboutir à quoi que ce soit de concret. Cela ne fonctionne pas.
Nous nous opposons à l’inconfort, à l’incertitude, au fait d’être submergés, d’avoir à faire quelque chose régulièrement, de ne pas pouvoir rester dans notre zone de confort. Nous voulons être en mesure de nous récompenser quand nous le voulons.
Comment surmonter ces objections ? Comment surmonter les obstacles venant de nous-mêmes ? Examinons quelques idées.
Surmonter nos propres objections
Il n’y a peut-être pas qu’une seule réponse à cet obstacle. J’ai interviewé Gretchen Rubin dans le cadre de l’un de mes nouveaux cours (elle a écrit un nouveau livre incroyable, The Four Tendencies, sur ce sujet même) et sa théorie est que les gens se comportent différemment en fonction de la façon dont ils répondent aux attentes ; leurs propres attentes et celles des autres.
Ainsi, la bonne réponse pour moi n’est peut-être pas la bonne réponse pour vous.
Examinons quelques approches différentes — je vous suggère d’en essayer une et de voir si elle est efficace. Faites l’expérience !
Avoir des réponses aux objections
Si nous avons un ensemble d’objections communes qui nous empêchent d’adopter une certaine habitude, alors nous pouvons prévoir nos réponses au lieu de croire aveuglément au raisonnement que nous utilisons habituellement.
Voici quelques objections courantes, avec des exemples de la façon dont vous pourriez envisager d’y répondre :
1. Je suis fatigué (ou je n’en ai pas envie).
Réponse : Levez-vous et exercez-vous pendant un court laps de temps. Vous n’êtes pas tenu de vous exercer pendant un long moment. Si vous pouvez travailler pendant une minute (ou écrire juste un paragraphe), vous pouvez déjà considérer cela comme une victoire pour aujourd’hui.
2. Pourquoi devrais-je m’engager dans cette voie ?
Réponse : C’est un cadeau pour vous-même. Adopter cette habitude est une façon aimante de rendre votre vie meilleure, tandis que vous en détourner est une habitude nuisible. Voyez la déliciosité de cette expérience !
3. Vous méritez une pause ou une récompense.
Réponse : Faites une pause juste après avoir travaillé pendant une minute. Ou… faites de cette pause votre récompense !
4. Je le ferai dans une minute (ou « Une minute d’arrêt ne me fera pas de mal »).
Réponse : Vous savez bien que ce raisonnement est faux. N’écoutez pas les mensonges que vous vous dites quand vous êtes fatigué ou effrayé. Dites-vous plutôt que mettre en pratique l’habitude pendant une minute ne vous fera pas de mal ; ou que remettre à plus tard une activité que vous essayez d’arrêter (cesser de fumer par exemple) ne vous fera pas de mal.
5. C’est effrayant et énervant, parce que je ne sais pas ce que je fais.
Réponse : Oui, l’incertitude est effrayante ! Et pourtant, toutes les bonnes choses dans votre vie aujourd’hui sont le résultat des incertitudes dans lesquelles vous avez plongé. Alors, voyez cette incertitude comme une chose à savourer, parce que c’est à ce niveau que vous apprenez, grandissez et vous améliorez. Apprenez à vous y épanouir !
6. C’est dur, je le ferai plus tard.
Réponse : Accomplissez une petite partie de cette tâche difficile. Ensuite, adonnez-vous à votre distraction préférée. Changez l’ordre des choses et les choses s’amélioreront considérablement dans votre vie.
Bien sûr, les réponses ci-dessus ne seront pas nécessairement les meilleures pour vous… alors, déterminez lesquelles sont efficaces pour vous.
Configurer votre environnement pour la nouvelle habitude
Si le fait d’avoir des réponses à vos objections ne fonctionne pas, vous pouvez créer un environnement plus propice au succès dans l’adoption de vos habitudes lorsque vous vous sentez bien et optimiste.
Voici quelques idées pour vous aider :
- Débarrassez-vous de vos distractions. Faites en sorte qu’elles soient difficiles à atteindre.
- Faites de l’option la plus pratique votre meilleure option. Mettez les collations saines là où vous pouvez les voir et faites en sorte de devoir vous rendre en voiture au magasin avant d’accéder à de la malbouffe.
- Dites aux autres personnes dans votre maison/bureau que vous n’allez pas faire une chose (ne pas aller sur Facebook, ne pas manger de bonbons, etc.). Dites-leur que s’ils vous surprennent en train de le faire, vous leur devrez 50 $.
- Demandez à d’autres personnes de se joindre à vous dans un défi.
- Mettez des rappels ou des sources d’inspiration partout.
- Remplissez votre flux Instagram ou Twitter de choses qui vous inspirent et non qui vous poussent à la distraction.
- Demandez aux autres de vous encourager à atteindre votre objectif chaque fois qu’ils vous voient.
- Installez votre tapis de yoga, votre coussin de méditation ; organisez votre espace de rédaction ou de couture de façon à ce que vous puissiez facilement plonger dans votre nouvelle habitude.
Encore une fois, ce qui est efficace pour une personne ne le sera pas forcément pour les autres, alors faites des expériences !
Trouver la liberté
Certaines personnes ne donnent pas vraiment le meilleur d’elles-mêmes lorsqu’elles sont contraintes ou lorsqu’on les oblige à faire une chose encore et encore. Si c’est votre cas, alors trouvez la liberté dans l’activité.
Pourquoi manger du brocoli et du chou frisé ?
Si vous vous dites qu’il s’agit d’une chose que votre mère vous oblige à manger, vous pourriez détester cela. Par contre, si vous découvrez la déliciosité des aliments frais, sains et entiers, cela pourrait constituer pour vous un choix merveilleux. Si vous pensez à la liberté qu’il vous donne d’être en bonne santé, fort, en forme et capable de faire toutes sortes d’activités de plein air, alors vous commencerez à voir le chou frisé comme un aliment qui vous rend plus fort.
Pourquoi arrêter de fumer ?
Plutôt que de penser qu’il s’agit d’une restriction, voyez cela comme la liberté de ne pas avoir à acheter des cigarettes, la liberté financière, la liberté de ne pas être lié à une habitude onéreuse pour le reste de votre vie, la liberté de ne pas tomber gravement malade à cause du tabagisme (ce qui serait absolument malheureux pour vous et vos proches).
Pourquoi s’assoir tous les jours pour écrire votre livre ? Voyez cela comme la liberté d’être à l’abri de la procrastination et de la distraction, la liberté de pouvoir s’exprimer, la liberté de pouvoir finalement créer alors que vous avez passé beaucoup de temps à fuir.
Trouvez la déliciosité, la guérison, la liberté, le plaisir et bientôt, vous ne serez plus votre plus grand obstacle, mais plutôt votre plus grand supporter.
Article original écrit par Léo Babauta.
Adopter une nouvelle habitude est un beau défi pour se reconnecter avec soi. De nombreuses personnes se laissent aller à suivre une tendance (suivre un régime miracle ou faire du crossfit parce que c’est à la mode !) plutôt que d’écouter leur cœur et leurs propres besoins.