Bienvenue sur Habitudes Zen ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Habitudes Zen ! Comme ce n'est pas la première fois que vous visitez le blog, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Cet article invité a été écrit par Coralie Thomas du blog tupeuxlefaire.com
Nous connaissons tous, à un moment ou à un autre de notre vie, des difficultés à réussir ce qui nous tient à cœur. Les obstacles sont là pour nous indiquer ce que nous devons changer au niveau de notre état d’esprit et de nos comportements.
L’échec est le révélateur d’une pensée incompatible avec notre souhait – dont nous n’avons pas conscience -. Alors, comment la découvrir pour la maîtriser ? Voyons tout d’abord le processus de matérialisation de nos pensées.
Apprendre à maîtriser ses pensées: Comment se fabrique une réussite ou un échec ?
Toute réalisation part de nos pensées. Nos pensées se traduisent ensuite en émotions qui, elles, stimulent nos actions.
Pensées -> émotions -> actions
Prenons une image :
Nous sommes comme un véhicule. Nos pensées apportent la destination. Et nos émotions sont notre carburant. Nos actions font notre chemin, nos expériences.
Lorsque nos pensées sont en accord avec ce que nous voulons, nous réussissons.
Lorsque nos pensées se contredisent, nous échouons même si notre volonté est forte. Ce qui signifie que nous n’avons pas conscience de toutes nos pensées (car nous échouons rarement de manière délibérée !).
Apprendre à maîtriser ses pensées: Découvrir l’origine et la nature de nos pensées (ou croyances)
Commençons par nous situer : nous émettons environ 60.000 pensées par jour. 95% d’entre elles sont les mêmes que la vieille (nos pensées restent en moyenne trois jours dans notre esprit). 80 % d’entre elles sont négatives lorsque nous n’avons pas appris à les maîtriser. Notre attention se porte en effet par défaut sur nos besoins primaires et ce que nous avons à résoudre. L’idée de manque ou d’insécurité (qui menace notre survie) mobilise ainsi plus l’attention que celle des ressources que nous possédons par exemple.
Source : Dr Daniel G. Amen (psychiatre américain et auteur de nombreux ouvrages.)
Précisons qu’il n’y a pas de différence entre pensée et croyance. Une croyance est une pensée, une idée, une opinion, une valeur, une conviction, un principe, un préjugé, un point de vue, etc. En réalité, tout ce que nous pensons est « croyance ».
- Nos pensées quotidiennes trouvent leur origine dans nos croyances ancrées et les influences que nous recevons chaque jour (entourage familial, professionnel, informations, publicités, réseaux sociaux, tout ce que nous voyons, lisons, entendons, percevons, etc.).
Ainsi, 90% de nos pensées quotidiennes ne nous appartiennent pas. Nous ne les choisissons pas. Elles proviennent de ce que nous recevons (informations, publicités, questions, dialogue, problématiques) ou de nos croyances plus anciennes.
- Nos pensées les plus ancrées viennent de notre éducation, notre environnement familial, culturel, social, religieux. À la naissance notre esprit est vierge de pensées, nous apprenons tout de notre environnement.
Voici quelques exemples : «Les gens riches ont forcément volé ou exploité quelqu’un d’autre», « Il n’y a pas assez de nourriture pour tout le monde sur la planète », «Ne dis pas ce que tu veux, c’est mal poli ». « Ne dis pas ce que tu ressens, ça ne se fait pas », « Tiens-toi bien si tu veux être une personne respectable ».
- Viennent ensuite les croyances que nous interprétons de nos expériences, là aussi sans recul ni conscience.
« Je n’ai pas réussi à faire ce que m’a demandé mon grand-père, je ne suis pas capable de… », « Je n’ai pas eu de bon point alors que j’ai réussi l’exercice, je ne mérite pas de… », « Mon frère est le préféré de mes parents, je ne suis pas digne de leur amour», «J’ai perdu à ce jeu, je n’ai pas de chance », « J’ai de mauvais résultats scolaires, je ne suis pas assez intelligent ».
Toutes les croyances que nous apprenons inconsciemment (lorsque nous n’avons pas de discernement) ainsi que les pensées qui sont très répétées s’enracinent en nous et deviennent notre vérité malgré nous.
C’est ce que prouve notamment le principe de la publicité. La répétition d’informations conditionne nos comportements d’achat. Si elle ne marchait pas, les milliards investis chaque année ne le seraient pas.
Quelles sont les incidences sur ce que nous vivons ?
Lorsque nous échouons ou quand nous ne vivons pas ce à quoi nous aspirons, c’est parce que nous hébergeons, à notre insu, des croyances qui s’opposent entre elles et/ou à ce que nous voulons vraiment.
Ce que nous croyons, nous le vivons et ce que nous vivons renforce nos croyances.
Exemple : je crois que je n’ai pas de chance. À chaque fois qu’il m’arrive une « tuile », je confirme ma croyance «Ah, je n’ai vraiment pas de chance ! »). Je l’entretiens et la renforce. C’est donc un cercle vicieux.
Nos croyances limitantes agissent comme un conditionnement. Elles nous gouvernent. Des croyances réductrices engendrent d’autres croyances limitantes qui s’entassent en couches successives (d’où l’expression « en tenir une couche » !)
Enfin, tous ces exemples mettent en exergue le point commun et l’origine des croyances erronées : le manque de conscience (connaissance, recul, discernement).
Seuls l’échec et les problèmes nous obligent à remettre en question nos pensées. Nous n’avons pas le choix pour trouver des solutions durables. Nous avons cependant un pouvoir d’action avant d’en arriver aux problèmes.
Comment changer et maîtriser nos pensées/croyances ?
Apprendre à maîtriser ses pensées: Au quotidien :
- Nous pouvons choisir une grande partie des influences que nous recevons. Il n’y a que nous qui puissions choisir de lire telle chose, de regarder tel programme, film ou d’écouter telle émission. Nous pouvons aussi tout simplement limiter leur utilisation. Pour la publicité, c’est plus difficile, elle est partout ! Nous verrons plus loin comment apprendre à se concentrer sur ce qui nous nourrit.
- Également, nous pouvons choisir notre entourage (s’éloigner des gens négatifs, pessimistes).
- Nous pouvons choisir de manière délibérée des pensées-croyances positives en nous réveillant le matin pour qu’elles orientent notre état d’esprit pour la journée. Celles-ci ont la faculté d’élever notre énergie jusqu’à entrer dans un cercle vertueux lorsque nous les utilisons régulièrement. Elles peuvent être une véritable aide pour désactiver nos croyances négatives très ancrées.
Les pensées positives ont aussi une incidence sur notre système hormonal. C’est ce que nous apprennent aujourd’hui les neurosciences. Nos pensées ont un impact sur notre système nerveux et hormonal. Elles nous font secréter de la dopamine (stimulante) et de la sérotonine (apaisante). Les différents systèmes (nerveux, lymphatique, immunitaire) étant reliés entre eux, c’est notre état général qui en bénéficie.
En général : Apprendre à maîtriser ses pensées
En tant qu’adulte responsable, nous devrions remettre en question nos croyances (culturelles, sociales, religieuses, familiales) et choisir celles qui nous conviennent. C’est ce que l’on apprend trop superficiellement dans les cours de philosophie en terminale française. Pour ceux qui n’ont pas eu cet enseignement, seules les difficultés nous obligent à nous remettre en question (encore faut-il croire qu’elles ont quelque chose à nous apprendre). Chacun est libre de choisir ses croyances.
Plusieurs disciplines permettent de s’entraîner à observer et prendre conscience de ses pensées plutôt que d’en être le jouet. Elles nous apprennent ainsi à la concentration et la maîtrise de ses pensées. C’est seulement lorsqu’on les voit que l’on peut choisir de tourner notre attention sur elles ou sur autre chose (respiration, calme). Voir : méditation, yoga ou arts martiaux.
Par rapport à un objectif précis (ce dont nous voulons faire l’expérience) :
Voici un exercice simple et accessible pour identifier ses croyances.
- Définir son objectif, désir ou rêve en le décrivant en quelques lignes.
- Indiquer à la suite ses croyances sur le sujet (de façon spontanée sans réfléchir) :
Exemple : objectif : «Je veux rencontrer l’âme sœur et partager ma vie avec elle».
Indiquez vos croyances sur les éléments mentionnés dans votre définition d’objectif, désir, rêve.
- Que pensez-vous sur l’amour ? C’est compliqué, ça fait souffrir, c’est ma raison de vivre, etc.
- Que pensez-vous de la vie de couple ?
- Quelle est votre définition « d’âme sœur » ?
- Que pensez-vous devoir faire pour la rencontrer (votre responsabilité, vos initiatives, le hasard, les statistiques ?!)
3. Voyez si elles sont compatibles avec votre souhait. Voyez si elles sont compatibles entre elles. Si elles le sont tant mieux, sinon choisissez si vous voulez en changez ! Pour cela vous aurez sans doute besoin de développer vos connaissances, compétences, expériences.
Les expériences sont la meilleure façon de faire évoluer nos croyances. Encore plus lorsque nous avons compris notre responsabilité dans ce que nous vivons, car nous pouvons alors choisir nos pensées plutôt que de les subir.
Les expériences nous amènent à changer de point de vue et peut-être même à redéfinir ou préciser nos objectifs de manière plus juste. « Je veux rencontrer l’âme sœur et partager ma vie avec elle » pourrait devenir « Je veux m’aimer pour rencontrer quelqu’un qui m’aime tel que je suis et aimer l’autre tel(le) qu’il/elle est ».
Dans tous les cas, c’est un excellent exercice pour clarifier ce que l’on veut.
4. Agir dans le sens de ce que nous voulons : c’est le seul moyen de vérifier si nos croyances sont alignées. À chaque fois que nous butons sur un obstacle, nous sommes en train de découvrir une de nos croyances limitantes. Nous avons alors le pouvoir de l’abandonner pour choisir une croyance qui va nous permettre de vivre ce que nous souhaitons vraiment.
Attention, une croyance peut en cacher une autre ! Il y a parfois plusieurs croyances derrière un blocage. Le seul moyen de les voir est de continuer à agir vers notre objectif en restant ouverts à ce que nous avons à apprendre. Et le jeu en vaut la chandelle…
À bientôt, Coralie du blog tupeuxlefaire.com
Merci pour cet article Coralie !
On peut le faire !!
Dommage que ce blog soit mort. Comme quoi la technique de je fais faire mon boulot par les autres a ses limites. Ce n’est pas une attaque du tout, ni même agressif. Simplement l’intérêt de ce blog tenait en son concept originel la traduction d’articles de zen habits.
Libre à l’auteur de remplir son blog d’une compilation d’articles de la blogosphère mais ce n’est pas ce que je venais chercher ici.
Bonne continuation et bonne route.
Bonjour Waltz,
La politique du fondateur de ce blog lui appartient.
Merci d’avoir pris le temps de laisser votre appréciation.
Chacun est libre de choisir ce qu’il lit, regarde, écoute! Je crois que vous en avez déjà conscience!
Bonne route, Coralie
merci ; très intéressant
de bons petits trucs à se rappeler souvent !
Merci Marianne, je vous invite à découvrir le blog :https://tupeuxlefaire.com/premiere-visite/ A bientôt, Coralie
Ton article est très juste : beaucoup de personnes ne savent même pas évaluer et se donner des objectifs. Je pense que nos croyances les plus fortes nous poussent inconsciemment vers nos projets. Bonne continuation à toi =)
Merci Arnaud, à toi aussi. Nos croyances nos plus fortes nous poussent vers nos projets certes et lorsque nous buttons sur des obstacles, il est utile d’aller faire un peu de ménages dans nos croyances secondaires (inconscientes et négatives).