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Demain, c’est décidé, vous arrêtez le chocolat ! Ça fait plusieurs fois que vous vous engagez à le faire, mais cette fois-ci : c’est la bonne. Pourtant, comme d’habitude vous allez craquer. Pour la simple raison qu’entre le chocolat et vous, c’est l’amour fou.
Mais selon les médias, vos amis, les experts… Le chocolat est mauvais pour votre santé ! Il paraît alors logique de ne plus en consommer. Malheureusement, dès qu’une frustration alimentaire fait surface, vous perdez vos moyens. Vous cherchez désespérément une solution pour éviter ce phénomène. Ça tombe bien, c’est le sujet de cet article.
Note : Cet article invité a été écrit par Maël Brossaud du blog Le Rééquilibrage Alimentaire.
L’origine d’une frustration alimentaire
Par définition, une frustration alimentaire est le résultat d’un interdit auquel vous devez faire face. On fait face à ce phénomène dans plusieurs cas de figures. Les régimes minceurs sont grandement prédisposés à créer en nous des frustrations. Notre entourage proche peut également être frustrant en nous « interdisant » des mangers certains aliments. La troisième raison plus rare, mais qui est bien plus saine : c’est vous-même qui avez décidé de prendre votre alimentation en mains.
Pour comprendre ce phénomène, je vais utiliser des termes simples qui représentent la réalité concrète des réactions de l’organisme suite à une frustration. Quelle que soit la raison, à partir du moment où quelque chose vous est interdit et qu’en plus cette chose vous intéresse énormément, vous n’allez faire qu’y penser. Vous avez vraiment envie de cette glace qui attend dans le congélateur, mais votre régime vous l’interdit formellement ! Plusieurs facteurs entrent en jeu, mais globalement il y a 90 % de chances que vous craquiez dans la journée ou dans les jours à venir.
Outre l’aspect du « c’est interdit donc je veux le faire », physiologiquement votre corps ne vous aide pas. Le rôle principal de l’organisme est de vous maintenir en vie (il prend son rôle très à cœur). Pour survivre : Il faut garantir un apport en énergie constant. Étant donné que la quasi-totalité des frustrations alimentaires interviennent dans une période de perte de poids. Votre corps est en état de stress constant. Vous allez à l’encontre même de sa fonction d’accumulation d’énergie, en le privant volontairement de nourriture. Si à cela vous ajoutez, l’interdiction de manger des aliments satisfaisant pour vous… C’est la garantie d’une lutte acharnée contre votre nature.
Faut-il vraiment supprimer des aliments ?
Outre les allergies et les intolérances, la quantité fait le poison. Comme pour n’importe quelle activité, il existe des proportions diamétralement différentes. Boire une bière par semaine n’aura pas le même impact que boire une bière par jour.
Avant même de penser à la suppression impartiale d’un aliment ou parfois même d’une catégorie entière d’aliments. Posez-vous la question : Est-ce que je pourrai réduire de moitié ma consommation pour débuter ?
La réponse est toujours oui.
La première astuce pour éviter la frustration alimentaire est donc la réduction progressive.
Si vous avez pour habitude de manger 100 g de bonbons par jour et que cela impacte négativement votre quotidien. Imposez-vous d’en manger 80 g par jour lors de la semaine suivante. Puis abaissez à 70 g, etc… Jusqu’au point ou le ratio bénéfice / risque semble être correct. Plutôt que de raisonner de façon extrême, il vaut mieux prendre une décision selon un indicateur intelligent.
Selon mon expérience le ratio bénéfice / risque est ce qui donne les meilleurs résultats en matière de santé physique et psychique. Pour à la fois continuer à manger sans frustration et prendre soin de sa santé.
Comment continuer à manger ce qui vous plaît en respectant votre santé ?
La privation totale, non négociable, d’un aliment est contre-productif pour les raisons que j’ai évoquées dans la première partie. Certaines idées reçues nous poussent à croire qu’un aliment est plus mauvais qu’un autre. En fonction des points de comparaison le classement des meilleurs aliments est obsolète.
Par exemple, on trouve partout sur le net des articles relatant les meilleurs aliments pour perdre du poids. En vérité aucun aliment ne fait prendre ou perdre du poids à proprement dit : j’en parle ici.
La seule façon d’éviter les frustrations alimentaires, est de ne pas s’interdire la consommation d’aliments pour des raisons futiles. Simplement de ne pas tomber dans l’excès de “malbouffe”. Pour cela la mise en place du ratio bénéfice / risque est important.
Le ratio idéal pour vivre en bonne santé physique tout en continuant à se faire plaisir se trouve aux alentours de 75 / 25. Cela implique que 75 % de votre alimentation devra être constituée d’aliments sains. Pour les 25 % restants vous pourrez consommer des aliments qui vous font plaisir dans l’unique but de satisfaire vos envies ! Les pourcentages sont à faire grossièrement, mais ils donnent la direction à suivre. La solution ne se trouve donc jamais dans la frustration, mais dans les compromis.
Si votre objectif est d’améliorer votre santé ou de perdre du poids, tout en continuant à manger selon vos goûts et vos envies du moment… J’ai écrit un article sur le Rééquilibrage Alimentaire à ce sujet.
Maël Brossaud du blog Le Rééquilibrage Alimentaire.
Beaucoup d’entre nous rencontrent ce problème en particulier devant quelque chose qui aime manger pour moi j’aime le chocolat et toujours dans mon sac mais à cause de vos conseils je vais essayer de le déraciner progressivement et de tout ce qui est nocif pour notre santé
agréable journée
Je ne connaissais pas ce ratio 75/25. Vraiment très intéressant.
En effet, j’aime vraiment la bouffe, et notamment ce qui est gras ^^
Donc autant dire que je ne suis pas un exemple à suivre. Cependant, j’arrive à gérer mon alimentation et maintenir un poids de forme raisonnable grâce à la chrononutrition d’une part, au sport d’autre part. Mais également quelques habitudes alimentaires que j’ai mis en place progressivement.
Et lorsque je fais un petit excès (que je m’autorise 1 à 2 repas par semaine), je le fais en pleine conscience. Cela me permet de ne pas culpabiliser, d’assumer à 200%, et d’être suffisamment lucide pour savoir comment me reprendre en main dès le lendemain.