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Comment réagir face aux crises de colère d’un enfant ? 7 astuces

Entre 18 mois et 4 ans, les enfants peuvent parfois se montrer particulièrement difficiles. Cris, pleurs, agressivité, les tout-petits ne savent pas toujours comment exprimer leurs sentiments et réagissent de façon excessive. Vous vous demandez comment réagir face aux crises d’un enfant ? Voici 7 astuces qui peuvent vous permettre d’amorcer une colère avant qu’elle n’explose ou de freiner ses élans d’agressivité.

crises de colère d'un enfant

1 – Comprendre l’origine de la crise de colère

En règle générale, les crises surviennent lorsque l’enfant :

  • Est contraint de faire quelque chose qu’il n’a pas envie de faire ;
  • Se sent frustré face à une situation (il n’arrive pas à faire « comme les grands ») ;
  • Est anxieux ou a peur ;
  • Est fatigué ou au contraire très excité ;
  • A faim ;
  • Manque de vocabulaire pour s’exprimer ;
  • A compris que faire une crise lui permet d’obtenir ce qu’il veut (notamment lorsqu’il y a du monde autour car les parents se sentent gênés) ;
  • Se sent délaissé, a besoin d’attention.

2 – Utiliser le bon ton

Un enfant qui ne reçoit pas des informations fermes et claires aura du mal à entendre véritablement ce qu’on lui dit. Intéressé par tout ce qui se passe autour de lui, le tout-petit se déconcentre très rapidement (d’où le besoin de répéter souvent plusieurs fois les choses avant qu’il les prenne en considération).
Parler à son enfant avec une petite voix toute douce pour lui demander de faire quelque chose n’est efficace que lorsque l’enfant connaît ses limites, si ce n’est pas le cas, il est important d’apprendre à être plus ferme. Sans cette fermeté, vous prenez le risque de vous faire « marcher sur les pieds ».

3 – Ne jamais céder face aux crises de son enfant

Votre enfant hurle et se roule par terre car vous lui avez refusé un tour de manège ? Même en public et même si vous avez peur du regard des autres, vous ne devez céder en aucun cas. Certes, cela ne calmera pas la crise dans l’instant mais cela vous permettra en revanche de lui faire comprendre que se rouler par terre et hurler n’a aucune conséquence sur vos décisions. Si vous avez le malheur de céder, il est évident que votre enfant recommencera la prochaine fois, répétant le même processus (qui fonctionne). Laissez-le crier, quitte à ce que tout le monde vous regarde, même si son nez coule et que ses yeux sont plein de larmes ! Relativisez : votre enfant n’est pas triste, il vous teste et a impérativement besoin de limites.

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4 – Ne pas tenter de discuter pendant la crise d’un enfant

Beaucoup de parents pensent qu’il faut tout expliquer à un enfant, si cela est vrai dans la majorité des cas, il faut néanmoins noter qu’il est inutile de discuter lorsque l’enfant fait une colère. Sa crise est incontrôlable car son cerveau n’est pas encore suffisamment mature pour gérer ses émotions. Si vous tentez de négocier, de le punir ou de le menacer pendant qu’il fait sa crise, alors, vous n’obtiendrez certainement rien de lui. Vous pourrez en revanche discuter lorsque le calme sera rétabli et que votre enfant sera disposé à vous écouter.

5 – Détourner son attention

Le meilleur moyen de se débarrasser d’une colère est de détourner l’attention de l’enfant. Respirez un bon coup afin de ne pas vous énerver puis tentez de lui proposer autre chose « oh regarde, un avion passe dans le ciel », ou encore « et si on jouait au ballon ? ». Cela fonctionne lorsque la crise n’est pas trop grosse.

6 – Laisser l’enfant se calmer seul

L’erreur classique est de retourner voir l’enfant à plusieurs reprises pour tenter de discuter avec lui, de le menacer (exemple : « puisque c’est comme ça tu n’iras pas faire un tour de poney ») voire pire, de lui mettre une fessée (rappelons que la violence n’apporte absolument rien et ne « sert » qu’à défouler les parents).

Votre enfant est en crise ? Dans ce cas, laissez-le seul dans un endroit où il ne peut pas se faire mal et éloignez-vous tout en gardant un œil bienveillant sur lui. Laissez-le crier et hurler jusqu’à ce qu’il se calme. En principe, votre enfant devrait arrêter en quelques minutes (cela peut parfois prendre une heure !). Une fois qu’il ira mieux, vous pourrez retourner le voir afin de le prendre dans vos bras, sans parler dans un premier temps puis pour le rassurer « je ne suis pas faché(e), ça arrive », « tu as eu un gros chagrin ? », ou encore « je ne suis pas faché(e) car je t’aime mais tu dois m’écouter ».

7 – Apprendre à anticiper les colères d’un enfant

Un enfant ne fait pas de colère sans raison, s’il s’énerve de manière excessive, ce n’est pas simplement parce qu’il veut aller faire un tour de manège ou que vous lui achetiez des bonbons, la source du problème est sans doute ailleurs (sauf si vous avez simplement l’habitude de céder à tous ses caprices).
Souvent, l’enfant fait des colères à la naissance de son petit frère ou de sa petite sœur. Si vous venez d’avoir un autre enfant, alors, veillez à ne pas créer de jalousie ni à donner trop de responsabilité à votre « grand » qui rappelons-le, a encore grandement besoin de vous !

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Les crises d’un enfant doivent donc être anticipées au quotidien. Posez-vous les questions suivantes :

  • Ai-je pris le temps de l’écouter ces jours-ci ?
  • Ai-je su me rendre disponible lorsqu’il en avait besoin ?
  • Ai-je joué avec lui ?
  • Lui ai-je bien parlé ?
  • Ai-je pris le temps de lui expliquer la situation ? (notamment lorsqu’il y a des changements comme un voyage, un déménagement, un divorce, etc.)

Un enfant perdu peut faire des crises lorsqu’il y a de grands changements dans sa vie. Prenez donc en compte tous les paramètres de son existence et essayez de le comprendre.

un commentaire
  1. Un article qui me laisse un peu perplexe… Il mélange en effet des conseils tout à fait bienveillants, avec d’autres qui le sont beaucoup moins !
    Par exemple, laisser l’enfant crier de loin n’est pas du tout la meilleure méthode pour lui enseigner à se calmer. C’est peut-être la méthode qu’il faudra suivre si le parent est lui meme tellement pris par ses émotions que l’alternative serait nuisible… Mais, lorsqu’on en est capable, le mieux est de l’accompagner en validant son émotion. un simple « Je sais, c’est difficile. Toi tu aurais voulu… » sera bien efficace et bien plus porteur d’enseignement que le fait de laisser l’enfant seul !
    Et en profiter pour remplir son réservoir d’amour, pour qu’il se sente en sécurité pour s’exprimer de manière appropriée.. https://les6doigtsdelamain.com/remplir-le-reservoir-damour-une-priorite/

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