À mon avis, presque tous les problèmes sont dus à un manque de confiance en soi.
Si nous pouvions pleinement croire en nos capacités, tant de choses deviendraient faciles.
Laissez-moi vous donner quelques exemples de situations où nous doutons de nos capacités :
Procrastination :
Nous procrastinons lorsque nous pensons ne pas pouvoir gérer le stress ou la difficulté d’une ou de plusieurs tâches, ou lorsque nous doutons de notre capacité à faire face aux conséquences négatives (le jugement des autres sur notre travail, par exemple).
Si nous avions pleinement confiance en nos capacités, nous pourrions simplement accomplir la tâche, gérer le stress qui en découle et affronter tout ce qui s’ensuit.
Surmenage :
Nous travaillons souvent d’arrache-pied dans l’espoir de vider notre liste de tâches ou notre boîte de réception, et de ressentir le soulagement d’en avoir fini (ce qui n’arrive jamais).
Nous doutons de notre capacité à répartir notre travail sur plusieurs jours et craignons que le travail accompli à la fin d’une journée de travail raisonnable ne soit pas suffisant.
Addiction aux réseaux sociaux :
L’envie de consulter constamment les réseaux sociaux (ou d’autres sites Web distrayants) est généralement motivée par la peur d’entreprendre des tâches plus difficiles ou la peur de rater quelque chose.
Si nous avions pleinement confiance en nous, nous pourrions apaiser ces craintes tout en nous attelant à des tâches plus importantes ou en prenant mieux soin de nous.
Manque d’exercice :
Même si nous avons souvent envie de faire de l’exercice, nous le reportons, surtout par crainte de ne pas accomplir toutes nos tâches, par peur de manquer quelque chose sur les réseaux sociaux ou par peur de l’inconfort de l’exercice lui-même.
Si nous avions pleinement confiance en nous, nous pourrions accepter l’inconfort et la joie de l’exercice, tout en étant assurés que nous pourrions nous occuper du travail et des médias sociaux plus tard.
Surcharge mentale :
Lorsque nous sommes débordés, nous doutons de notre capacité à gérer toutes les tâches auxquelles nous sommes confrontés.
Si nous avions pleinement confiance en nous-mêmes, nous pourrions choisir une tâche de notre liste, nous y consacrer pleinement, puis nous atteler à la suivante.
Nous ferions ainsi, face à toutes les situations qui se présentent, une tâche à la fois.
Cette liste de situations problématiques n’est évidemment pas exhaustive, mais j’espère que vous commencez à comprendre l’importance cruciale du manque de confiance en soi dans toutes les situations mentionnées ci-dessus et bien d’autres encore.
Cela étant, comment développer la confiance en soi ?
Voyons dans un premier temps ce qu’il est possible d’accomplir en ayant pleinement confiance en nous-mêmes, puis nous nous pencherons sur les voies et moyens de développer cette confiance.
Ce qu’il est possible d’accomplir avec une pleine confiance en soi
Si nous avions pleinement confiance en nous-mêmes, la vie serait tellement plus facile. En effet, nous pourrions nous aventurer dans l’inconnu, sortir de notre zone de confort, prendre des risques et agir avec assurance.
Nous pourrions demander ce que nous voulons, convaincus qu’il n’y a rien d’anormal à désirer quelque chose.
Nous pourrions écouter et faire confiance à notre cœur pour prendre des décisions.
Voici quelques exemples de choses qui deviennent possibles lorsqu’on a pleinement confiance en soi :
- Nous pouvons choisir ce que nous nous sentons appelés à faire chaque jour, dès le début de la journée, afin d’aligner notre journée sur nos priorités.
- Nous pouvons faire confiance à notre cœur pour choisir la prochaine tâche à accomplir sur notre liste. Puis, nous concentrer pleinement sur cette tâche, en étant convaincus que nous pourrons nous occuper du reste plus tard.
- Nous sommes convaincus de pouvoir faire face à n’importe quelle situation et aux conséquences de nos choix. Nous sommes capables de gérer la contrariété ou la déception de quelqu’un à notre égard, ainsi que notre propre tristesse ou frustration. L’avenir devient alors moins stressant, car nous ne doutons pas de notre capacité à affronter tout ce qui se présente.
- Lorsque nous sommes confrontés à une multitude de tâches, nous sommes convaincus de pouvoir en choisir une et de nous y consacrer pleinement.
- Si nous nous sentons capables de relever des défis tels que l’exercice physique, les tâches difficiles, les conversations délicates, la méditation et bien d’autres choses, c’est parce que nous savons que nous pouvons gérer le stress.
- Nous commençons à développer une vie impactante en nous engageant dans des activités qui ont de l’impact et de l’importance.
- Nous créons une vie où nous prenons soin de nous-mêmes. En effet, nous avons confiance en notre capacité à le faire.
- Nous devenons capables d’avoir des conversations difficiles, car nous avons la certitude de pouvoir les mener à bien. Nos relations s’améliorent et nous sommes moins stressés par les actions des autres.
Ce n’est que le début. En ayant davantage confiance en nous-mêmes, nous pouvons être pleinement nous-mêmes et mener une vie plus dynamique, décontractée, joyeuse et facile.
Comment développer la confiance en soi
Donc, comment développer cette confiance ? En s’exerçant de manière intentionnelle.
Choisissez un domaine dans lequel vous manquez de confiance en vous-même et décidez volontairement de vous exercer à y gagner en assurance :
Procrastination :
Procédez une tâche à la fois. Croyez en votre capacité à vous y atteler, même si ce n’est que pendant deux minutes. Vous n’êtes pas obligé de la terminer, contentez-vous de la commencer.
Avec de l’entraînement, vous progresserez et pourrez vous consacrer à cette tâche plus longtemps, jusqu’à atteindre 30 minutes. Cela suffira pour cet exercice.
Surcharge mentale :
Dressez une liste de tâches. Entraînez-vous à en choisir une et à vous y consacrer pleinement.
Croyez en votre capacité à vous occuper du reste plus tard, et habituez-vous à ne vous concentrer que sur une tâche à la fois.
Envies et addictions :
Éloignez-vous de l’objet de votre envie/addiction pendant 3 jours. Croyez en votre capacité à gérer le stress résultant de cette privation.
Trouvez des moyens plus sains de gérer ce stress : méditez, faites de l’exercice, promenez-vous, parlez à un ami ou à un thérapeute.
Conversations difficiles :
Dressez une liste des conversations difficiles que vous avez repoussées, en précisant les personnes concernées. Contactez la personne la plus disposée à parler et demandez-lui de vous accorder quelques minutes (en personne ou par téléphone).
Croyez en votre capacité à y arriver. Ne répétez pas ce que vous allez dire, n’y réfléchissez pas trop. Contentez-vous d’honorer le rendez-vous et de profiter pleinement de cette occasion de vous exercer.
Croyez que vous y arriverez sans avoir besoin de préparer chaque phrase et chaque moment de la conversation. Ne craignez pas les émotions qui pourraient surgir en vous ou chez votre interlocuteur.
Entraînez-vous ainsi à développer votre assurance à gérer consciemment de telles émotions. Effectuez cet exercice une fois par jour.
Article original écrit par Léo Babauta.
