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Est-il trop tard pour changer ?

À certaines périodes de sa vie, lorsqu’on se prend à en faire le bilan, on a parfois le sentiment douloureux qu’il est trop tard pour changer.

Dans ces cas-là, insidieusement, une petite voix chuchote : « à quoi bon…, j’aurais dû savoir tout ça, il y a 10 ou 15 ans… Maintenant, c’est trop tard… Je ne peux plus rien faire, c’est foutu. Mais qu’est-ce que ça aurait été bien que je sache ça avant, ça aurait changé ma vie. Alors je vais le dire aux autres, pour que les autres ne fassent pas la même erreur que moi, et que, eux fassent ce qui leur plaît, pour qu’ils se bougent, pour qu’ils vivent leur vie, sans attendre ».

Que faire si on est assailli par de telles remarques, comme « je suis trop vieux, les dés sont jetés, c’est trop tard… » ?trop tard pour changer

Note : Cet article invité a été écrit par Eric Goyer du blog www.vivresanspeur.org

Bien sûr, chaque situation est unique

  • Rêver un but impossible à réaliser, comme par exemple, à cause d’un obstacle physique dû à l’âge (vouloir devenir champion mondial de foot à 40 ans, parce que ça a toujours été votre passion) doit être reconnu par vous-même comme impossible à réaliser et ainsi, accepté comme tel. On aura alors plutôt intérêt à travailler cette passion autrement ; par exemple en faisant partager sa propre passion à des jeunes, échange à la fois gratifiant et vivifiant.
  • Mais d’autres envies sont encore tout à fait réalisables, comme pour le travail ou un style de vie, domaines qui sont souvent la source courante de regrets : par exemple, vous réalisez que vous auriez aimé vivre à tel endroit et vous ne l’avez jamais fait, alors que d’autres l’ont vécu.

Et en écoutant d’autres personnes, vous vous rendez bien compte que, vous-même, auriez très bien pu le faire et que vos excuses de l’époque pour ne pas se lancer n’étaient plutôt que de la crainte de se lancer, d’oser.

Parler des regrets et du passé, ça ne sert à rien, ça ne va rien changer.
On ne change rien à ce qui a déjà été écrit, ce qui a été fait.

En revanche, ce que nous pouvons changer, c’est ce qu’il y a devant nous.

  • La première prise de conscience est de se convaincre que, ce qu’on peut changer, voici ce qu’il y a maintenant, et donc ce qui est à venir. Les regrets, qui concernent le passé, ne servent à rien du tout et ne nous font que du mal.
  • Ainsi, chacun peut, à ce moment précis, à cet instant T, décider de réaliser un rêve, une envie, décider de s’y mettre et se mettre en route.
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  • Peu importe qu’on ne sache pas encore COMMENT on va réaliser cette envie. Ce qui compte, c’est le QUOI, c’est la direction choisie.

Faites la liste de ce que vous regrettez ou de ce que vous n’avez pas encore osé faire.

Et plutôt que de vivre sur des regrets, décidez d’y aller… et allez-y !

  • Plus jeune, vous auriez voulu créer une entreprise, être indépendant ? Ça vous a trotté longtemps dans la tête, vous n’avez jamais osé le faire et maintenant vous regrettez et vous voudriez le faire ? Eh bien, faites-le ! Peu importe votre âge, 40, 50, 60, 70 ans… tant que vous en avez l’envie !
  • Internet regorge d’idées inspirantes, de retours d’expérience de personnes qui font exception et réalisent des choses exceptionnelles. Alors que souvent, personne n’aurait pensé qu’elles en étaient capables, soit à cause de leur âge, soit à cause de certaines conditions, comme avoir des enfants en bas âge ou en étant resté longtemps sans travailler.

Il faut bien garder en tête que, ce sont pile ces « erreurs » de chemin choisi, de parcours passé – donc ces mêmes regrets aujourd’hui ressentis – qui ont créées la personne que l’on est aujourd’hui

  • On a tendance à l’oublier : nous avons tous réalisé des choses extraordinaires, d’autres parfois moins réussies, mais elles ont toutes servi à créer la personne que l’on est devenue aujourd’hui. Alors, aujourd’hui, on peut décider de créer qui on va être, demain, en décidant de se mettre à la barre de notre bateau.
  • Il ne faut pas trop regarder le sommet de la montagne : si on se fixe aujourd’hui un objectif et qu’on veut tout de suite arriver au sommet, cela risque d’être décourageant et de nous faire caler en route.
  • Après avoir décidé que la destination à atteindre est ce sommet, il faut accepter de démarrer petit, pas à pas, tranquillement… Chaque pas, même petit, nous rapproche de la direction vers le sommet à atteindre.
  • Un pas en déclenche un autre, puis le suivant, et ainsi de suite. Le tout est de ne pas vouloir les faire trop vite, par envie – légitime – d’atteindre ce sommet.
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Pourquoi cela risque-t-il d’être une erreur de vouloir aller trop vite vers le sommet ?

  • Le premier pas n’est pas forcément le plus compliqué, car il est guidé par la motivation et la volonté. À ce stade du début, on est toujours plein de motivation.
  • Le problème, c’est que la volonté n’est présente que quelques jours… Et qu’ensuite, elle peut s’amenuiser ; voire même disparaître, avec le risque que notre projet finisse par être mis de côté.
    Donc, il va falloir utiliser d’autres leviers pour ne pas compter sur la seule motivation.
  • L’un de ces leviers est l’annonce publique : annoncer publiquement (à sa famille, ses amis) une résolution, un projet… nous pousse à le maintenir, à le finaliser, à avancer coûte que coûte.
  • Un autre levier est la recherche du plaisir dans ce que l’on fait : Il faut se poser la question suivante ; « quelles sont les satisfactions que j’obtiens à faire ce que je fais dans ce nouveau projet ? »

Ces plaisirs, ces satisfactions personnelles doivent être contrebalancées avec les désagréments occasionnés à ne pas continuer mon projet.

Cela m’aide dans les moments où la poursuite de l’objectif est tendue et difficile.

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En conclusion

Plutôt que de ressasser des regrets sur ce que vous n’avez pas accompli comme souhaité ; regardez ce que vous pouvez faire.

Il y a un nombre incroyable de possibilités réalisables.

Quand vous vous surprenez à vous dire que « le meilleur moment pour faire quelque chose est passé » ; (regret) alors gardez en tête que le deuxième meilleur moment de votre vie pour le faire, c’est maintenant.

Eric Goyer du blog Vivre sans peur

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2 commentaires
  1. Tout simplement merci pour cette bouffée d’espoir et d’oxygène!
    Vous commencez votre texte par la pensée que j’avais ce matin en menant mon fils de 18 ans à ses cours moi qui en ai 49… »Pour moi, c’est trop tard mais pour lui, il faut que je lui dise » pensais-je…

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