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J’ai un ami qui travaille sur un projet important qui lui tient à cœur. Cela l’a amené à manquer des opportunités intéressantes.
Des gens qu’il tient en haute estime l’ont invité à travailler sur des projets intéressants. Comment peut-on décliner de telles offres ?!
Logiquement, il s’est senti un peu mal après avoir tourné le dos à ces opportunités extraordinaires. Il a ressenti la peur et la douleur de les manquer. Je pense que beaucoup de personnes peuvent s’identifier à cela.
La peur et la douleur de manquer des opportunités (en fait, toute peur ou douleur) peuvent être une occasion extraordinaire de s’entrainer, d’ouvrir son cœur, de faire face à ses sentiments profonds d’inadéquation.
C’est une pratique transformatrice.
Dire « non » à certaines opportunités, c’est dire « oui » à la concentration et à plus d’espace
Supposons que vous manquiez des opportunités intéressantes en déclinant certaines offres. Généralement, vous ne dites pas non à ce genre d’offres. Vous avez l’habitude d’accepter beaucoup de choses et donc, vous êtes en permanence débordé. Vous êtes constamment occupé, stressé à l’idée de tout faire, surchargé et sujet au burnout, vous manquez les échéances et vous ne vous vous en sortez pas aussi bien qu’en temps normal parce que vous avez trop de choses à faire.
Dire « non » à ces opportunités est donc un grand changement. Cela signifie que vous :
- Donnez enfin la priorité aux tâches que vous accomplissez sur le moment !
- Allez créer un espace pour travailler à retrouver l’équilibre mental, prendre soin de vous et éviter de vous tuer à la tâche.
- Allez vous concentrer pleinement sur le travail qui vous tient le plus à cœur et que vous êtes le plus déterminé à faire.
Ce sont des choses étonnantes. Ce sont des actes d’amour envers vous-même et les personnes qui vous sont chères.
Et pourtant, la peur et la douleur de manquer des opportunités incroyables se font sentir.
S’entrainer à gérer la peur et la douleur
Si vous vous apercevez que vous luttez contre cette peur et cette douleur, alors vous avez une porte ouverte sur la pratique et la transformation.
Voici comment vous pouvez vous exercer :
- Arrêtez-vous et remarquez que vous ressentez soit la peur, soit la douleur (ou les deux) de manquer des opportunités importantes. Remarquez que vous ressentez la douleur de ne pas pouvoir faire ce que vous aimeriez faire ; la peur de manquer ce que vous devriez faire.
- Faites une pause et donnez-vous la permission de ressentir la peur et la douleur. Généralement, nous fuyons ces émotions, nous les évitons ; nous en avons peur. Toutefois, nous avons la capacité de gérer plus de choses que nous ne le pensons. Nous avons le courage qu’il faut pour cela. Faites une pause et ressentez la douleur. Ne vous concentrez pas sur les pensées, mais plutôt sur la sensation physique que vous remarquez du fait de la peur et de la douleur.
- Demandez-vous s’il y a une tâche en ce moment qui est moins importante que l’opportunité à laquelle vous avez dit « non ». Y a-t-il une tâche que vous pourriez supprimer pour faire de la place aux implications de cette nouvelle opportunité ? Si ce n’est pas le cas, alors vous êtes clair sur vos priorités (même si vous n’aurez jamais de certitude réelle que c’est le bon choix).
- Dites-vous que vous avez dit « oui » à vos priorités et à l’idée de vous concentrer et d’avoir de l’espace. Dites-vous que la peur et la douleur accompagnent cet acte incroyablement affectueux qui consiste à dire « oui » à la concentration, à plus d’espace et aux priorités. Cela fait partie de l’expérience, et vous le ressentirez bien plus souvent. Sachez que c’est tout à fait normal !
- Dites-vous que vous auriez ressenti une douleur encore plus grande si vous aviez dit « oui » à ces opportunités. Vous auriez ressenti la douleur d’être débordé (trop occupé, trop engagé), de ne jamais avoir le temps. À cela il faudra ajouter la douleur d’être épuisé, de ne pas respecter les échéances, de traiter chaque projet de la façon la pire possible. La douleur que vous ressentez maintenant n’est pas aussi grave.
- Profitez de la joie que l’on ressent en disant « oui » à ses priorités véritables. Ressentez la joie de dire « oui » à la concentration et à plus d’espace. Appréciez à quel point c’est incroyable.
- Avoir peur de manquer des opportunités révèle également une forme de « cupidité » (et je le dis sans porter de jugement). Nous voulons toujours plus ; nous voulons accomplir le plus de choses possible. Toutefois, pouvons-nous au contraire nous montrer reconnaissants pour ce que nous avons déjà accompli ? Pouvons-nous voir à quel point les choses que nous avons choisies sont fabuleuses ? Pouvons-nous voir qu’elles sont suffisantes et que nous n’avons pas besoin de plus ?
- Derrière la peur de manquer des opportunités se trouve un sentiment profond d’inadéquation. Nous craignons de mal nous sentir si nous venions à passer à côté de quelque chose d’important, d’une manière ou d’une autre. Faites face à la douleur de votre sentiment d’inadéquation et chérissez-la. Pouvez-vous chérir et préserver ces sentiments d’inadéquation ?
- Constatez la bonté qui caractérise les actes que vous avez posés. Vous êtes une personne belle et courageuse qui a un bon cœur. Vous pouvez gérer les choses si elles ne se passent pas aussi bien que vous le souhaitez. Oui, vous avez fait face à bien pire.
Apprenez à vous faire confiance en reconnaissant la bonté en vous. Apprenez à vous valoriser. Aimez-vous désormais. Développez le courage de ressentir toutes les émotions liées vos choix et de les accepter.
De toute manière, vous passerez toujours à côté de quelque chose d’important. C’est inévitable. Mais ce que vous gagnez mérite d’être apprécié.
Article original écrit par Léo Babauta.
Avant de prendre congé de vous, je vous invite à regarder la vidéo suivante qui vient en complément à tout ce qui a été dit plus haut. Je vous y invite à affronter vos PEURS les plus PUISSANTES avec des PAS de BÉBÉ.
Merci pour cet article plein de bons conseils.
Je vais les appliquer asap !
Paul