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La futilité de vous comparer aux autres

Note : cet article sur la futilité de se comparer aux autres est une traduction de l’article The Futility of Comparing Yourself to Others de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !

Se comparer aux autres: ComparaisonUne des principales raisons pour lesquelles nous ne sommes pas contents de nous-mêmes et de nos vies est que nous nous comparons aux autres gens.

Visualisez cela : vous voyez des photos de ce que quelqu’un d’autre fait sur Facebook et vous pensez que votre vie n’est pas assez excitante. Vous voyez quelqu’un d’autre avec un boulot cool et vous pensez que vous ne faites pas aussi bien dans votre carrière. Et vous voyez quelqu’un avec un corps plus sexy, et vous vous sentez mal à propos du vôtre. Vous voyez quelqu’un qui a créé une entreprise florissante, et vous pensez que vous n’en faites pas assez. Alors, vous lisez quelque chose sur des gens qui parcourent le monde, qui apprennent des langues; vont dans des hôtels et des restaurants exotiques, et vous vous demandez pourquoi pas vous.

Bien sûr, vous comparez votre réalité à un idéal, à un fantasme.

Ce n’est pas une comparaison qui a du sens. Vous ne comparez pas des pommes et des pommes quand vous vous comparez à n’importe qui d’autre. Ce qui signifie que c’est une comparaison idiote – pourquoi compareriez-vous le côté acidulé d’une orange par rapport à une plage ? Ce ne sont pas les mêmes choses.

Prenons un exemple : je suis sorti courir dans le parc, et je vois quelqu’un qui me dépasse en courant. Visiblement il court plus vite, et mieux que moi ! Oh, cela me fait me sentir très mal quant à mes capacités de coureur !

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Sauf que je ne peux pas me comparer à ce coureur plus rapide; parce que je n’ai pas toutes les informations. Je ne sais pas :

  • La distance qu’il court (je pourrais courir 20km et lui 3)
  • Où il en est dans son plan d’entraînement (je pourrais débuter le mien, alors qu’il en serait à la 20ème semaine)
  • Où il en est dans cette course en particulier (je pourrais en être à l’échauffement, alors qu’il est à la partie la plus intense de son effort)
  • Depuis combien d’années il court (peut-être que je viens de débuter, et qu’il court depuis 15 ans)
  • Ses antécédents en termes de blessures (peut-être que j’ai été blessé récemment à une cheville et pas lui)
  • Pour quel évènement il s’entraîne (peut-être qu’il s‘entraîne pour une course de 2 km; ou une course cycliste, et que je m’entraîne en vue d’un marathon)
  • Ce qu’il fait d’autre dans sa vie (peut-être qu’il n’a rien d’autre, alors que j’ai travaillé dur, vu des gens, déménagé et peu dormi)
  • Ce qui le motive (peut-être que j’aime simplement la paix qu’il y a à courir en étant pleinement conscient, alors qu’il veut battre tous ceux qu’il croise en chemin)

Étant donné tout cela et une poignée d’autres facteurs dont je ne sais absolument rien, pourquoi comparerais-je ma vitesse à ce moment à la vitesse d’un autre coureur ? Ces deux choses n’ont aucun rapport. Il se trouve juste que nous courons tous les deux sur le même chemin au même moment. Mais c’est une coïncidence, et tout le reste est différent.

Et même si tout le reste était exactement pareil (ce qui ne pourrait jamais arriver), comment la comparaison pourrait-elle être utile ? Même alors cela n’aurait aucune signification.

La seule chose sur laquelle je devrais me concentrer, en tant que coureur, est moi-même. Profiter de la course. Apprendre sur moi-même pendant que je cours. Continuer, et ce faisant, je vais m’améliorer – comparé avec moi-même.

Et c’est la seule chose sur laquelle nous devrions nous concentrer dans la vie. Profiter de la marche, apprendre sur nous-mêmes, continuer de franchir des étapes et laisser tomber les comparaisons. Vous adorerez encore plus le voyage.

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Crédits photo : © mdworschak – Fotolia.com

6 commentaires
  1. Merci, pour ce rappel, nous qui sommes toujours dans cette compétion du plus,… plus beau, plus mince, plus riche,… encore MERCI. Etre centrer… dans notre société si rapide, si agitée,…

  2. Merci de m’avoir rappelé que la seule comparaison qui ait du sens c’est celle ci : d’où nous sommes partis, où nous en sommes arrivés. La meilleure façon de progresser, c’est de faire un travail sur soi-même. Certaines personnes peuvent nous inspirer tout au long de notre vie, le but étant d’apprendre qui nous sommes.

  3. La jalousie me ronge. L’acide corrosif s’est répandu dans mon cerveau, détruisant mes neurones dans une délétère fascination, annihilant toute conscience de qui je suis. Tétanisant mes défenses naturelles.
    Incapable de penser en dehors d’elle qui me bouche la vue, la route et la liberté. Au secours, je suis perdue ! Une lutte féroce s’engage pour me retrouver.
    Victoire ! Un éclair de lucidité me montre où je peux m’en sortir, me montrer différente d’elle.
    Rompant la fascination mortifère, je récupère toutes mes forces.
    Je me surpasse, je la dépasse sans trépasser et je me retrouve à suivre mon chemin, en toute liberté.

  4. L’on oublie souvent que l’on est notre seule repere,et qu on doit se comparer qu’a soi meme. Merci pour le rappel Olivier!!

  5. On pense toujour à cela et c’est normal. Mais on ne peut l’eviter si l’on se contente de soi et de soi seul

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