Bienvenue sur Habitudes Zen ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Habitudes Zen ! Comme ce n'est pas la première fois que vous visitez le blog, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Il y a une technique de pleine conscience que je pratique depuis un certain nombre d’années maintenant, et lorsque j’arrive à le faire, c’est magique.
La technique consiste à abandonner l’orgueil — me libérer de l’égocentrisme, du sentiment de me séparer de tout le reste et de revenir à la plénitude avec tout.
Bien que cela puisse sembler un peu « new age », ce que j’ai appris, c’est que presque tous nos problèmes ont pour cause notre égocentrisme.
Considérez ces problèmes communs :
- Se fâcher contre quelqu’un d’autre : Nous sommes en colère parce que nous estimons que l’autre s’est comporté de façon indélicate, nous a insulté ou offensé, nous a fait nous sentir mal dans notre peau. Cependant, la réalité, c’est que nous manifestons notre propre égocentrisme. Nous pensons en effet à nous-mêmes et à la manière dont l’autre nous a blessé. Se libérer de l’égocentrisme nous permettra de voir que cette autre personne souffre aussi d’une manière ou d’une autre, et qu’elle a mal réagi à cause de cela (ce que nous faisons tous parfois).
- La peur d’échouer : Nous n’osons peut-être pas nous lancer dans un grand projet, démarrer une affaire, écrire un livre, créer une organisation à but non lucratif, créer des œuvres d’art… parce que nous avons peur que cela se solde par un échec. C’est évidemment lié au souci de soi. Sans cette concentration sur nous-mêmes, nous pourrions nous concentrer sur les personnes que nous servons, ou nous concentrer sur le fait de commencer sans trop nous soucier du résultat parfait.
- La procrastination : Nous cédons tous à la procrastination d’une manière ou d’une autre, et cela est toujours causé par le souci de soi. Nous ne voulons pas faire face à l’inconfort d’une tâche difficile qui remet en cause notre confort (égocentrisme). Se libérer de l’égocentrisme nous aidera à simplement commencer la tâche sans nous soucier de notre confort, sans nous soucier d’échouer, sans nous inquiéter de ce que la tâche est trop difficile. Nous nous contenterons de commencer à servir les autres en agissant.
- Se faire du souci à cause d’une situation sociale : Lorsque nous allons à un évènement, nous nous inquiétons de ce que les autres penseront de nous, c’est une fois encore une manifestation du souci de soi. Se libérer de l’égocentrisme nous permettra de voir comment notre présence à cet évènement pourrait servir les autres. Nous pouvons y aller avec la curiosité de rencontrer d’autres personnes, nous pouvons y aller et grandir en pratiquant la pleine conscience lors de l’évènement.
- Mal se nourrir : Comme beaucoup d’autres choses (jeux, pornographie, vidéos, shopping, etc.), la nourriture est un moyen de se réconforter, de se faire plaisir. Se libérer de l’égocentrisme nous aidera à voir que mal s’alimenter entrainera une dégradation de notre santé, ce qui non seulement nous nuit, mais aussi à ceux que nous servons dans le monde. Au lieu de cela, nous pouvons prendre la décision de consommer de délicieux aliments sains.
- Ne pas faire assez d’exercice : Encore une fois, cela part généralement du souci de soi. C’est inconfortable de faire de l’exercice. Il est plus confortable de s’asseoir devant son ordinateur. En abandonnant l’égocentrisme, nous constatons que l’exercice physique est nécessaire pour faire le travail que nous voulons faire, pour mener une vie saine et heureuse, pour être un membre dynamique de notre communauté. Et cela peut aussi être merveilleux, si nous laissons tomber la recherche d’un confort constant.
- Être trop distrait : Nous vérifions constamment nos téléphones, nos pages sur les réseaux sociaux, nos messages, nos courriels, nos sites d’informations, et bien plus encore. Ce qui se passe, c’est que nous manifestons le souci de soi — nous pensons à ce que les autres pensent de nous, à notre confort et à notre plaisir, nous avons peur de manquer quelque chose, etc. Tout cela n’est qu’une question d’intérêt personnel. Se libérer de l’égocentrisme nous aidera à abandonner un tant soit peu l’habitude de vérifier constamment tout, et à rester dans l’inconfort qui vient avec le fait de nous concentrer sur une chose pour accomplir un travail important, ou avoir un lien significatif avec une autre personne ou avec la nature.
- Les dépendances : Tout comme les nourritures, les dépendances ont trait à l’intérêt que nous avons pour notre propre confort. Par exemple, la dépendance à l’alcool est souvent un moyen de se réconforter lorsque l’on stresse, que l’on est mal dans sa peau, en colère ou que l’on déprime. Ce sont toutes des formes d’égocentrisme. Si nous abandonnons notre souci de soi, nous pouvons nous sentir mal à l’aise de ne pas nous adonner à nos dépendances, mais nous prendrons conscience qu’elles nuisent non seulement à nous-mêmes, mais aussi à tous ceux que nous aimons, et au travail que nous voulons faire dans le monde.
Bien sûr, il y a beaucoup d’autres types de problèmes, mais vous pouvez voir que l’intérêt personnel et le souci de soi sont à la base de presque tous ces problèmes. Se libérer de l’égocentrisme signifie que nous pouvons servir les autres, plonger dans l’inconfort pour le bien de ceux qui nous entourent, et servir une mission plus grande en faisant un travail utile.
Alors, comment pouvons-nous abandonner ce souci de soi que l’on pourrait aussi appeler « égo » ?
La réponse réside dans les pratiques de pleine conscience. Je vais vous en apprendre une ici et vous encourager à la pratiquer.
Le résultat est tout simplement magique. Tous ces problèmes deviennent plus faciles et la vie change.
Se libérer de l’égocentrisme avec la pleine conscience
Cette pratique peut se faire n’importe où, peu importe ce que vous faites, mais le mieux, c’est de commencer assis sans bouger, dans un endroit calme.
Voici comment procéder :
1. Restez assis et remarquez ce que ressent votre corps. Trouvez une position assise confortable et stable, et remarquez simplement ce que votre corps ressent. Intéressez-vous à votre corps et remarquez autant de sensations que possible. Ensuite, conservez toutes vos sensations corporelles (ou autant que vous pouvez) dans votre conscience.
2. Lorsque votre esprit erre, ramenez-le au présent. Votre esprit pourrait être pris dans des pensées — ce n’est pas grave. Contentez-vous de remarquer cela et revenez aux sensations du moment présent, quel que soit l’endroit où vous vous trouvez.
3. Ouvrez votre conscience aux sensations qui vous entourent. Ensuite, gardez votre conscience ouverte, mais élargissez-la pour inclure les sensations sonores de tout ce qui vous entoure, puis touchez les sensations à l’extérieur de votre corps (l’air sur votre peau, les vêtements sur votre corps, le sol sous vos pieds) ; ouvrez vos yeux (s’ils sont fermés) et remarquez toute sensation visuelle de tout ce qui vous entoure — lumière, couleurs, textures, formes. Ne vous concentrez pas sur une seule chose, mais laissez votre conscience s’ouvrir à toutes ces sensations autour de vous.
4. Gardez une conscience détendue et ouverte sur un seul champ de sensation. Le fait de garder cette conscience ouverte, détendue et délicate… permet simplement aux sensations à l’extérieur et à l’intérieur de votre corps de devenir un champ de sensations. Il n’y a pas d’extérieur ou d’intérieur, c’est juste toutes les sensations, un grand océan de sensation.
5. Laissez tomber votre sentiment de séparation. Abandonnez tout sentiment qui vous convainc que vous êtes séparé de tout ce qui vous entoure — ce n’est qu’un champ de sensation. Laissez tomber toutes les limites et sentez que vous ne faites qu’un avec tout, revenant à la plénitude avec l’univers. C’est juste une grande expérience ouverte qui change constamment à chaque instant.
6. Remarquez qu’il n’y a pas de « moi » — juste des sensations. Il n’y a pas de « moi » comme nous en avons l’habitude — ce qui signifie que nous ne pouvons pas manifester le souci de soi. Nous avons abandonné l’égo, qui est quelque chose que notre esprit construit, un « moi » qui se distingue de tout ce qui nous entoure et que nous devons protéger du monde. Il s’effondre au fur et à mesure que nous pratiquons cette conscience ouverte et détendue, au fur et à mesure que nous prenons en compte ce champ de sensations, cet océan d’expériences. Nous ne faisons qu’un avec le monde qui nous entoure, tout comme c’était le cas dans le ventre de notre mère.
7. À partir de cette prise de conscience, ouvrez votre cœur. Gardez ce sentiment d’ouverture, d’abandon de la séparation, restez dans ce champ d’expérience… remarquez comment réagit votre cœur au milieu de tout cela. Il est tendre, aimant. Il aime tout dans sa conscience. En fait, votre conscience est l’amour, et elle englobe tout. Vous envoyez un amour universel à tout ce qui se trouve dans votre conscience, parce que rien de tout cela ne se démarque de vous. Personne n’est loin de vous — nous sommes tous reliés.
Cela demande de la pratique, alors ne vous découragez pas si vous ne réussissez pas au début. Asseyez-vous et entrainez-vous tous les jours. Essayez cette pratique lorsque vous êtes dans le bus ou au volant, en train de faire la vaisselle ou lors d’une réunion. Vous pouvez vous entrainer n’importe où, en faisant n’importe quoi.
Que se passe-t-il une fois que vous abandonnez l’égo et que vous plongez dans une conscience ouverte, délicate et aimante ? Une expérience magique ! Vous n’avez pas à courir vers le confort et à vous éloigner de l’inconfort, vous n’avez pas à protéger votre image de vous-même, vous n’avez pas à vous défendre ou à vous inquiéter d’un échec ou d’être jugé. Toutes ces inquiétudes disparaissent, et il vous reste deux choses : la paix et un cœur ouvert.
Article original écrit par Léo Babauta.
Il est évident que l’égocentrisme est l’un des plus grands pièges que vous devez éviter pour être heureux. Même s’il n’est pas non plus question de tomber dans un altruisme sans bornes. La vidéo du jour vous fait découvrir 9 autres pièges à éviter pour être heureux. Découvrez plutôt !
Merci pour cet article, il est vraiment intéressant ! Je souffre d’égocentrisme, lié à mon parcours de vie, et mes proches en souffrent beaucoup. La première des étapes est de l’accepter et c’est pas une mince affaire… La méditation de pleine conscience est un outil très bénéfique !