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Note : cet article sur ma grande expérience de voyage est une traduction de l’article The Joyful Results of My Grand Travel Experiment de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !
Cela n’a pas été parfait, mais même dans les échecs, j’ai beaucoup appris.
J’ai écrit dernièrement à propos de mes routines de travail et d’exercice pendant mes voyages, donc je vais essayer de ne pas trop me répéter, mais cet article sera globalement un résumé de toute l’expérience.
Pendant cette expérience, je voulais travailler sur plusieurs domaines qui m’ont posé problème lors de précédents voyages :
- Ne pas avoir de routine d’exercice ou de travail
- Trop manger
- Ne pas méditer régulièrement
- Ne pas être capable de me détacher des attentes de mes enfants
Je m’en suis mieux sorti que jamais avec le travail, l’exercice et la méditation. Et j’ai eu des succès mitigés vis-à-vis de mon alimentation et des attentes de mes enfants, mais j’ai beaucoup appris.
J’aimerais résumer ce que j’ai fait de bien, ce que j’ai fait de mal, et ce que j’ai appris, dans chacun de ces domaines.
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Trop manger
Mon expérience était de manger tout ce que je voulais (notamment des glaces végétaliennes !); mais d’essayer d’être conscient en mangeant, et de ne pas trop manger. Je me suis noté après chaque repas (plus de 110 au total !) sur une échelle de 1 (trop manger au point d’avoir mal) à 5 (pas totalement plein mais rassasié).
Résultats : J’étais à 3 ou 4 à quasiment tous les repas, et rarement à 2 ou 5. Je ne suis jamais descendu à 1, même si c’est parfois arrivé à mes enfants. Je considère que c’est un énorme succès par rapport à mes voyages passés où soit 1) je mangeais trop à quasiment tous les repas, soit 2) je me restreignais tellement que je ne pouvais pas manger beaucoup de délicieux plats végétaliens. J’aurais préféré avoir plus de 4 que de 3, mais honnêtement, cela aurait été une attente irréaliste. Globalement, je pense qu’avec l’exercice et le fait de ne pas trop manger, je n’ai pas pris beaucoup de poids pendant ce voyage, si j’en ai pris. Ce qui est incroyable pour un voyage de 4 semaines !
Voici ce que j’ai fait de bien : Chaque jour, j’avais comme objectif d’atteindre 20 points, dont 5 points possibles pour le travail et 5 autres pour l’exercice. Ce qui fait que si je me débrouillais parfaitement dans ces deux domaines, j’avais besoin de 10 points en trois repas, autrement dit deux 3 et un 4, ce qui n’était pas difficile à atteindre. Garder ce compte en tête m’aidait à me souvenir de rester conscient (la plupart du temps). J’ai également demandé aux enfants de me rappeler de ne pas trop manger si j’étais en danger au niveau des points.
Ce que j’ai fait de mal : Parfois je ne pouvais pas m’en empêcher et je mangeais trop. Je ne me sentais pas bien, parce que je n’aimais pas me sentir plein, pas plus que je ne me sentais en bonne santé. J’ai un problème avec mes plats déclencheurs (comme les frites, ou les sucreries). J’ai tendance à simplement les engloutir au lieu de les manger lentement et d’être conscient de mon niveau de rassasiement.
Ce que j’ai appris : J’ai besoin de le remarquer avant de commencer à manger un aliment-déclencheur, et de le traiter comme une zone de danger. Je pouvais quand même le manger, mais je devais faire attention en le faisant, car ce sont des aliments difficiles pour moi.
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L’exercice
Par le passé, j’étais trop fatigué de toute la marche que je faisais en voyageant pour garder une routine d’exercice régulière. Pour ce voyage, je voulais faire de l’exercice tous les jours, juste quelque chose de simple ; des pompes, ou des squats. Mon plan était de le faire tous les matins.
Résultats : J’ai fait de l’exercice tous les matins. Certains jours j’étais pressé, car nous essayions de sortir de l’appart tôt, donc je ne pouvais pas faire une séance d’exercice complète, mais j’essayais de compenser en sprintant ou en nageant ou en courant pour monter les escaliers. Cela a été un de mes plus grands succès ; je n’ai jamais réussi à garder une routine d’exercice en voyageant.
Ce que j’ai fait de bien : Je faisais de l’exercice en me préparant ou en travaillant (si je travaillais de chez moi). Je ne me suis pas laissé le choix – faire mon exercice et c’est tout. J’ai également trouvé beaucoup d’opportunités de faire des mini-exercices en me promenant ou en allant à la plage ; je nageais beaucoup, sprintais, montais les escaliers en courant, ou dansais avec les enfants.
Ce que j’ai fait de mal : Rien, en réalité. Je ne pense pas que j’aurais pu faire mieux sauf si j’avais fait de l’exercice ma priorité et que j’avais trouvé une salle de sport dans chaque ville, mais alors j’aurais eu moins de temps pour explorer avec les enfants.
Ce que j’ai appris : Gardez des séances d’exercice minimum, ne vous laissez pas le choix, et faites-en la première activité de votre journée. C’est ce qui fonctionne pour moi, et j’espère que je m’en souviendrai pour mes futurs voyages !
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Le travail
Par le passé, j’abattais autant de travail que possible avant mes voyages, en écrivant tout à l’avance. Ce n’est pas tenable si je prévois de voyager régulièrement ou sur une longue période, donc mon plan a été de volontairement ne pas travailler à l’avance, pour me forcer à travailler tous les jours pendant que je voyageais.
Résultats : Je m’en suis brillamment sorti. Cela a été mon meilleur voyage en termes de travail accompli. J’ai travaillé tous les matins, sans faillir. Certains jours je n’y passais que 30 minutes si j’étais pressé, mais je travaillais quand même. Ce qu’il y a de super est que maintenant que mon voyage est fini, je n’ai pas une montagne de travail qui m’attend à la maison !
Ce que j’ai fait de bien : Premièrement, je n’ai volontairement pas fait tout mon travail à l’avance, donc j’étais forcé de travailler en voyageant. Deuxièmement, je ne me suis même pas demandé pourquoi je travaillais chaque jour, la seule question était de savoir si je le ferais au coffee shop ou à la maison, s’il n’y avait pas de bon café à proximité. Troisièmement, je l’ai fait le matin au lieu de me laisser le choix de le faire plus tard dans la journée, quand j’aurais probablement été trop fatigué d’avoir marché partout toute la journée. Enfin, je ne me suis demandé qu’une heure par jour, mis à part les réponses à donner à quelques mails tous les soirs.
Ce que j’ai fait de mal : Je me suis dit qu’il y aurait une bonne connexion à internet partout où j’irais, mais dans certains coffee shops et certains des appartements que nous avons loués, soit le wifi n’était pas super soit il n’y en avait pas. Donc il m’est arrivé d’utiliser la connexion de mon téléphone comme modem, ce qui n’était pas idéal.
Ce que j’ai appris : Ce voyage m’a appris que je peux travailler assez durablement tous les jours en voyageant. Par le passé, je ne pensais pas pouvoir le faire tout en profitant vraiment du voyage. Cela n’a pas posé de problème, ce qui est une bonne nouvelle pour moi.
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La méditation
Je laisse souvent tomber mon habitude de méditation quand je voyage, simplement parce que je n’ai pas de routine définie, ou souvent parce que je n’ai pas d’endroit pour méditer ni l’énergie nécessaire après tant de marche.
Mon idée était de faire une toute petite dose de méditation dès que je me réveillais, tous les jours.
Résultats : Je m’en suis souvenu presque tous les jours dès mon réveil. Je faisais une bonne méditation, pendant laquelle j’essayais d’écouter tous les sons qui m’entouraient. J’ai également médité quand j’étais dehors dans des parcs ou sur des plages bondées dans les différentes villes que j’ai visitées. Quelques fois il m’est arrivé de ne pas me souvenir de méditer dès que je me réveillais. Mais je m’en souvenais un peu plus tard dans la matinée; et je faisais une courte séance de méditation où que je sois. Globalement, c’est bien mieux que mes voyages précédents !
Ce que j’ai fait de bien : J’ai fait en sorte que mes séances de méditation soient courtes et simples, et je me suis permis de le faire en restant allongé dans mon lit (ce que je ne fais pas chez moi). Cela m’a aidé, parce que je n’avais pas à déranger les enfants (qui dormaient souvent dans le salon sur le divan dans les appartements que nous avons loués), et cela a permis de garder une barrière assez basse pour le faire.
Ce que j’ai fait de mal : Rien. Je suis content de la façon dont ça s’est passé.
Ce que j’ai appris : Faites en sorte que votre méditation soit courte, faites-le immédiatement en vous réveillant, et si vous oubliez, n’ayez pas peur de méditer où que vous soyez.
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Les attentes des enfants
Cela m’a toujours posé problème même si je pense être un papa plutôt bon; je peux perdre patience quand les enfants ne se comportent pas comme je l’aimerais. Cela se met toujours en travers du plaisir que je prends en voyageant. Et chose tout aussi importante, cela rend le voyage moins agréable pour les enfants. Plus important encore, cela peut nuire à notre relation quand je suis autoritaire; ou que je perds patience avec eux et que je dis quelque chose par frustration.
Donc mon plan était d’essayer de relâcher ces attentes vis-à-vis des attentes. Ou de remarquer quand mes attentes empêchaient de pleinement profiter du voyage. Cela demandait beaucoup de conscience; et beaucoup de compassion envers moi-même quand je me sentais frustré à cause de mes attentes.
Résultats : C’était probablement le domaine le plus difficile et le moins réussi pour moi. Globalement, j’étais calme et relaxé, mais il y avait des moments où je perdais patience et exprimait certaines frustrations quand les enfants ne se comportaient pas comme je l’aurais aimé. Certaines n’étaient pas du tout bonnes, et je me sentais mal à cause de cela. Même si je n’ai pas perdu patience tous les jours; il y a clairement eu des fois où j’ai été frustré, régulièrement.
Ce que j’ai fait de bien : J’ai essayé d’être conscient de mes niveaux de frustration; et d’avoir de la compassion pour moi-même quand je ressentais de la frustration. J’ai essayé de remarquer mes attentes vis-à-vis des enfants. Et aussi de voir les moments où ces attentes étaient irréalistes ou inutiles. Je me suis également débarrassé de mes frustrations bien plus vite que d’habitude en le faisant.
Ce que j’ai fait de mal : Je ne m’attends pas à être « parfait » sur ce point. Donc je ne vais pas m’en vouloir d’avoir perdu ma patience. Mais il y avait quelques fois où j’aurais souhaité ne rien dire; et plutôt me cacher et gérer ma frustration avec compassion. Quand je suis frustré, il m’arrive de ne pas être conscient. C’est une chose sur laquelle je peux continuer à travailler.
Ce que j’ai appris : J’ai clairement beaucoup d’attentes vis-à-vis des autres sans réaliser que je les ai. Elles peuvent devenir des obstacles à mon bonheur et aux relations que j’ai avec les gens; et j’ai besoin de continuer à m’entraîner à en être conscient.
Conclusion
En pensant à tous ces domaines, je pense que l’expérience a été un merveilleux succès. Et je suis très heureux de l’avoir fait. J’ai appris comment travailler, faire de l’exercice et méditer tout en voyageant; ce qui étaient de vrais points faibles pour moi. Et j’ai appris à contrôler un peu plus mon alimentation, ce qui est une autre grande amélioration. J’ai appris que je pouvais voyager pendant une longue période de façon durable, agréable et saine; et c’est un énorme succès pour moi.
Et j’ai aimé ce voyage, immensément et avec une grande joie. Maintenant, il est temps d’aller faire une sieste.
Crédits photo : © ra2 studio – Fotolia
Expérience de voyage très intéressante, enrichissante et inspirante. Merci Olivier de nous avoir permis de découvrir cette merveilleuse expérience de voyage de Léo Babauta. personnellement cela m’inspire beaucoup et je pourrai m’en servir pour progresser sur le chemin du développement personnel.