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Ma routine de voyage la plus saine jusqu’à présent

Note : cet article sur la routine de voyage est une traduction de l’article My Healthiest Travel Routine Yet de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !

routine de voyagePendant notre voyage en Europe ces dernières semaines, Eva et moi avons tenté une nouvelle expérience : nous n’avons rien mangé d’habituel pendant que nous voyagions.

Nous nous sommes au final senti en meilleure santé que jamais, et j’ai perdu quasiment 2,5 kg. C’est hautement inhabituel pour nous, parce que nous mangeons généralement presque tout ce que nous voulons quand nous voyageons, et nous finissons plus lourds et nous sentons plus gros à la fin du voyage.

Alors qu’avons-nous fait de différent ? Nous n’avons pas mangé de pain, de sucreries, de pommes de terre, ou de riz blanc (en plus de ne pas boire de bière ou des cocktails, seulement du vin rouge). Ceci vient en plus, évidemment, du fait de ne pas manger de viande, de produits de la mer, de volaille, de laitages ou d’œufs (nous sommes végétaliens).

Et les résultats ? Pour faire court, c’était moins pratique, mais plus sain. Plus d’infos ci-dessous.

C’était une expérience, pour voir à quoi cela ressemblerait, et en réalité je ne le recommanderais pas à tout le monde. Si vous n’aimez pas changer la façon dont vous faites les choses, et que vous voulez manger tout ce que vous voulez, ne faites pas cela. Mais si vous êtes fatigué de voyager et que vous vous sentez mal après coup parce que vous mangez mal, vous devriez envisager de le faire.

Le plan

Eva et moi avions en fait tous deux des défis alimentaires pendant le voyage, pour nous amuser, mais notre idée pour ces défis était en partie de manger de la même façon pendant le voyage en Europe, avec quelques exceptions.

Voici ce que nous pouvions et ne pouvions pas faire pendant la durée du défi

  • À ne pas manger : Sucreries (ou sucre en général), farine blanche et pain en général, pommes de terre, riz blanc, bière ou tout alcool sauf le vin. Viande, volaille, produits de la mer, laitages, œufs évidemment. Fausses viandes (je ne suis pas contre les substituts à la viande en général cependant, ça dépend des ingrédients).
  • À manger : Café sans sucre, quelques céréales complètes non transformées en farine (avoine, orge, quinoa, riz brun, etc.), haricots, noix, graines, légumes, fruits, huile d’olive et de canola.

Cependant, nous avions droit à 4 exceptions pendant les deux semaines de notre voyage. Cela signifie que si nous prenions un repas comprenant du riz brun et du pain, cela ferait une exception. Si nous marchions dans la rue et décidions de manger du chocolat noir (qui contient du sucre), cela ferait une exception.

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Nous voyagions à Londres, que nous savions être un bon endroit pour les végétaliens, ainsi qu’à Francfort, Athènes, Santorini, Rome, Venise et Vienne, certains n’étant pas des endroits pro-végétariens. Donc nous savions que nous aurions besoin de ces exceptions simplement pour ne pas mourir de faim certains jours.

Pour le sport, nous savions que nous marcherions pendant des heures chaque jour, et que nous serions aussi fatigués de prendre 10 vols différents pour 7 villes différentes (dont Londres et Athènes deux fois)… donc nous avons gardé le sport au minimum. Le plan était de faire de courtes séances intenses pendant 2 jours d’affilée. Et ensuite de prendre un jour de repos, et de recommencer pendant tout le voyage.

Pourquoi faire cela ?

Pourquoi rendre le voyage plus difficile qu’il ne l’est déjà ? Enfin, pourquoi ne pas simplement profiter du plaisir de manger la nourriture locale ?

Ce sont de bonnes questions, parce que ma philosophie de voyage habituelle est que manger la nourriture locale est une des meilleures raisons de voyager. Et il n’est pas besoin de rendre la vie plus difficile qu’elle ne l’est déjà, non ?

Mais je me sens souvent mal après voyager, parce que je ne me suis pas tenu à mon alimentation saine. J’apprécie les vices de la nourriture. Mais ils ne sont pas équilibrés.

Et donc cette expérience est un moyen de voir s’il est possible de voyager sans tous ces vices, et quand même apprécier le voyage. Il est question de trouver consciemment un équilibre. Nous n’avons pas encore défini exactement cet équilibre, mais je peux dire sans aucun doute qu’il y a des millions d’autres choses que vous pouvez apprécier dans une ville à l’étranger sans manger toute la nourriture qu’ils ont à offrir. Se promener, regarder les gens, regarder le soleil couchant, profiter des odeurs, noter les détails, apprendre la langue et l’histoire et la culture, rencontrer de nouvelles personnes, baigner dans différentes atmosphères… vous n’avez pas besoin de manger comme un ogre pour faire toutes ces choses.

Et manger de la nourriture simple et saine est un plaisir en soi, peut-être même meilleur que de manger des cochonneries.

Ma routine de voyage – Les résultats

Je dois admettre que cela a été un des défis les plus difficiles, simplement parce que certains jours il n’existait pas énormément d’options pour nous. Certaines villes ne sont pas supers pour les végétariens, et les quelques trucs qu’ils ont pour les végétariens ont tendance à violer les règles de notre défi (pains et sucreries, par exemple).

Être végétalien est déjà un choix limité. Mais nous le limitions encore plus. Il est en fait facile de faire notre défi à San Francisco, New York, ou Portland, mais ce n’est pas si facile à Santorini.

Mais chaque ville était différente. À Londres c’est facile ; nous sommes allés au Nama, au Mildred’s et au Tibits (tous les liens sont en anglais, NdT), mais nous avons aussi apprécié le Saf, l’Inspiral Lounge, le Vanilla Black et d’autres (et nous n’avons pas essayé beaucoup d’autres endroits qui paraissaient supers).

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Francfort a en fait quelques options décentes, mais nous sommes arrivés trop tard le soir et ceux auxquels nous sommes allés étaient fermés. À l’aide ! Nous avons fini en utilisant notre première exception sur un plat désespéré de frites, de patates sautées, et de bière allemande. Pas la meilleure, mais j’ai apprécié la bière.

Athènes n’est pas horrible. Etant donné que vous pouvez obtenir des haricots, de la salade grecque (la feta en moins) ; et des légumes rôtis dans la plupart des restaurants grecs. Mais c’est fatigant au bout de quelques repas (en passant, le caviar de fèves qu’ils servent contient généralement du beurre). Par chance, il y a un restaurant d’avocats qui est géré par un couple charmant et qui nous a sauvé. Nous y avons mangé trois fois.

Santorini est super si vous mangez de produits de la mer, mais pas super pour les végétaliens qui font un défi comme le nôtre.

Nous avons mangé beaucoup de salades grecques, et bu du vin rouge. Nous avions quelques barres végétaliennes qui ne contenaient que des fruits et des noix (pas d’agave ou de sirop de riz brun), donc nous avons complété avec ça.

Rome propose quelques bonnes options. Nous avons fini par manger au Beehive Cafe à la fois au petit-déjeuner et au dîner.

Venise est plus compliqué. Il n’y a quasiment aucun restaurant végétalien à Venise, donc nous avons mangé indien un jour (seulement du dal, pas de naan ou de riz ou de rôti) et dans un restaurant kascher un autre jour (Gam Gam, beaucoup d’options végétaliennes), et pris un autre repas de triche avec une pizza sans fromage et des pâtes (pas bon).

Vienne était un rêve. De façon surprenante, beaucoup de supers options végétaliennes. Nous avons mangé au Harvest (génial) et au Yamm (super buffet végétalien) ainsi qu’au Corns n’ Pops pour le petit-déjeuner (un endroit qui sert du muesli à préparer soi-même avec du lait de soja en option, ce que je recommande).

Donc oui, c’était plus difficile à certains endroits, mais fantastique dans d’autres. Et nous ne nous sommes pas sentis en mauvaise santé une seule fois pendant ce voyage.

Pour le sport, nous avons souvent fait des pompes, des squats, et des fentes dans notre chambre d’hôtel, mais aussi de la musculation quand une salle était disponible. Ou des pompes à longueur de journée (des séries de 10-20 pompes fréquemment tout au long de la journée).

Globalement, je ne me suis jamais senti en aussi bonne santé pendant un voyage, je ne me suis jamais senti mieux. C’était moins pratique, mais je suis content de l’avoir fait.

Crédits photo : © artmira – Fotolia.com

3 commentaires
  1. Un peu extrême comme défi.
    Ce qui est un peu dérangeant dans ce choix, c’est que l’on ressent de la peur derrière. Peur de mal manger et de trop manger.
    S’il on est bien dans sa relation avec la nourriture, on peut profiter en mangeant de tout en petite quantité.
    La nourriture c’est un besoin physiologique mais aussi un plaisir surtout en vacances avec les découvertes culinaires.

    1. tout à fait d’accord – la bonne nourriture saine , variée en petite
      quantité est un des mes plaisirs favoris (accompagné d’un pti rouge)…

  2. Je partage l avis des commentaires précédents. Pourvu de manger en conscience, de faire attention à ce qui se passe dans notre bouche et d être à l écoute de son corps on peut tout se permettre. Ceci dit sympa le partage d expérience.

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