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« Il n’y a rien de bon ou de mauvais, c’est la pensée qui étiquette les évènements. »
—William Shakespeare, “Hamlet.”
D’après mon expérience, l’une des plus grandes sources de malheur, c’est le mal que nous avons à accepter les choses telles qu’elles sont.
Il nous est en effet difficile de faire face à un évènement sans porter de jugement ; sans souhaiter qu’il en soit autrement.
Lorsque nous sommes en face d’une chose que nous n’aimons pas, nous souhaitons que ce soit différent ; nous réclamons quelque chose de mieux.
C’est peut-être la nature humaine, ou peut-être une faculté ancrée dans notre culture.
Cependant, l’origine du mécontentement n’est pas nécessairement le fait que nous voulions que les choses soient différentes.
Le problème vient plutôt du fait que nous décidons d’avance que nous n’aimons pas la chose.
Nous jugeons que l’expérience ou la chose est mauvaise, au lieu de dire : « Ce n’est ni mauvais ni bon ».
Sous un article que j’ai écrit il y a quelque temps, de nombreux lecteurs ont estimé que mon point de vue était négatif, pessimiste ou fataliste parce que je disais qu’il fallait s’attendre à ce que les gens fassent des erreurs, à ce que les choses se passent différemment de ce que l’on avait prévu, et qu’il fallait accepter cela.
C’est trop négatif de s’attendre à ce que les choses tournent mal, ont-ils dit.
Mais ce qu’il faut savoir, c’est que l’avis n’est négatif que si vous le considérez comme tel.
Si vous le jugez mauvais.
Au lieu de cela, vous pourriez admettre que c’est ce qui se produit ; c’est ainsi que les choses sont réellement.
Essayez de comprendre pourquoi il en est ainsi, et acceptez cela comme tel.
Cela peut s’appliquer à tout ce que vous faites : qu’il s’agisse de la façon dont les autres agissent au travail, de la façon dont la politique fonctionne ou de la façon dont les médias d’information peuvent être déprimants.
Acceptez ces choses telles qu’elles sont et essayez de comprendre pourquoi elles sont ainsi.
Cela vous évitera bien des soucis, car vous ne vous direz plus : « Oh, j’aurais aimé que les choses soient bien meilleures ! »
Cela signifie-t-il que vous ne pourrez jamais changer les choses ? Pas du tout !
Ce à quoi je vous appelle, c’est à changer les choses non pas parce que vous ne pouvez pas les accepter telles qu’elles sont, mais parce que vous aimez le processus de changement, d’apprentissage et de croissance.
Pouvons-nous rendre ce monde meilleur ?
Encore une fois, cela revient à supposer qu’il est mauvais à l’heure actuelle.
Au lieu de cela, vous pourriez dire que le monde est ce qu’il est ; qu’il n’est ni bon ni mauvais.
Vous pouvez dire que vous continuerez à essayer de faire des choses pour aider les autres, pour grandir en tant que personne, pour faire une différence dans ce monde — non pas parce que vous êtes une mauvaise personne maintenant, ou que le monde est nul, mais parce que c’est le chemin que vous avez choisi d’emprunter, parce que vous aimez ce chemin.
Lorsque vous vous surprenez à juger et à souhaiter que les choses soient différentes — ce que nous faisons tous — essayez une nouvelle approche : acceptez et comprenez.
Cela pourrait donner des résultats intéressants.
« Contentez-vous de ce que vous avez ; réjouissez-vous de la façon dont les choses sont. Lorsque vous vous rendrez compte que vous ne manquez de rien, le monde entier vous appartiendra. » – Lao Tzu
Article original écrit par Léo Babauta.