Bienvenue sur Habitudes Zen ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Habitudes Zen ! Comme ce n'est pas la première fois que vous visitez le blog, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Note : cet article invité a été écrit par Julien Carcaly du blog J’arrête Le Cannabis.
Nous sommes tous tombés un jour ou l’autre dans une addiction quelconque. Que ce soit le chocolat, l’alcool ou le shopping, la grande majorité d’entre nous a connu cette désagréable sensation de ne pouvoir se passer de quelque chose.
Peut-être certain d’entre vous sont malheureusement tombé comme moi dans le cannabis, sans trouver de ressources pour apprendre à vivre sans.
Mais c’est quoi au fait vivre zen sans cannabis ?
1. Être zen et se réveiller avec LA bonne routine
Vous savez quoi ? Avant d’arrêter le cannabis, je me suis toujours dit qu’une routine était un truc chiant à mourir et que s’enfermer dedans était comme arrêter de vivre. Avec le temps, j’ai compris que nous avons tous besoin d’une routine, quelle qu’elle soit. Et démarrer chaque journée dans les meilleures conditions est un gage de réussite.
Crée une routine matinale améliore grandement la qualité de la journée.
C’est pourquoi, à partir du jour où j’ai arrêté et c’est encore le cas aujourd’hui, ma journée commence avec du sport pendant 5 à 10 minutes. Elle se poursuit avec une bonne douche et une séance de méditation de 20 minutes. Ensuite un petit déjeuner complet avec fruits de saison, céréales et pain. Et pour finir, un 10-15 minutes de lecture. Ma Routine Matinale Sans Cannabis vous indiquera avec plus de détails ce que je fais chaque jour depuis mon arrêt. Elle a facilité la transition avec/sans cannabis et est un trésor de stabilité depuis. Je vous la recommande !
2. (Ré)apprendre à vivre sans cannabis et rester zen
Les débuts pour vivre sans cannabis tout en restant le plus zen possible sont un combat permanent.
Vous passez par différents états de manque, vous avez envie de tout envoyer en l’air. Et puis, petit à petit, vous trouvez la force en vous de dire non ! Non à ce calvaire qui vous enferme dans une vie qui ne vous appartient presque plus. Non à ces aller-retour de votre chambre à celle de votre dealer. Et enfin non à l’indifférence que vous créez avec votre environnement direct.
C’est un gros coup de pied au cul dont vous avez besoin pour arrêter le cannabis et décider de passer à une vie zen. Mais c’est aussi beaucoup de courage et d’ambition que de régler le problème de l’addiction.
3. Être, faire, avoir sans cannabis
Après mon arrêt, j’ai décidé d’apprendre à être zen. De nature à être plutôt anxieux et hyperactif, j’ai cherché à m’approprier à nouveau ma propre vie. C’est presque comme réapprendre à marcher.
Et j’ai découvert 3 éléments qui sont pour moi la base d’une vie zen sans cannabis. Vivre se résume à posséder des biens, faire des expériences et devenir la personne que l’on souhaite. Cela nécessite un peu de travail, et beaucoup de patience. Mais le jeu en vaut la chandelle. Car vivre et être zen sans cannabis s’apprivoise, se nourrit et se cultive.
- Être vous amène à développer votre potentiel, à devenir la personne que vous avez toujours rêvé d’être. Cela a été la raison numéro une qui m’a fait quitter le cannabis.
Je ne voulais plus être considéré comme une personne qui vit en décalé.
Et je voulais exister sous une autre forme, ne plus avoir cette étiquette collée sur mon front marqué « Fumeur de joint « . Je voulais devenir quelqu’un. Que rêver de mieux si ce n’est arrêter le cannabis pour devenir qui l’on souhaite ?
- Faire te permet de vivre des expériences. Et quand je dis vivre des expériences, c’est en clair apprécier chaque seconde qui passe, qu’importe ce que tu fais.
Depuis que j’ai arrêté le cannabis et grâce aux économies que j’ai faites, j’ai pu voyager sur 4 continents, sauter en parachute, faire plus de 300km de randonnée pédestre, immigrer dans un nouveau pays qu’est le Canada, créer ma première entreprise et apprendre 2 langues étrangères. Et tout cela en 3 ans. J’imagine déjà ce que je vais pouvoir faire dans les 5 prochaines années…
- Avoir est une notion de plus en plus éloignée pour moi. Quand j’étais plus jeune, je rêvais d’une belle voiture, d’une grande maison avec piscine, d’un chien et de tout le reste.
Aujourd’hui, le matérialisme a trouvé ses limites en moi. Et je crois qu’il a trouvé aussi ses limites dans mon portefeuille. Car tout l’argent que j’ai aujourd’hui, je le consacre à être quelqu’un et à faire des choses dans ma vie. Ce sont des outils, non plus juste des plaisirs.
Si vous avez besoin d’aide ou si vous connaissez quelqu’un qui cherche à arrêter le cannabis, envoyez lui le lien du blog. Il sera heureux de trouver de bonnes doses d’informations gratuites pour l’aider dans son arrêt.
Je vous ai donné ma recette perso que j’utilise pour vivre zen sans cannabis. Dîtes moi en commentaire les suppléments que vous y apporteriez.
Julien Carcaly du Blog J’Arrête Le Cannabis
Je ne pense pas que le cannabis doit etre pris sous cet angle et diabolisé. Je suis consommateur de chanvre depuis mes 15 ans et j’en ai 22. Dans ces 7 années je me suis abstenu la moitié du temps sans ressentir aucun manque. Certes les produits vendu dans la rue sont bourrés de produits de coupage, certes, certains individus révèlent une toxicomanie au produit mais ils ne représentent seulement 5 % des consommateurs. Pourquoi ne pas informer plutôt que de diaboliser, laisser les malades, les usagers récréatifs avec leur droit et leur liberté pour accompagner plutôt accompagner les sujets problématiques; pourquoi ne pas réduire les risques, éduquer, pousser à la vaporisation plutôt que de dire « c’est mal ». Le mal n’est pas le produit en lui même mais l’infantilisation de nos politicien, le marché noir et les affabulations.
Je trouve ce site magnifique et rempli de très bonnes perspective ! Je soutiens à 100 % ce beau travail. Mais je me prononce seulement sur le chanvre car je trouve qu’il y a un très grand manque d’information. Je ne pousse pas à la consommation, loin de la mais je souhaite amener la population à aller se renseigner plus en profondeur sur le sujet qui nous touche tous plus où moins.
Pour les plus captivé, n’hésitez pas à visiter le site: https://www.chanvrelibertes.org/
C’est un très bon site, bien complet d’une association qui fait du gros boulot.
Paix à tous et plein de bonheur
Bonjour,
Je suis totalement d’accord. Personnellement je suis consommatrice pour me soigner et en usage récréatif. Je n’ai reçu aucun manque et je me procure mon cannabis moi même, loin des quartiers de deals qui nous refourgue de la merde.
Je suis entièrement heureuse et épanouie, je ne peux pas dire que la vie ne me réussit pas donc moi même je ne comprends pas pourquoi le chanvre (cette plante aux milles vertus) est rendue tabou et écartée de l’idéologie du « bon citoyen ».
Bizoux à tous
Bonjour à tous,
Loin de moi l’idée de diaboliser le cannabis. J’ai moi-même été fumeur pendant des années… Et j’ai aimé cela.
Cependant, j’ai pu constater que certaines personnes (dont moi-même après plus de 10 ans de consommation) n’arrivait pas à garder une consommation récréative et sont passés à une consommation importante du type plusieurs joints voire grammes par jour.
Et je pense que le cannabis, comme peut l’être l’alcool, a de très bonnes vertus s’il est consommé avec modération. Au delà, il devient un problème.
Et c’est pour cette raison que j’ai crée le blog proposé dans l’article : pour aider les gens à s’en défaire en solo et de façon naturelle. Car, malgré que ce soit une plante, cela reste une drogue. Et que ce soit la cigarette, le shopping ou n’importe quoi d’autre, cela rend addictif et peut engendré des difficultés pour ceux qui n’arrivent pas à se contrôler.
Belle soirée à toutes et à tous et merci pour tous vos commentaires instructifs
Bravo Julien.
Merci pour cet article, qui pourra aider des parents d’ados, pour les faire « décrocher ».
Car si de nombreux fumeurs restent dans le récréatif, d’autres n’y arrivent pas.
Sans compter les séquelles dues à la consommation pendant la profonde période de changement et de réorganisation du cerveau à l’adolescence.
Merci Carole pour ton commentaire. Sympa de ta part d’avoir pris le temps de me glisser un petit mot et ton avis sur la question. Il est vrai que l’adolescence est un moment de la vie complexe à gérer. Et que le cannabis peut suivre bien au-delà. Au plaisir d’échanger sur le sujet. Bien à toi,