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Quand une personne commence à s’intéresser à la santé environnementale, c’est souvent à l’occasion de l’arrivée d’un premier enfant, quand elle devient parent. Connaissez-vous la santé environnementale ? Il s’agit des composantes de la santé sur lesquelles l’environnement peut avoir une influence. Classiquement, l’« environnement » peut notamment désigner de l’eau, de l’air, des aliments, certains produits… ce qui peut pénétrer ou être mis au contact du corps.
Les enfants sont particulièrement vulnérables aux pollutions environnementales ; certaines périodes de l’enfance sont même qualifiées de « fenêtres de vulnérabilité ». Les enfants ont donc besoin d’un haut niveau de protection contre ces pollutions.
Or de nombreux parents constatent que l’action des pouvoirs publics ne permet pas d’obtenir une protection satisfaisante. Et pour ceux qui décident de « ne pas détourner le regard », comme dirait Sandra Steingraber, l’auteure de Raising Elijah, les multiples dégradations de la qualité de l’environnement conduisent à de fortes préoccupations. Ces préoccupations peuvent devenir chroniques et conduire à de l’anxiété, notamment au regard des nombreuses menaces diffuses pour les enfants provenant de l’environnement.
Dans cet article, je vous propose d’approfondir comment gérer au mieux cette éco-anxiété de parents
Note : cet article invité a été écrit par Guillaume du blog Santé des enfants et environnement, qui partage des conseils et des astuces pour aider à entourer les enfants d’environnements favorisant la santé.
Les personnes qui ne sont pas éco-anxieuses sont dans l’action. Elles sont préoccupées, mais parviennent à réguler leurs émotions. – Abdel Halim Boudoukha
Lorsque les limites de notre monde, de ses lois et de son harmonie sont détruites par des forces que nous ne contrôlons pas, alors notre habitat devient toxique et génère une « nostalgie sans but ». – Glenn Albrecht
Éco-anxiété
Définition courante
La définition de l’éco-anxiété peut varier d’un auteur à l’autre. Celle qui me parait la plus courante est celle-ci : « l’anxiété liée à un environnement changeant et incertain » [1,2] Elle est à rapprocher de la notion de solastalgie, que Glenn Albrecht, l’auteur des Émotions de la Terre, définit comme « la douleur ou la détresse causée par une absence continue de consolation et par le sentiment de désolation provoqué par l’état actuel de son environnement proche et de son territoire. Il s’agit de l’expérience existentielle et vécue d’un changement environnemental négatif, ressenti comme une agression contre notre sentiment d’appartenance à un lieu. » [1]
Éco-anxiété et santé environnementale pour parents
Je trouve que la notion d’éco-anxiété s’applique bien aussi au domaine de la santé environnementale. En particulier, je trouve qu’elle résonne bien avec les témoignages et les comportements de parents que j’observe autour de moi ou dans les médias.
En règle générale, l’éco-anxiété est utilisée pour décrire « les impacts des désastres naturels, du développement et du changement climatique » [1]. Son extension aux impacts sanitaires des environnements pollués me semble assez spontanée et plutôt logique : la santé environnementale est aussi un contexte marqué par de fortes incertitudes, par la multiplicité des dégradations d’un environnement perçu comme de plus en plus hostile, et par un sentiment d’impuissance à éviter ces dégradations. Par exemple, qui peut, par son action individuelle, influencer significativement la qualité de l’air extérieur qu’il respire en zone urbaine ?
Comme le résume Karine Saint-Jean, l’auteure d’Apprivoiser l’écoanxiété, « il n’existe pas de séparation entre l’humain et la nature. Nous sommes interconnectés ; l’air que nous respirons, ce que nous mangeons et l’eau que nous buvons viennent de la Terre. Nous les absorbons, ils nous composent et nous dépendons d’eux. Quand nous sommes conscients de la dégradation de nos environnements de vie, il est normal de vivre du stress, de la peur et de l’anxiété » [3].
Une émotion logique et légitime
D’après Alice Desbiolles, l’auteure de L’éco-anxiété, « les personnes éco-anxieuses sont lucides dans un monde qui ne l’est pas » [4], et selon Laure Noualhat, l’auteure de Comment rester écolo sans finir dépressif, « traiter un éco-anxieux de malade, c’est comme reprocher à un non-aveugle de voir, non ? » [5]. Au regard des dégradations actuelles de l’environnement et des menaces associées, être éco-anxieux me semble aussi assez logique et très légitime. Je crois que la plupart des personnes qui ne sont pas éco-anxieuses, soit sont ignorantes des enjeux, soit ont détourné le regard face à trop de pénibilité.
Accepter le fait qu’on est angoissé, et que cela n’a rien d’anormal, me semble être un premier pas intéressant dans la bonne gestion de l’éco-anxiété. En particulier, cela permet de ne pas être dans l’« éco-déni »… et de ne pas angoisser d’être angoissé !
En santé environnementale, effectivement, on parle de dangers qui sont autour de nos enfants (mais pas que !). Et détourner les yeux, plus que ponctuellement, ne peut pas être une solution satisfaisante : les enjeux sont trop forts ! L’objectif va donc être de pouvoir regarder les faits le plus objectivement possible, puis de ressentir l’anxiété associée sans être paralysé, hanté, submergé… et sans qu’elle colore notre expérience de parentalité de manière insupportable.
Comme le souligne Laure Noualhat, « on ne reste pas écolo sans devenir un peu dépressif, désolée ! L’essentiel, c’est de ne pas le rester, pas 24 heures sur 24 ! Être paralysé par la peur et la colère, c’est moche et ça n’est guère utile » [5]. Voyons ensemble quelques propositions qui visent à gérer au mieux l’éco-anxiété.
Les moyens classiques de gérer au mieux l’éco-anxiété
NB : Si votre expérience d’éco-anxiété vous paraît vraiment pénible, ou si vous ressentez le besoin d’être accompagné, alors je vous invite à la prudence et à consulter un professionnel compétent.
De nombreuses propositions
De plus en plus de livres traitent d’éco-anxiété [1,3–6]. En particulier, ces livres proposent des méthodes et des techniques pour gérer au mieux cette émotion désagréable ; et au global, elles s’avèrent très nombreuses !
Souvent, les auteurs invitent à faire des tests par soi-même. Ces tests ont pour objectif d’identifier les méthodes et les techniques qui s’adaptent le mieux à chaque personne, ainsi qu’à chaque situation spécifique.
A titre indicatif, voici une compilation d’exemples issus de mes lectures personnelles : savourer des mets qu’on aime, cultiver un jardin, pratiquer une activité créatrice (peinture, musique), boire un verre de vin avec un ami, lire de la poésie, pratiquer la « diète médiatique » et des réseaux sociaux, écouter une musique apaisante, apprendre à trouver du confort dans l’inconfort, repérer les biais des pensées récurrentes (par exemple : généralisation abusive, biais de confirmation et de disponibilité, priorité aux menaces, effet de halo, etc.), augmenter ses compétences en intelligence émotionnelle, méditer, tenir un journal de gratitude, faire du sport, être orienté « solutions » (par exemple, remplacer les « Il faut » et les « Ce qui ne va pas, c’est… » par des « Pour que ça aille mieux, je vais… »), faire une sieste dans la nature, marcher sur la plage, faire l’amour, cueillir de plantes sauvages, regarder un film « feel good », faire du yoga en extérieur, etc.
Éco-anxiété et santé environnementale pour parents : deux axes de gestion classiques
Au sein de ces nombreux exemples, je vois deux tendances principales :
- diminuer les symptômes de l’anxiété ;
- mobiliser une émotion différente, par exemple en introduisant du plaisir, de la joie, de la gratitude ou de l’amour. Sans nier notre éco-anxiété, on peut refuser que notre expérience de vie s’y réduise.
Et pour nourrir notre motivation, Karine Saint-Jean nous rappelle donc que « l’anxiété peut affecter notre capacité à nous engager dans l’action proenvironnementale. En ce sens, composer avec celle-ci est aussi une façon de prendre soin de la planète » [3].
Ces propositions classiques me semblent aussi bien s’appliquer à l’éco-anxiété liée à la santé environnementale. En complément, je souhaiterais mettre l’accent sur quelques aspects importants à mes yeux.
En santé environnementale, les scientifiques visent à améliorer la situation
Bien entendu, angoisser les gens, ce n’est pas l’objectif des chercheurs et des experts. D’une manière générale, leur travail consiste à apporter des éléments de connaissances, afin de mieux comprendre les problèmes existants et de contribuer à améliorer la situation.
Lorsqu’un médecin donne de premiers éléments d’explication à un patient, celui-ci peut les voir comme les premières étapes vers une potentielle guérison. A mon sens, c’est dans cette disposition d’esprit qu’il faut prendre connaissance des travaux en santé environnementale et de leurs résultats.
La peur a son utilité
Je crois que la peur est une émotion utile, quand elle n’est pas obsédante ou submergeante. Certes, elle est souvent désagréable à vivre, mais elle semble avoir une fonction bien précise [7,8] : nous informer d’un danger et nous préparer à y faire face, physiquement et mentalement. L’énergie qu’elle mobilise paraît destinée à alerter et à soutenir le passage à l’action [9]. A mon sens, être dans l’action est donc un des moyens les plus efficaces pour gérer son éco-anxiété.
Éco-anxiété et santé environnementale pour parents : notre zone d’influence
« Dans quelle mesure le fait que je me sente triste, inquiète ou en colère change-t-il quoi que ce soit à l’événement qui me taraude ? En quoi la souffrance que je ressens soulage-t-elle la détresse de la faune, de la flore ou de mon semblable moins bien loti ? »
Ces questions rhétoriques, proposées par Alice Desbiolles pour aider à réguler ses émotions, me semblent faire écho à une approche assez stoïcienne : essayer de faire la différence entre ce qui dépend de nous, notre zone d’influence, et ce qui n’en dépend pas [10,11].
A titre personnel, je concentre mon attention et mes efforts sur ma zone d’influence. J’essaye de m’y montrer le plus efficace possible, et je constate que cela diminue mon niveau d’anxiété.
Par ailleurs, sur la base de ce que j’observe autour de moi, la plupart des parents me semble sous-estimer l’étendue de leur zone d’influence. Il y a vraiment beaucoup de choses à faire, et on va de ce fait voir ensemble plusieurs exemples.
Éco-anxiété et santé environnementale pour parents : des moyens d’actions à notre niveau
Efficacité potentielle
Selon Barbara Demeneix, l’auteure de Cocktail toxique, « étant donné qu’à l’heure actuelle nous ne pouvons pas compter sur les réglementations, nous devons donc nous demander ce qu’il est possible de faire au niveau individuel pour lutter contre l’empoisonnement général que nous subissons tous » [12]. En constatant que les pouvoirs publics n’assurent pas un niveau de protection adapté, certains parents se demandent : « puis-je vraiment être efficace à mon niveau ? » Ma réponse est « oui ! », et il y a beaucoup de choses utiles à faire, ici et maintenant.
Voici quelques exemples issus d’études d’intervention et d’évaluations de risques, sur des thèmes variés.
Exemples d’actions à notre niveau de parents
- Polluants volatils issus de produits ménagers et de diffuseurs de parfum – aérer 10 minutes par jour permet d’abaisser les expositions chroniques en-dessous des limites sanitaires existantes [13,14] ;
- Mercure dans les cheveux – privilégier les petits poissons (sardines, maquereaux…) aux gros prédateurs (dorade, thon…) peut abaisser la teneur en-dessous de la limite de sécurité [15] ;
- Résidus de pesticides – opter pour des aliments bio permet de fortement diminuer les concentrations en organophosphorés dans l’urine des enfants, parfois en-dessous des capacités de détection [16].
- Pollution émise par des activités industrielles ou par des sols pollués – savoir les repérer et choisir un logement (ou une crèche) hors de leurs zones d’influences permet d’éviter les risques préoccupants [17–19].
- Polluants migrant depuis les emballages (bisphénols, phtalates…) – choisir des aliments frais, plutôt qu’en boîte ou emballés dans du plastique, peut diviser par deux les concentrations mesurées dans l’urine des enfants [20].
Des bonnes pratiques simples de santé environnementale, on pourrait en citer des dizaines et des dizaines. Au final, quelle diminution totale d’expositions préoccupantes allez-vous obtenir donc? Quels bénéfices découleront d’une diminution d’un facteur 10, 100, 1000, plus ?
Des compléments qui me semblent pertinents
Éco-anxiété et santé environnementale pour parents : se réunir pour une action collective
La situation est grave, mais le « tout est foutu » ne fait pas consensus au sein de la communauté scientifique, à ce stade. Et il n’est alors pas impossible d’améliorer significativement la situation, au moins sur certains aspects importants. Par exemple, le protocole de Montréal, portant sur les substances qui réduisent la couche d’ozone, constitue une réussite collective souvent mise en avant.
Selon Antoine Pelissolo et Célie Massini, les auteurs des Émotions du dérèglement climatique, « la dimension collective est bien sûr une autre composante essentielle de la philosophie de vie induite par l’éco-anxiété, […] la résilience, dite « communautaire », face à l’adversité » [6].
En complément de l’action individuelle, l’action collective permet aussi de contribuer à nous aligner avec nos valeurs et nos convictions. Cet alignement, en lui-même, contribue à diminuer notre niveau d’anxiété.
Également, la recréation de lien social, la coopération et le soutien mutuel, en plus de nous rendre plus efficace, permet de réduire le sentiment d’isolement, de réfléchir à un futur partagé et de se rappeler qu’autrui n’est pas forcément un « colocataire indélicat d’une planète aux abois, mais […] un partenaire qui partage les mêmes objectifs de préservation de cette dernière. » [4]. Au niveau collectif aussi, l’éco-anxiété peut être un moteur d’actions et de changement.
Environnements de qualité
Je pense qu’il est essentiel de garder en tête que l’environnement n’est pas qu’une source de dangers potentiels. Au contraire, de nombreux travaux suggèrent qu’être au contact d’environnements naturels de qualité, par exemple « verts et bleus », constitue un besoin essentiel des êtres humains, et notamment des enfants. Ces environnements de qualité ont été associés à de nombreux bienfaits, dont des bienfaits sur la santé physique et mentale des enfants. Et ça, c’est une très bonne nouvelle car, en plus de réduire l’éco-anxiété en soi, cela donne d’autres moyens d’actions aux parents. En particulier, les parents peuvent travailler sur l’environnement de leurs enfants, de manière à les rendre plus forts, à contribuer à ce qu’ils atteignent un plus haut niveau de santé. Cette démarche conduit alors à des enfants plus robustes face aux pollutions environnementales.
Éco-anxiété et santé environnementale pour parents : axes de travail pour la suite
D’un côté, réduire les expositions préoccupantes, et de l’autre côté, contribuer à rendre les enfants moins vulnérables à ces expositions : ces deux axes de travail, que je développe concrètement sur mon blog, permettent de diminuer les risques sanitaires pour les enfants. Ils peuvent alors éviter l’apparition de certaines pathologies, et de ce que je peux observer autour de moi, ils constituent un moyen efficace de diminuer l’éco-anxiété des parents.
Et vous, ressentez-vous cette éco-anxiété de parents ? Comment faites-vous pour la gérer au mieux ? Partagez donc vos retours en commentaires ! Ce sera très intéressant d’avoir vos avis et cela contribuera à ce que tout le monde progresse 🙂
Guillaume du blog Santé des enfants et environnement
Références. Éco-anxiété et santé environnementale pour parents
- Albrecht G. Les émotions de la Terre : Des nouveaux mots pour un nouveaux monde. Les liens qui libèrent, 2020.
- Albrecht G. Chronic environmental change: Emerging ‘psychoterratic’syndromes. Climate change and human well-being. Springer, 2011.
- St-Jean K. Apprivoiser l’écoanxiété : et faire de ses écoémotions un moteur de changement. Les Éditions de l’Homme, 2020.
- Desbiolles A. L’éco-anxiété : Vivre sereinement dans un monde abîmé. Fayard, 2020.
- Noualhat L. Comment rester écolo sans finir dépressif. Tana éditions, 2020.
- Pelissolo A, Massini C. Les émotions du dérèglement climatique. Flammarion, 2021.
- Goleman D. L’intelligence émotionnelle. J’ai lu, 2003.
- De Becker G. The Gift of Fear: Survival Signals that Protect Us from Violence. Bloomsbury, 2000.
- Maniguet X. Survivre : Comment vaincre en milieu hostile. Albin Michel, 2016.
- Arrien de Nicomédie. Le Manuel d’Épictète.
- Hadot P. Exercices spirituels et philosophie antique. Albin Michel, 2014.
- Demeneix B. Cocktail toxique. Odile Jacob, 2017.
- Karr G, Quivet E, Ramel M et Nicolas M. Sprays and diffusers as indoor air fresheners: Exposure and health risk assessment based on measurements under realistic indoor conditions. Indoor Air 2021. DOI.
- Karr G, Nicolas M, Maupetit F et Ramel M. Cleaning product emissions and indoor built environments: Exposure and health risk assessments from experiments under realistic indoor conditions. Building and Environment 2021. DOI.
- Kirk LE et al. Public health benefits of hair-mercury analysis and dietary advice in lowering methylmercury exposure in pregnant women. Scandinavian Journal of Public Health 2017.
- Lu C al. Organic Diets Significantly Lower Children’s Dietary Exposure to Organophosphorus Pesticides. Environmental Health Perspectives 2006.
- Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris). Évaluation de l’état des milieux et des risques sanitaires. Démarche intégrée pour la gestion des émissions de substances chimiques par les installations classées. 2021.
- Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris). Surveillance dans l’air autour des installations classées. Retombées des émissions atmosphériques Impact des activités humaines sur les milieux. 2021.
- Ministère chargé de l’Écologie – Direction générale de la Prévention des Risques – Bureau du Sol et du Sous Sol. Méthodologie nationale de gestion des sites et sols pollués. 2017.
- Rudel RA, Gray JM, Engel CL, et al. Food packaging and bisphenol A and bis(2-ethyhexyl) phthalate exposure: findings from a dietary intervention. Environ Health Perspect 2011.
Merci beaucoup pour cet article très détaillé et vraiment intéressant ! Ça permet de dédramatiser un peu ce que l’on peut ressentir quand on s’intéresse à ces problématiques environnementales.
Merci Arno 🙂
Oui un des objectifs de mieux gérer l’éco-anxiété est d’éviter d’être éco-paralysé ! Ceci pourrait être vu comme éviter une double peine du point de vue du bien-être : anxiété liée aux menaces potentielles et l’anxiété de ne pas pouvoir contribuer à s’en protéger.
Merci beaucoup l’article, c’est très intéressant et super bien documenté !
Et ça donne plein de pistes pour passer à l’action sans se laisser démoraliser par l’ampleur de la tâche ! 😉
Merci Jeep ! Très content que tu y aies trouvé des choses utiles en ce sens, c’était l’objectif 🙂 J’espère qu’en parallèle tu ressentiras aussi une baisse de l’éco-anxiété, le cas échéant.