Pour devenir plus zen au quotidien

Se restreindre pour vivre plus heureux

se restreindre pour vivre plus heureux

Et si le choix d’une vie simple et lente permettait de vivre plus heureux ? Depuis quelques années, de nombreux mouvements font leur apparition dans ce sens. Et ne vous-y trompez pas, ce ne sont pas des mouvements isolés mais bien une tendance à grande échelle, voire internationale. Le « mangez bio », le « mangez local », le « zéro déchet » ou encore le « slow living » ne sont pas des héritages de mouvements anciens ou mouvements hippies, c’est bien plus que cela !

Note : Cet article invité a été écrit par Julie du Blog Fitnessement-Femme

1. Être en phase avec soi-même

Il faut relier ces nouvelles tendances à une sorte de réaction au consumérisme, à la course à la réussite professionnelle, à l’accès à la propriété, à l’envie d’écologie, le tout s’inscrivant dans la recherche de l’épanouissement de l’individu. Car consumérisme et réussite professionnelle font de plus en plus d’exclus qui ne souhaitent pas rester exclus d’ailleurs, mais qui sont à la recherche de nouvelles façons de réussir leurs vies. Et ils ne sont pas les seuls.

Comment ces nouveaux mouvements se définissent-ils ? Bien souvent, ces tendances proposent de vivre plus simplement, plus tranquillement, davantage en phase avec soi-même et avec son entourage. Le manque de moyens financiers pousse de nombreuses personnes à adopter « la débrouille » ou le « fait maison » car c’est souvent dans l’adversité que l’on révèle le meilleur de soi-même. Mais le souci de l’économie n’est pas la seule motivation car ces mouvements concernent toutes les catégories sociales et les nouveaux choix de vie vont bien au-delà du quotidien.

2. Le « Slow living » ou l’apologie de la proximité

Le « slow living » est un mouvement d’origine italienne qui promeut une vie plus lente, plus calme, davantage connectée au local. Ses adeptes vivent volontairement au cœur de petites structures. Exit les grandes villes, ils recherchent les villages, la proximité entre habitants, entre consommateurs et producteurs. Le « slow living » prône un mode de vie où les individus s’écoutent, s’entraident, où l’argent a moins d’importance, où l’on mange bio, parfois vegan parce que cela fait tout simplement partie d’une logique de vie.

Soyez attentif et regardez ces mouvements grandir autour et parmi nous. Les gens méditent, le nombre d’adeptes des cours de yoga explose, la nourriture bio et les magasins dits « naturels » se développent dans les villes comme dans les campagnes et les jeunes générations prennent du plaisir à entretenir des potagers. Les plus concernés sont souvent les citadins.

3. Se restreindre permet-il de vivre plus heureux ?

La consommation et la course effrénée au rendement auraient généré une société inégalitaire qui, non seulement ne donne plus les mêmes chances à tous, et ce quel que soit votre persévérance dans les études supérieures, mais surtout, qui est devenue peu satisfaisante surtout pour la génération Y. Cette dernière, plutôt que de faire confiance aux politiques pour améliorer leur situation a tout simplement décidé d’agir en sourdine et au niveau individuel. Le modèle financier n’est pas pour autant révolu, car il faut bien vivre et gagner sa vie, mais nombreux sont ceux à la recherche de nouvelles valeurs.

Alors quelles sont ces nouvelles valeurs ?

Prendre du temps pour soi, avoir des loisirs et vivre simplement n’est plus vécu comme une paresse répréhensible mais comme un droit revendicable et recevable.

Prendre du temps pour soi, avoir des loisirs et vivre simplement n’est plus vécu comme une paresse répréhensible mais comme un droit revendicable et recevable.

Pour les nouvelles générations, le modèle du père travailleur, absent, ayant peu de loisirs, qui gagne de l’argent pour sa famille (pour laquelle il n’est que peu présent) n’en est plus un. Les individus, hommes et femmes, souhaitent mieux vivre, avoir des loisirs, faire du sport,  quitte à moins travailler et donc à réduire ses ressources financières. Des initiatives personnelles sont mises en place avec des familles qui réduisent leur pouvoir d’achat et leurs possessions matérielles ; elles s’exilent à la campagne voire à l’autre bout du monde pour une vie plus frugale mais aussi plus heureuse, plus présente et plus lente.

Les sports sont en plein développement et reconnus comme nécessaires pour l’épanouissement et la santé des personnes. Les choix ne manquent pas et tous les âges sont impliqués. Et si vous n’avez vraiment pas le temps de faire du sport, il vous est toujours possible d’aller travailler chaque jour à vélo. Vous n’en avez pas ? Eh bien, on vous en prête un !

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Dans les villes du nord de l’Europe, l’épanouissement personnel est un véritable mode de vie. Personne ne travaille tard le soir, car la vie familiale est primordiale et l’épanouissement personnel préservé. Car les entreprises l’ont bien compris, un employé heureux a de bons rendements.

Potager

4. « Le zéro déchet » ou l’art de renouer avec le « fait maison »

Connaissez-vous le « zéro déchet » ?

C’est un mouvement qui cherche notamment à réduire les déchets ménagers. Trop de déchets dans les foyers français ! De ce triste constat sont nées des prises d’initiatives personnelles simples mais efficaces : limiter ses propres déchets en achetant des produits sans emballages, privilégier le « fait maison » et le durable selon ses moyens. Ainsi, les boutiques de produits en vrac fleurissent un peu partout. Les adeptes du « zéro déchet » entretiennent un compost dans les jardins, sur les balcons, parfois même à l’initiative de communautés ; les idées ne manquent pas. Le mot d’ordre : limiter les plastiques, les achats inutiles et le shopping pour privilégier la culture locale, le tri des déchets, le commerce de proximité, le recyclage, ne pas acheter ce qui peut être troqué ou prêté, renouer avec le bricolage, la couture, la cuisine,…. Ce mouvement possède de nombreux adeptes, des blogs, des sites, des groupes et ses stars locales comme la famille Zéro Déchet et des représentants internationaux comme Rob Greenfield ou Bea Johnson.

Si vous aimez cuisiner, le « fait maison », ou encore la couture ou le tricot, vous êtes dans le mouvement. Car prendre le temps de fabriquer ce que l’on consomme est désormais très tendance. Cuisiner, vous le savez, est source de bonheur, mais également de santé,  de bien-être ou encore de partage. Les régimes amaigrissants s’appuient d’ailleurs sur ce concept de base : reprenez goût aux aliments en les cuisinant vous-même ! Regardez le nombre d’émissions culinaires, de sites, de tutoriels, c’est un énorme succès. Mais ce succès possède son propre marché. Et, si vous n’y prenez pas garde, vous risquez de vous faire encore une fois happer par la société de consommation : de belles casseroles, achat de nouvelles idées de recettes, etc.

Le bonheur est ailleurs. Il réside dans le plaisir d’utiliser des circuits de distribution courts, plus personnalisés et participatifs. Il existe par exemple des supermarchés coopératifs et Bio où, en échange de quelques heures de présence active, on bénéficie de tarifs privilégiés. Prendre le temps de préparer, de manipuler, de réparer, d’observer, d’apprécier et d’admirer ses résultats. Cuisiner avec peu d’ustensiles, et surtout ne plus dépenser de l’argent à tout va. Les adeptes du « zéro déchet » prônent une garde-robe minimaliste pour chacun, de ne plus acheter du neuf ou encore de donner plutôt que de jeter. Les circuits sont de plus en plus organisés et porter du « vintage » est devenu cool et tendance.

5. Vivre simplement

Faire le choix d’une vie lente et calme, s’éloigner de l’agitation, de la surconsommation qui consume, voilà ce qui rend Zen et heureux. Il n’est pas toujours facile d’aller à contre-courant, mais pourtant certains décident de s’exiler à la campagne, d’autres quittent leur travail de salarié pour une indépendance épanouissante, quoique parfois risquée financièrement. Enfin, de nouveaux aventuriers choisissent de tout vendre et de partir ailleurs pour vivre de peu.marché de l'occasion

Sans aller aussi loin, la mise en place d’habitudes simples pour économiser son temps, son argent, consommer plus raisonnablement est relativement facile à mettre en place. Ainsi, pour commencer à changer vos habitudes de consommateurs et ne plus encombrer votre logement et vos placards, mettez en place la tactique de « un objet qui entre, un objet qui sort ». Petite explication : astreignez-vous à faire sortir un objet de chez vous (en le donnant ou en le revendant) à chaque fois que vous faites une nouvelle acquisition.

Faites le vide dans vos placards comme le préconise la papesse japonaise adepte du minimalisme Zen, Marie kondo. À l’heure du numérique, il n’est plus besoin d’accumuler les livres et les papiers. Il est très facile de tout numériser : photos, livres, musique, films, documents administratifs pour, non seulement vous organiser mais surtout davantage profiter de ce que vous aimez. Vous savez bien que l’on ne regarde plus les encombrants albums photos, papier et, qu’à l’ère du numérique, il est insensé de collectionner des CD de musique qui ne sont pas fiables dans le temps. Videz votre intérieur, conservez l’essentiel, ce dont vous avez besoin au quotidien, voilà comment désencombrer son espace comme son esprit et vivre plus heureux.

Quitte à paraître grippe-sous pour votre entourage, reprenez goût aux créations manuelles. Le plaisir de coudre, broder, créer est incomparable. Il y a quelques années encore, coudre était ringard ; aujourd’hui les couturières amatrices recherchent les anciens patrons Burda, échangent leurs créations et suscitent l’admiration. Avez-vous réellement besoin d’acheter continuellement de nouveaux vêtements et objets ? Il existe un moyen simple de ne pas céder à la tentation de l’achat. Lorsque vous repérez un article qui vous attire, ne l’achetez pas tout de suite mais allez faire un tour. Bien souvent, vous réaliserez que vous n’en avez finalement plus envie.

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Avez-vous besoin de deux voitures par foyer ? Et si vous faisiez vos trajets à pied, à vélo ou en covoiturage ? Les idées ne manquent pas pour faire des économies et vivre plus simplement. Avez-vous noté l’importance de la notion de partage dans ces nouvelles idées ? Partager sa voiture, son potager, son vélo, louer ses affaires aux voisins, vendre sur des sites dédiés aux objets d’occasion, mettre en commun. Toutes ces tendances apparemment néo baba-cool ne sont plus seulement réservées aux bobos ou aux jeunes générations. Elles sont d’actualité.

6. Au cœur de ces mouvements : un individu davantage impliqué dans ses propres choix de vie.

Être heureux en toute simplicité, c’est également renouer avec une alimentation plus simple. De nombreux mouvements apparaissent : « végétariens », « vegans », « paléos », « manger naturel » ou le « fait maison ». Ce sont autant de mouvements qui proposent une alimentation plus simple, plus saine, de prendre le temps de s’impliquer dans ce que chacun consomme. Ce sont des initiatives locales et individuelles qui changent les habitudes de consommation et les comportements.

Il est désormais acquis que pour vivre plus heureux et en pleine santé, il faut faire de l’activité physique et surveiller son alimentation. Une alimentation naturelle comporte de nombreux bienfaits. Retrouver la ligne, être en forme, vivre une vie épanouie et en adéquation avec son propre rythme, voilà de nouvelles notions de vie. Regardez autour de vous. Vous connaissez certainement des sportifs, des végétariens, des adeptes du « bien manger ». Dans les entreprises, des initiatives permettent de recycler les gobelets des distributeurs ou encore de suivre des coachings sportifs ou de développement personnel sur l’heure du déjeuner. Les municipalités, les écoles, les jardins publics mettent à disposition des composteurs. Vous avez certainement non loin de chez vous un producteur, un magasin Bio ou de produits naturels. Alors suivez la tendance, c’est tout simple.

7. Pour conclure, quelques astuces pour vivre une vie simple et heureuse :

  • Faire son potager
  • Faire ses courses à pied
  • Faire ses courses chez les petits commerçants
  • Ne plus utiliser de sacs en plastique mais fabriquer ses propres sacs en tissus
  • Ne plus aller au supermarché mais chez les petits commerçants
  • Faire ses courses chez des producteurs locaux
  • Ne pas surconsommer
  • Revendre les objets dont on ne se sert plus
  • Faire du troc
  • Louer ses affaires sur des sites de location entre voisins
  • Échanger sa maison pour les vacances
  • Choisir des vacances participatives : garder des animaux, participer à un projet local
  • S’accorder de vrais moments à soi-même très courts
  • Renouer avec les loisirs : le sport, la peinture, la lecture, la musique
  • Dire non aux heures de travail supplémentaires pour faire inutilement acte de présence
  • Ne pas sacrifier sa vie personnelle pour faire carrière
  • Prendre des moments de pause dans sa carrière
  • Prendre le temps de connaître ses voisins
  • Adhérent au zéro déchet
  • Avoir des animaux dans son entourage
  • Pratiquer la méditation
  • Ne pas ignorer les signes de fatigue
  • Se coucher tôt et se lever tôt pour avoir des moments à soi
  • Faire de ses trajets quotidiens des moments de vie : lire, écouter de la musique, parler à son voisin.
  • Renouer avec ce qui nous faisait vibrer enfant : vous aimiez dessiner, lire des BD,…
  • Ne pas accepter des charges de travail ou des tâches supplémentaires
  • Faire la chasse aux activités dévoreuses de temps
  • Simplifier son mode de vie et son intérieur pour avoir moins de travail : souvenez-vous à chaque fois que vous faites l’acquisition d’un nouvel objet c’est un objet dont il va vous falloir vous occuper.
  • Rayer des activités stressantes de votre vie. Avez-vous réellement besoin de regarder la télé ?
  • Videz vos placards
  • Vivre plus simplement : acceptez de moins posséder pour vous vider l’esprit
  • Votre armoire déborde de vêtements ? Les portez-vous tous ?

Mon expérience : j’avais des dizaines de livres, peut-être même des centaines que j’aimais mais que je ne lisais plus. Lors d’un déménagement, j’ai réalisé que je payais un déménageur pour transporter des cartons de livres inutiles, lourds, encombrants et qui n’intéressaient plus personne. Je les ai donnés, ou vendus, et désormais je vais à la bibliothèque, j’ai une liseuse ou je pratique l’échange.

Julie du Blog Fitnessement-Femme

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