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Une stratégie simple pour simplifier

C’est la préoccupation des possessions, plus que toute autre chose, qui nous empêche de vivre librement et noblement. – Bertrand Russell , gérer un syndrôme.

Note : cet article est une traduction de l’article A Simple Strategy for Simplifying de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !

Gérer un syndrôme : Piège des possessions

Que faites-vous quand vous n’arrivez pas à vous débarrasser d’une chose que vous possédez ?

Comment gérer le syndrome du « juste au cas où », ou du « ça a une signification » ?

Il n’y a pas de réponse facile permettant de se débarrasser des attaches émotionnelles qui nous lient à ces objets, pas plus que de se débarrasser de cette peur vis-à-vis ce dont nous pourrions avoir besoin à l’avenir. Mais pour moi, la réponse a été de changer la façon ma façon de voir la propriété.

La propriété, pour moi, est plus flexible, moins concrète.

Nous ne possédons pas une chose à vie ─ ce serait du gaspillage, étant donné que nous n’en avons pas le besoin ou l’utilité pendant la majeure partie de notre vie. Nous ne « possédons » quelque chose qu’aussi longtemps que nous en avons besoin, puis nous le transmettons.

Pensez à la propriété comme à une bibliothèque municipale ─ nous cherchons les choses quand nous en avons besoin, puis nous les rendons quand nous avons fini, afin que les autres puissent s’en servir. Si nous avons un jour besoin de cette chose, nous pouvons revenir la chercher.

Dans la pratique, pour moi, cela a signifié passer des livres ; des habits et d’autres choses à des amis ou de la famille quand je n’en ai plus besoin. Cela signifie faire don de ces choses à des associations ou des œuvres de charité. Cela signifie aller y acheter des objets, ou dans des foires aux livres, des magasins d’articles d’occasion, des sites d’occasions, de recyclage, des amis et de la famille. Et oui, parfois acheter des choses que je possédais des années auparavant.

Cela signifie parfois dépenser un peu plus, mais cela signifie également que je fais cadeau de beaucoup de valeurs, et que d’autres bénéficient de choses que je trouve super. Ça voudra signifier que les choses passent dans ma vie, dans les vies des autres, et que je n’essaye pas de m’accrocher à quoi que ce soit. Cela signifie qu’aucun objet n’a de signification émotionnelle pour moi, et donc la signification est plutôt mise dans les expériences, les relations, les conversations, le moment.

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1. Les affaires du bébé. Une lectrice dit « Nous ne savons pas si nous voulons avoir un autre bébé dans quelques années. Il est difficile de regarder tous les habits trop petits de notre fille et ses jouets et les objets et penser à les vendre/les donner alors qu’il y a une chance que nous puissions avoir un autre bébé. Ce serait du gâchis. Mais là encore, cela semble stupide de transporter un énorme stock complet d’affaires que l’on garderait « au cas où », alors qu’en réalité nous pourrions faire tous ces efforts et au final ne pas en avoir d’autre. »

Juste au cas où est la raison pour laquelle nous nous accrochons à beaucoup de choses. La majeure partie du temps, nous n’en avons pas besoin. Mais nous avons peur que ce soit le cas, donc nous stockons. Cela tient à l’écart l’insécurité de l’avenir. Je combats cela par des faits réels. Je laisse aller et vois ce qui arrive ; et depuis six ans que je fais cela, je ne l’ai jamais regretté. L’expérience trompe la peur.

Si vous avez besoin de quelque chose, vous pouvez le chercher à nouveau. Si vous ne vous servez pas de quelque chose, laissez quelqu’un d’autre en ayant besoin s’en servir. Et vous vous épargnerez beaucoup de dépenses : déménager les affaires, les stocker, s’en occuper, vous souvenir mentalement de tout ce que vous avez, réparer les choses qui sont cassées, nettoyer les choses, stresser à propos du nombre de choses que vous possédez.

2. Mes livres. Elle dit, « J’ai une liseuse aujourd’hui, et cela sera une vraie bénédiction pour le déménagement. Mais j’ai aussi un paquet de bons livres ici, dont je déteste me séparer. J’ai déjà réduit ma collection à : seulement les romans que j’ai prévu de lire encore plusieurs fois + des ouvrages de référence + des livres de cuisine. Cela fait quand même une énorme pile, et ma mère souligne que la plupart d’entre eux vont probablement être rongés par l’humidité de toute façon. Est-ce que je les laisse simplement tous ici et je les remplace par des versions électroniques quand/si je souhaite les lire ? Cela me donne l’impression de perdre encore plus d’argent. »

Oui, donnez-les à quelqu’un qui en voudrait. Vous les avez lus, et vous ne les relirez pas (au moins pendant un moment). Si vous avez besoin d’infos, vous les trouverez en ligne. Sinon, vous pouvez emprunter le livre dans une librairie ; ou le trouver d’occasion en ligne ; ou l’échanger en ligne avec quelqu’un. Ce n’est pas de l’argent perdu si vous avez aimé les livres, et si vous laissez quelqu’un d’autre les aimer.

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3. Les objets décoratifs. Elle écrit « Cadres photos, chandeliers, paniers en osier, toutes les petites choses qui s’invitent autour de vous au fil des années… Cela paraît idiot de se débarrasser de tout quand nous ne savons pas de quoi nous aurons besoin là où nous habiterons, et que nous pourrions finir par avoir besoin de racheter. »

J’ai trouvé que je n’avais besoin que de quelques images pour décorer. Nous avions par habitude beaucoup de chandeliers ou de bougeoirs et autres objets décoratifs, mais quand nous nous en sommes débarrassés, ce fut une libération. Notre maison est devenue plus vide, mais il se trouve que j’ai aimé ce vide. Cela signifie que nous avons de l’espace à remplir avec nos conversations, nos rires, nos jeux, et le silence. Tandis que quand nous remplissons notre maison d’objets, nous le faisons pour empêcher le vide ; pour éviter de devoir le remplir avec les expériences et le silence.

Il n’y a quasiment rien dans ma vie qui soit irremplaçable, hormis les gens. Bien sûr, j’adore les livres, mais il y en a tellement d’autres là dehors dans les bibliothèques et les librairies et les maisons des amis que ceux que j’abandonne ne me manqueront pas. Évidemment, mes photos me manqueraient si je les perdais. Mais je les mets déjà en ligne de toute façon. Plus important encore, ma vie n’est pas dans les photos, mais dans ce qui arrive en ce moment. Bien sûr, j’aurais besoin d’un ordinateur portable et de quelques habits si ma maison brûlait, mais ces choses sont facilement remplaçables.

Mon blog me manquerait si je le perdais, mais pas à cause des mots perdus… ce sont les lecteurs qui me manqueraient.

Et au final, vous apprenez que les gens et le moment présent sont tout ce qui compte. Tout le reste va et vient.

Aussi longtemps que notre civilisation est essentiellement celle de la propriété, des barrières, de l’exclusivité, elle sera ridiculisée par ses illusions. – Ralph Waldo Emerson

Nous croyons que cet article sur nouveau defi desencombrer votre-espace vous sera bénéfice puisque qu’il traite d’un sujet semblable.

A Simple Strategy for Simplifying de Léo Babauta.

6 commentaires
  1. Oui je me souviens d’un reportage dans  » nus et cullotés » ou les deux routard étaient à lille et ou il y avait une si formidable solidarité. Tout le monde devrait s’inspirer de cette solidarité dans le nord..

    1. Hé hé Romain, je suis ch’ti ! Et oui, comme beaucoup de gens d’min coin, je prône le partage, les rencontres et la solidarité ! Et quel bonheur de partager une bonne frite au vinaigre avec une bonne bière du terroir !

  2. Bonjour
    Quant à moi, sud coréenne, cet article me fait penser à des pratiques bouddhistes. Justement chez les bouddhistes, on poursuit une vie simple de ce type sans être obsédé par la possession en disant que finalement les humains viennent dans ce monde sans rien et le quittent sans rien.
    Merci beaucoup pour cet article et bonne journée 🙂

  3. Bonjour,
    Cet été je compte vider ma maison de tout ce qui ne sert plus à rien, besoin de d’efforts et de courage. Cet article tombe à pic. Merci beaucoup.

  4. Bonjour,
    Quand l’objet de la quête devient la quête de l’objet.

    Posséder des choses est rassurant, on a l’impression d’être en accord avec ce monde. Celui qui mesure votre valeur en fonction de la quantité de ce que l’on possède. Celui qui oublie de nous dire qu’en consommant toujours plus, on se consume.
    Alors, en accord avec Léo, je prône la videgrenieriration de nos objets pour ne garder que l’essentiel.
    C’est ce que je pense mais l’application prends du temps, il me reste à convaincre mon épouse…
    Certaines fois les objets racontent une histoire, ils touchent en quelque sorte à notre identité, là c’est plus dur de s’en séparer!
    Que la journée vous soit douce

  5. Aussi logique que cela sois-t-il,nous devons revenir en arrière car nos ancetres n’avaient tout ce que nous possédons aujordhuit mais ils vivaient bien car ils partageaient tout par leur système de troc,sincèrement un objet ou livre que tu ne touche depuis plus d’un ou deux ans comment peut- t- etre utile dans ta vie présente?

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