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Un mois sans sucre

un mois sans sucreLa vie paraît plus douce sans sucre. Ou du moins, tout aussi douce.

Si l’on m’avait dit, il y a un an, que j’opterais pour une vie sans sucre, j’aurais vraiment rigolé. J’ai toujours eu un faible pour les sucreries, en particulier pour le chocolat, mais j’adore aussi les tartes, les cookies, les muffins et les glaces.

Cependant, dans la poursuite de mon année de privation, j’ai décidé de passer un mois sans sucre. Et en vérité, cela a été plutôt facile (avec quelques moments plus durs). D’ailleurs, j’ai passé en grande partie les quatre derniers mois sans sucre.

J’ai trouvé que la vie sans sucre était tout aussi amusante, appréciable, agréable. Le sucre n’est pas aussi nécessaire que je le pensais. La vie sans sucre n’est pas aussi horrible ou insipide que je l’avais pensé.

Je me suis lancé dans cette « année sans » afin d’apprendre des choses sur ma résistance. Toutefois, il est amusant de constater que ma résistance semble bien plus importante quand je m’imagine en train d’abandonner quelque chose dont j’ai besoin qu’elle ne l’est quand j’agis concrètement.

Je pensais qu’abandonner le café serait incroyablement difficile, mais ce n’était pas du tout le cas (exception faite de quelques fois où l’attrait de l’odeur était forte). Je pensais qu’abandonner la télé serait difficile, mais cela ne m’a globablement pas manqué. Ne pas s’asseoir pendant plus de 30 minutes d’affilée a été difficile, mais pas parce qu’être assis me manquait. En réalité, j’étais vraiment fatigué physiquement (souvent après la course ou l’exercice).

La résistance se produit quand on imagine la perte à subir, pas quand nous vivons réellement cette perte. C’est ce que j’ai compris jusqu’ici.

Dans cet article, je vais partager avec vous quelques pensées et expériences par rapport à ce mois sans sucre. Ensuite, je vais vous faire part de mon défi du mois prochain. Indice : c’est un de mes défis les plus difficiles jusqu’à présent.

Vivre sans sucre

Certaines choses que j’ai apprises et expérimentées pendant mon mois sans sucre :

  • Au début du mois, je voyageais en Europe. Le sucre ne m’a pas manqué la plupart du temps, mais j’ai été clairement tenté quand nous avons trouvé des sorbets végétaliens en Italie, puis divers desserts végétaliens à Vienne et à Londres. Dans l’ensemble, ce n’était pas difficile – la plupart des desserts que nous avons zappés n’étaient pas végétaliens, donc même s’ils paraissaient très bons, je n’étais pas tenté de les manger (le lait et les œufs me font penser à des bébés animaux morts).
  • La majeure partie du mois, je n’avais pas de tentations pour du sucré – si des sucreries traînaient non loin, c’était des bonbons ou des desserts non-végétaliens, donc je m’en fichais.
  • Le défi était plus facile quand je restais à la maison ou que je ne sortais que pour faire du sport ou que je prenais un thé avec un ami. Rester loin des restaurants ou des maisons des autres gens signifiait que je serais loin de la tentation.
  • Aller dans un restaurant végétalien est un plus grand défi, car quelquefois les enfants prennent des desserts végétaliens (un milk-shake végétalien au chocolat a été très tentant un jour) mais savoir que je n’ai pas droit au sucre coupe court à toute tentation dans mon esprit. Donc ce n’est pas difficile. Si je n’avais pas fait ce défi, j’aurais clairement piqué dans leurs desserts.
  • Au milieu du mois, j’ai voyagé en Chine – il y a beaucoup de sucreries intéressantes là-bas, mais je ne peux pas manger la plupart d’entre elles, donc ce n’était pas difficile. Je pense qu’il y avait quelques mochi là-bas que j’aurais adoré, mais je n’y ai pas tellement pensé.
éviter le sucre
  • Un jour j’ai acheté quelques biscuits aux pépites de chocolat qui auraient été très tentants par le passé (il y a 6 mois seulement). Mais maintenant je n’ai plus tellement goût à ça – je pense au mal que le sucre fait à mon corps, et à la façon dont je ne me sens pas très bien après, et le sucre n’est plus si attirant.
  • Vers la fin du mois, il y avait l’anniversaire de mon fils. Les pancakes à la noix de coco que j’ai faits pour le petit-déjeuner ne m’ont pas tenté, pas plus que le gâteau et la glace dans la suite de la journée. Mais Eva a fait des muffins banane-pépites de chocolat dont pour quelque raison j’avais extrêmement envie. Je me suis simplement concentré sur mes délicieuses céréales aux noix et aux baies et je les ai aimées, donc ça allait bien.
  • Un jour j’ai mangé dans deux de mes restaurants préférés de San Francisco (soit plus de sorties pour manger que je n’en ai l’habitude), et mon ami a mangé un de mes desserts végétaliens préférés. C’était tentant mais pas trop dur d’y résister, parce que je lui ai dit à l’avance que je ne pouvais pas en manger une seule bouchée. Je pense que parler aux gens de mon défi sans sucre m’aide à m’y tenir.
  • La tournée des maisons avec les enfants à Halloween pour récolter des bonbons. J’ai été tenté par les moules au beurre d’arachide de Reese pour une quelconque raison, mais je n’en ai pas pris. Les autres sucreries ne m’ont rien fait.
  • Quand je reste actif, les sucreries ne me passent même pas par la tête.
  • Lorsque je suis à bout, ma volonté semble chuter, et les tentations sont plus fortes. Quand je ressens la fatigue et la faim, c’est là que je suis le plus faible.
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Défi du mois : Pas d’ordinateur/Internet avant midi

Ce mois-ci j’ai déjà fait une petite entorse à mon défi. Pendant le mois je vais faire sans ordinateur/internet avant midi (smartphones compris, etc.)… sauf pour écrire.

Je peux donc utiliser mon ordinateur portable pour écrire un article ou travailler sur mon roman, mais je ne peux pas googler quoi que ce soit, regarder mes mails ou même lire sur mon ordinateur. Ni lire d’articles sauvegardés sur internet.

Qu’est-ce que je vais faire à la place ? Je vais lire un roman (je progresse dans l’Ulysse de James Joyce en ce moment) et écrire des articles de blog ou travailler sur mon roman.

Cependant, j’ai manqué le premier jour parce que j’ai oublié. Le défi pour le deuxième jour était les moments où je voulais vraiment vérifier certains trucs, ce que j’ai vraiment l’habitude de faire immédiatement pour le moment – à la place, je les ai notées pour aller les vérifier plus tard.

Cela devrait être intéressant.

Article original écrit par Léo Babauta.

Il existe plusieurs types de défis différents dans lesquels vous pouvez vous lancer en vue d’améliorer vos habitudes. La vidéo ci-dessous donne d’autres exemples de défis de 30 jours et apporte d’autres précisions qui vous seront certainement utiles.

 Crédits photo : © kotoyamagami – Fotolia.com

Recherches utilisées pour trouver cet article :

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8 commentaires
  1. En complément il y a un ouvrage que j’ai trouvé – et qui me semblait sérieux – fût celui d’un Américain qui avait vécu un sevrage au sucre après avoir effectué une dizaine d’années de recherche sur le sujet : Le Sucre, cet ami qui vous veut du mal de William Dufty.
    Je le suggère !
    Jordane

  2. J’aime bien globalement les philosophies de vie de Léo babauta mais qqfois je trouve qu’il est un peu extrême. À force de ne pas manger de viande, de sucre, de lait,…etc, je doute pas qu’il soit en bonne santé, mais des fois je me pose cette question stupide: est ce que ça vaut vraiment la peine de faire tout ça pour mourir en pleine santé? Le secret n’est il pas de trouver le bon équilibre alimentaire et de vivre heureux?

    1. « Il ne faut pas vivre pour manger, mais manger pour vivre ». En clair, je doute que l’alimentation soit, une vraie source de bonheur durable. Surtout concernant les aliments néfastes qui sont pervers en agissant comme des drogues, nous fatiguant et nous mettant un voile devant les yeux pour ne pas apercevoir le vrai monde, la vraie vie. Il y a des sources de bonheur bien plus bénéfiques et puissantes.

      Le sucre est néfaste, partant de là, il faut l’éviter. Un corps sain est bien plus agréable que des papilles survoltées qui ne reconnaissent même plus les vraies saveurs de la nature.

      Cordialement.

  3. Bonjour moi j ai été élevée dans le sucre bébé la gardienne nous nourrissais au biscuit quelle mettais dans du lait chaud. En grandissant quand ma mère faisais disons 4 sortes de belles tartes très bien garnies je prenais un gros morceaux de chaque. Et elle nous achetais pleins de chocolats on était 4 enfants et moi je mangeais le chocolats de mes 2 soeurs qui en mangeait pas. Tout ça pour dire que quand j avais lu cette lettre il y a un bout de temps j ai décidé de laisser tomber le sucre du jour au lendemain j ai tout donné le sucré qui était chez moi. Je n ai pas mangé de sucre durant un peu plus qu un ans et j étais de mieux en mieux. Mais hélas j ai recommencer un peu mais en te relisant aujourd hui je relève le défis encore une fois et cette fois ci j espère ne plus en consommer jamais. Excuser moi si je met pas les apostrophes mais j ai le bras droit dans le plâtre
    coude éclaté je suis rendus avec métal et 6 vis dans le bras je crois que c est cela qui me redonne le goût de cesser le sucre encore une fois. Je te remercie de tout les articles que tu nous permet de lire. Bonnie

  4. Quoique je le trouve trop rigide, en plus de se passer de l’ordinateur, plus de sucre, de viande, etc. Je vais commencer par une semaine sans sucre raffiné, car c’est certain que c’est mauvais pour la santé. Par chance, j’aime les fruits!

    Marie

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