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Note : cet article sur les 10 façons de faire ce que vous ne voulez pas faire est une traduction de l’article 10 Ways to Do What You Don’t Want to Do de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !
La vie serait formidable si nous ne faisions que ce que nos cœurs dilettants voulaient faire, à chaque instant de la journée.
Malheureusement, la lessive, les factures et les conversations difficiles ne seraient jamais réglées. Les meilleurs livres ne seraient jamais écrits. Toutes les grandes créations de l’humanité ne seraient qu’imaginées, pas réalisées.
Alors que devrions-nous faire si nous sommes face à une tâche que nous ne voulons pas faire ? Eh bien, nous pouvons fuir, et chercher des distractions. Cela fonctionne généralement, jusqu’à ce que cela pose problème. Ou nous pouvons trouver un moyen de nous occuper de cette saleté.
Voilà comment s’occuper de la saleté.
- Méditez sur les raisons pour lesquelles vous devez le faire. Au lieu de céder à la distraction, asseyez-vous pendant une minute. Pourquoi avez-vous besoin de faire cette tâche que vous ne voulez pas faire ? Évidemment, c’est parce qu’elle est sur votre liste de choses à faire, ou parce que quelqu’un d’autre veut que vous le fassiez. Ou parce qu’on vous paye pour ça, ou parce que quelqu’un doit le faire. Mais pourquoi ? Qu’est-ce que cette tâche va aider à accomplir ? Qui est-ce que cela aide ? Creusez plus profond et trouvez le bien que vous faites au monde. Si vous êtes plongeur en restaurant, vous pourriez penser que faire la vaisselle n’est pas important, mais cette vaisselle est nécessaire pour servir à manger, et les plats nourrissent les gens, peuvent les rendre heureux, et alors ils peuvent sortir et faire quelque chose de bon dans le monde avec un sourire sur le visage. Donc reliez la vaisselle au fait de faire le bien.
- Méditez sur votre peur. Ce qui vous empêche de faire cette tâche, ou de vouloir la faire, est la peur. Vous avez peur de l’échec ou d’avoir l’air mauvais, vous avez peur de l’inconfort ou de la confusion de cette tâche. Donc prenez un moment pour regarder à l’intérieur et voir cette peur. Ressentez-la. Acceptez-la comme faisant partie de vous, au lieu de la fuir.
- Débarrassez–vous de votre idéal. Si la peur disparaissait, vous pourriez simplement faire cette tâche facilement. Alors qu’est-ce qui cause cette peur ? Un idéal que vous avez, un fantasme d’une vie débarrassée de l’inconfort, de la confusion, de l’embarras, de l’imperfection. Ce n’est pas la réalité, simplement du fantasme, et cela se dresse sur votre route en provoquant de la peur. Alors débarrassez-vous de ce fantasme, de cet idéal, de cette attente. Et acceptez simplement la réalité : cette tâche que vous avez sous le nez, et rien d’autre.
- L’intention, pas les résultats. Vous êtes piégé dans les résultats de cette tâche ; qu’est-ce qui arrivera si vous le faites, quel échec pourrait en résulter. Donc oubliez le résultat ; vous ne pouvez pas savoir ce qui va arriver de toute façon. C’est dans le futur. Pour le moment, concentrez-vous sur votre intention : pourquoi faites-vous cela ? Si c’est pour rendre meilleure la vie d’un être cher, alors c’est votre intention. Cette intention est vraie quel que soit le résultat. Concentrez-vous là-dessus, pas sur les mauvaises choses qui pourraient ou non arriver.
- Acceptez ce qui craint. Faire quelque chose de difficile craint. Ce n’est pas facile, et souvent vous avez des doutes sur la façon de vous y prendre parce que vous ne l’avez pas souvent fait avant. Et alors ? Les choses difficiles craignent, mais la vie n’est pas toujours toute belle toute rose (avec quelques paillettes sur le dessus). Cela craint parfois, et cela ne pose aucun problème. Acceptez toute la vie, les épines, les trous, tout. La vie serait ennuyeuse sans ce qui craint. Donc souriez, acceptez ce qui craint, et avancez.
- Imposez–vous des contraintes. Nous avons tendance à nous rebeller contre les contraintes : « Je ne veux pas faire ça ! Je veux être libre ! » Eh bien, malheureusement, jouir d’une liberté sans limite signifie que vous avez des choix illimités, des distractions illimitées, et que rien n’avance. Simplifiez en vous fixant des limites : ne faites qu’une tâche à la fois. Ne faites que cette tâche pour le moment. Faites-la pendant 10 minutes. Interdisez-vous d’aller sur n’importe quel site web, de vérifier quoi que ce soit sur votre téléphone ou de faire n’importe quoi d’autre que vous aimeriez faire pour vous distraire, jusqu’à ce que vous y ayez passé 10 minutes. Demandez à un ami d’être là pour que vous lui rendiez des comptes ; une autre contrainte qui aide très souvent.
- Faites-en un peu, puis levez-vous. Si vous devez écrire quelque chose, écrivez simplement une phrase. Puis levez-vous, allez chercher de l’eau, étirez-vous. Félicitez-vous d’avoir commencé ! Et maintenant faites-en un peu plus : écrivez quelques phrases de plus. Levez-vous, faites une pause mentale (n’allez pas sur un autre site web), faites quelques pompes. Revenez, faites-en un peu plus. Assez rapidement, vous êtes lancé.
- Ne laissez pas votre esprit courir. Votre esprit va avoir envie de courir. Ce n’est pas grave, c’est la nature même de l’esprit. Il est effrayé, et il va rationaliser le fait de rechercher une distraction, d’aller vers ce qui est facile. Regardez ce qui arrive, n’essayez pas de mettre fin au phénomène, mais ne lui donnez aucun endroit où s’enfuir. Regardez l’esprit avoir envie de courir, mais n’agissez pas. Ne faites que regarder. Cela finira par se calmer.
- Trouvez de la gratitude. Cette tâche pourrait sembler difficile ou chiante, mais en fait il y a beaucoup de supers choses là-dedans. Par exemple, si vous faites cela comme travail, hé, vous avez un travail ! Vous avez de l’argent pour acheter à manger et avoir un toit au-dessus de la tête ! Vous avez des yeux et des oreilles et un cerveau pour faire cette tâche ! Imaginez la vie sans toutes ces choses, puis essayez d’être désolé pour vous-même de devoir faire un truc aussi difficile. Ou, à la place, essayez d’être reconnaissant de l’opportunité que vous avez de faire quelque chose de bon pour le monde, d’apprendre grâce à cette tâche, de devenir meilleur, d’être conscient pendant que vous le faites.
- Apprenez et évoluer. En méditant sur vos intentions et votre peur, en vous débarrassant de vos idéaux et en acceptant ce qui craint, en vous fixant des contraintes et en trouvant de quoi être reconnaissant, vous apprenez sur vous-même. Cette tâche, aussi banale ou effrayante qu’elle puisse paraître, vous apprend des choses sur votre esprit. C’est une chose merveilleuse. Donc cette tâche est une énorme opportunité d’apprendre. Quelle merveilleuse façon d’utiliser votre temps !
Crédits photo : © idspopd – Fotolia
Bonjour,
Un article très intéressant qui révèle ce qui est en nous et que nous ne rendons pas compte, il est évident qu’il faut que quelqu’un d’autre nous rappelle un peu ce ne vas pas dans la manière où nous menons notre activité.
Merci infiniment! Cela nous donne une lueur précieuse !
C’est ce que je faisais lorsque je créais des vêtements : j’avais l’idée, j’avais tout dans ma tête, mais parfois, j’étais découragée parce que je savais qu’il y avait des choses que je ne savais pas faire : et d’autres qui seraient difficiles, qui allaient prendre du temps : alors je commençais par le facile : le dessin, les mesures, couper le tissu, et assembler ce que je savais, ça posait des bases et après, de voir que ça prenait forme m’encourageait et je trouvais l’inspiration pour la suite.
Pour la couture plus répétitive comme coudre des rideaux par exemple, facile, mais chiant ! Alors faire par étapes : un petit peu chaque jour. Et c’est comme si le fait de se mettre en route créait un mouvement qui fait que ce qui semblait pénible et rebutant au début se fait dans la foulée, juste pour le plaisir de faire, d’être actif et d’avoir créé « une oeuvre ! » au bout.
Un article très intéressant que j’approuve. Moi, ma façon de gérer ce qui ne me plait pas est de commencer par là ! Ainsi, plus je me concentre à terminer, plus je vais vers ce qui me plait le plus et au final, je suis hyper satisfaite de tout ce que j’ai accompli.
Très intéressant…tout un programme que je vais essayer d’intégrer pour retrouver le plaisir de peindre. Je suis tellement déçue par mes créations que je n’ai plus envie de peindre…or, je n’ai pas d’autre moyen pour survivre…et aussi pas d’autre moyen de m’exprimer. Ma peinture ne plait pas à mes enfants et je crois que cela me coupe tous mes moyens.
C’est une difficulté très commune: « je ne suis pas motivé à faire certaines tâches », car la plus terrifiante barrière n’est autre que moi-même.
Si la récompense n’est ni immédiate ni matérielle, je suis résistant.
Alors, je confirme surtout le point N°10: arriver à faire une tâche qui ne me plaît pas fait de moi un vainqueur, une personne plus disciplinée et donc plus efficace. C’est une très belle récompense n’est-ce pas?
La prochaine fois, je serai moins résistant, plus souple et plus performant et les résultats ne tarderont pas à devenir plus significatifs.
Pour terminer, je dis: testez! car une information n’est pas une connaissance jusqu’à ce qu’elle fasse partie de nous.
Merci Oliver pour cet article concret et pour ces astuces assez simples à mettre en place. Ces petits pas quotidiens réguliers et répétés permettent de changer nos vieilles croyances limitantes et redonne de la perspective et du sens à nos journées.
L’intention , dépasser la peur, les petits pas (principe du colibri) pour soi ou pour les autres sont toujours ceux qui feront la différence à la fin, la gratitude sont des actions concrètes qui nous mettent en joie et qui en appelle d’autres…
Stéphane
Cet article me rappelle ma dernière mission alors que j’étais responsable logistique pour tout le SGTIA sur un poste isolé d’environ 300 soldats.
Un matin, je reçois un mail me disant de créer le MAT-1017 pour mon unité. Il s’agit d’un carnet intitulé «Contrôle des matériels de l’unité élémentaire».
Hyper indigeste. Des centaines de matériels à comptabiliser, à noter la position, l’utilisateur, le numéro de série…
Je n’avais vraiment pas envie de faire ça. Tout ce que je voulais, c’était de prendre mon fusil et de partir sur le terrain avec mes camarades.
Mais je me retrouvais bloqué devant un écran d’ordinateur, assis sur une chaise de campagne en métal… Je remettais toujours cette tâche au lendemain.
Une semaine est passée.
Puis un mois.
Puis deux.
Puis trois.
À la fin, il me restait trois semaines avant la relève et je ne m’étais toujours pas attelé à la tâche.
Alors, un matin, j’ai décidé de commencer.
D’abord 10 minutes.
Puis vingt.
Puis une heure.
À midi, j’avais déjà fait la moitié du travail…!
Ça m’a encouragé.
Après le déjeuner, j’ai continué à travailler, et avant le dîner, je rendais compte à mon chef que j’avais terminé.
Comme quoi, il suffit parfois de s’asseoir et de commencer à travailler…!