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5 petites étapes pour arrêter d’être un vrai tocard

ignorer un tocardJ’ai eu une discussion avec mon fils hier. Je l’ai assis et on a parlé de considération. Comment penser aux autres, et pas seulement à soi ? C’est un concept-clé qui fait une telle différence dans la vie qu’il fait partie des quelques choses que je veux vraiment enseigner à mes enfants.

C’est tellement triste de voir tant de gens sans aucune considération autour de moi chaque jour. Les gens ne s’occupent que de ce qu’ils veulent et ne pensent pas aux autres. Ils ne voient pas les choses du point de vue des autres. Les gens se mettent en travers de votre chemin dans le trafic, vous doublent dans la file, parlent mal, prennent votre place de parking, vous offensent. J’essaye d’ignorer ces choses, mais c’est malheureux que tant de gens aient un tel manque d’égard.

Le truc, c’est qu’ils n’essayent pas d’être méchants ou grossiers… ils ne pensent simplement pas aux autres. Et je ne pense pas qu’ils s’en rendent compte. Je pense qu’ils pensent agir tout à fait correctement, et qu’ils ne pensent pas être sans considération.

Je suis un bon exemple ─ je pense que je ne manque pas d’égard pour les autres, mais il y a beaucoup de moments où j’en manque sans le réaliser. J’ai réalisé, pendant que je discutais avec mon fils, que j’avais été grossier envers quelqu’un la veille. Puis j’ai commencé à penser à toutes les façons dont j’ai pu être égoïste récemment. Et j’ai réalisé que je n’étais pas aussi parfait que je le pensais.

Vous ne l’êtes probablement pas non plus. Même si vous n’êtes peut-être pas le  »tocard » dont je parlais dans le titre de cet article, très peu d’entre nous ont une considération sans faille. J’ai un oncle qui est la personne la plus attentionnée que je connaisse ─ c’est un de mes modèles ─ et il peut se passer de cet article. Le reste d’entre nous en a besoin, je pense.

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Quelles sont les conséquences de plus de considération ? Pour commencer, je pense qu’on se sent bien ─ nous aimons être gentils avec les autres, faire des choses gentilles pour les autres, rendre les autres heureux. Deuxièmement, cela rend nos vies meilleures de tant de façons ─ les gens vous traiteront avec plus de respect et de gentillesse, vous apprécieront davantage, seront plus enclins à vouloir travailler avec vous et à être avec vous. Troisièmement, cela rend la société meilleure. Quand nous nous traitons les uns les autres avec considération, nous vivons mieux ensemble, nous coopérons. Évidemment, il y aura toujours des tocards, mais si on pouvait faire d’eux une minorité, la société serait meilleure dans l’ensemble.

A tout le moins, vous pouvez dire avec certitude que vous n’êtes pas un tocard. Et c’est une bonne chose, non ?

considération

1. Admettez que vous n’êtes pas parfait. Je serai le premier à le dire : je suis loin de la perfection. Il m’arrive de me comporter comme un tocard de temps en temps. Je suis parfois égoïste et sans considération. Et je ne le réalise généralement qu’après. Si vous pensez ne pas être un tocard, admettez au moins que vous manquez parfois de considération. Essayez de vous remémorez ces moments. Pensez à la façon dont vous auriez pu agir différemment. C’est la première étape, et elle est importante.

2. Mettez-vous dans les pompes des autres. C’est la clé de la considération ─ tenir compte des sentiments, des besoins et des envies des autres, de voir les choses de leur point de vue. Essayez de penser à ce que les autres traversent, et ce que vous auriez voulu si vous étiez dans leur situation. Ce n’est pas toujours facile, mais ça devient plus facile avec le temps. Et même si vous n’êtes pas toujours juste en supposant de ce qu’une autre personne veut ou ressent ou traverse… ce qui est important c’est de faire l’effort, et c’est ce qui vous change.

3. Agissez avec compassion et gentillesse. Si vous remarquez que quelqu’un souffre, même un peu, essayez de soulager sa souffrance de quelque façon. Traitez les autres avec gentillesse, respect, amour. Vous n’avez pas besoin de grand chose pour cela. Un sourire, un mot gentil, un merci, un câlin, faire quelque chose pour soulager le fardeau de l’autre, vous écarter de votre chemin pour être courtois, tenir une porte, laisser passer quelqu’un devant vous dans le trafic. De petits actes font une grande différence.

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4. Entrainez-vous encore et encore. Les vieilles habitudes sont tenaces, en particulier celles auxquelles on pense rarement, comme celle-ci. Gardez-le à l’esprit à tout moment en faisant de chaque interaction avec une autre personne une chance de vous exercer à être plus attentionné. Chaque fois que vous parlez à quelqu’un, que vous écrivez à quelqu’un, que vous voyez quelqu’un dans la rue… faites-en une opportunité de travailler votre considération. La pratique, et encore la pratique. C’est la seule façon de devenir bon à quelque chose.

5. Faites 5 petites choses. En guise d’entraînement, prenez comme objectif de faire chaque jour 5 petites choses qui sont gentilles et attentionnées. Peu importe la nature de ces choses. Il peut s’agir de cuisiner pour un proche, ranger ses affaires, envoyer un courriel de remerciement à un collègue, tendre la main à un ami, être là pour écouter les problèmes de quelqu’un. Je suis sûr que vous pouvez penser à des milliers de petites choses. Faites cela tous les jours, et vous serez bientôt un pro.

Article original écrit par Léo Babauta.

Avant de prendre congé de vous, je vous invite à suivre cette vidéo complémentaire. Elle présente 9 principes simples pour se faire des amis et influencer les autres. Vous verrez qu’il s’agit beaucoup de traiter les autres avec considération.

Recherches utilisées pour trouver cet article :

je suis un tocard, 3tocards du jour, Mes tocard, eleonore gottlieb, https://habitudes-zen net/5-petites-etapes-pour-arreter-detre-un-vrai-tocard/
11 commentaires
  1. entièrement d’accord, on pourra même noter la surprise des gens lorsque vous êtes juste humain ! Plus personne n’est habitué au savoir vivre… le plus difficile c’est de persister malgré l’incivilité à laquelle on est confronté chaque jour. Parfois je me demande si les personnes avec qui je suis « attentionnée » le rendent à d’autres…

  2. Merci pour cet article. Il est bon, de temps en temps, qu'on nous rappelle de faire des choses, très faciles à faire et qui ne coûtent rien, mais qu'on a un peu trop tendance à oublier parce qu'on pense être occupé. Un merci, un petit geste gentil au quotidien, ça fait toujours du bien.

  3. Bonjour,

    Cet article m’a fait du bien en m’ouvrant sur une réalité dont mon épouse et moi avions beaucoup souffert à l’étranger et continuons de souffrir de la part de nos proches parents. Le manque de considération des autres à notre égard nous a poussé à vouloir nous renfermer sur nous-même. A la réflexion, j’ai aussi découvert que nous aussi manquions de considération sans le vouloir bien souvent à l’égard de certaines personnes dans bien des cas. Je me ferais fort de mettre en pratique ce conseil qui certainement nous guérira et nous rendra meilleurs.

    Bonne journée.

  4. Bonjour Olivier,
    Merci pour cette traduction.
    Et je ne peux qu’appuyer à 100% ce qui y est dit.
    Ce monde manque terriblement d’empathie, tellement de gens ne pensent vraiment qu’à eux même.

    Il y a aussi de l’autre côté ceux qui pour essayer de compenser cela se mettent en situation dangereuse pour eux-même.

    C’est un des grands défis du développement personnel je pense :
    chercher à s’améliorer soi-même sans oublier les autres, et aider les autres (ceux qui le demandent – on ne peut pas aider quelqu’un qui ne veut pas d’aide) sans s’oublier soi-même.

    Benoît

  5. Bonjour Olivier et Leo,

    Merci pour cet excellent article dont je partage complétement la philosophie.

    Je viens d’écrire un article sur l’amabilité, c’est tout a fait important de prendre conscience de la chose suivante :
    A une toute petite exception prêt, le monde est composé des autres !

    Amicalement
    Christian

  6. Bonjour Olivier,
    ce post tombe à point nommé aujourd’hui ;-). Juste une petite observation. je pense que l’on est beaucoup plus affligé par l’égoïsme des autres losque l’on est soi-même un peu égoïste 😉 (ce que l’on est tous un peu comme le souligne si bien Léo Babauta). j’aime cette phrase enfantine que j’ai découvert un jours dans un mail « l’égoïste,c’ est celui qui ne pense pas à moi ! ». c’est pour cela que j’aime bien Léo Babauta : c’est en nous qu’il convient d’opérer les changements nécessaires à la transformation du monde !
    belle journée

  7. Être profondément égoïste et penser aux autres n’est pas contradictoires ! Rien que pour l’estime de soi, se dore que l’on est utile etc..
    Cest pour cela que tout le monde gagnerait à être prévenant avec les autres mais bon apparemment certaines personnes ne l’ont pas compris 🙁

  8. Le problème n’est-il pas que nous pensons à la place des autres? nous affublons les personnes qui nous entourent d’intentions (bienveillantes ou malveillantes), simplement car nous comparons le résultat de leurs actions à nos propres attentes envers elles en particulier et la vie en général!!!

    En fait, une action est une action, rien de plus à ajouter… et ce n’est pas en stigmatisant une personne de malveillante en jugeant sa queue de poisson (je ne parle pas ici des sirènes qui peuvent en faire tans qu’elles veulent) que cela changera quoi que ce soit à l’acte…
    Le problème c’est l’interprétation, par définition toujours erronée car jamais en rapport avec la réalité!
    Mettons chacun de l’eau dans notre vin, voyons midi à nos portes, recentrons-nous, laissons les autres être et vivre avec tout ce qu’ils sont est un vrai début vers plus de tolérances.

    Sinon, à faire des bilans comptables (bilan coûts/avantages) de chaque situation, nous risquons par manque de coeur et de sagesse, de rejeter la faute sur les autres, de ne pas voir nos propres erreurs et, peut-être le pire de ne pas se donner les moyens d’évoluer…

    Le pire n’est pas de faire des erreurs (même de jugements ou d’interprétation), le pire est de ne pas pouvoir se remettre en question (bien au delà de nos actes qui ne sont pas des cautions de ce qu’il nous semble être à l’intérieur).

    Alors agissons pour notre bien et celui de tous, mais en ayant conscience que nous ne sommes pas ces « bonnes actions ».
    Nous sommes nos actes, mais nos actes ne sont pas nous.

    Que chacun de nous vive en paix,

    Soyez contents.

  9. Ah les marques d’attention, un des leviers les plus puissants de déploiement de la personnalité !
    Vous avez remarqué comme cela nous nourrit lorsqu’on reçoit une marque d’attention pour ce que l’on est et non pas pour ce que l’on fait !
    Merci pour ce bel article et merci à Olivier pour cette traduction

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