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Il y a des jours où vous n’êtes pas dans votre assiette. Vous n’êtes pas épuisé, mais vous n’êtes simplement pas d’humeur à accomplir la tâche importante qui se présente à vous.
Vous avez juste envie de vous divertir tout au long de la journée, de faire tout, sauf cette tâche qui vous rebute.
Je comprends cela. Il m’arrive aussi de connaître ce genre de moments. Et parfois, la meilleure solution, c’est tout simplement le repos.
D’autres fois, il convient de se donner les moyens d’accomplir tout de même la tâche, car si nous n’accomplissons nos tâches importantes que lorsque nous en avons envie, nous risquons de ne jamais y parvenir.
Il est important d’apprendre à accomplir nos tâches même lorsque nous ne sommes pas dans notre assiette.
La question qui se pose cependant, c’est : comment y parvenir ?
La croyance erronée
La plupart des gens attendent d’être de bonne humeur avant d’accomplir une tâche. Ils estiment qu’ils doivent être enthousiastes, détendus, concentrés, etc., et quand c’est le cas, l’expérience devient facile, agréable, plaisante et divertissante. C’est ainsi que les choses se passent en quelque sorte.
Cela nous amène, comme on peut s’y attendre, à fuir les situations qui nous semblent difficiles et accablantes.
Quand nous ne sommes pas dans notre assiette, nous nous réfugions dans les distractions et dans d’autres activités qui n’ont pas rapport au travail.
Il n’y a rien de mal à cela, mais ce n’est pas un mode de vie qui nous satisfait sur le long terme.
Lorsque nous faisons une activité que nous ne voulons pas faire, l’expérience est souvent inconfortable, voire pénible.
Ce n’est pas étonnant que beaucoup de gens évitent de se retrouver dans ce genre de situation ! Personne ne veut se sentir contraint.
Toutefois, l’idée selon laquelle nous ne devrions accomplir des tâches que lorsque nous sommes dans notre assiette, et que celles-ci devraient être faciles, agréables et plaisantes, est à l’origine de cette croyance erronée. Cela signifie que nous ne pouvons jamais rien faire qui soit difficile.
Qu’adviendrait-il si nous pouvions nous disposer à accomplir des choses difficiles, et même à aimer l’expérience ?
Accomplir des tâches difficiles même quand je ne suis pas dans mon assiette
En ce qui me concerne, j’essaie de détecter les moments où je m’attends à être de bonne humeur, ou à ce que les choses soient faciles, agréables ou intéressantes pour moi.
Le simple fait de remarquer cette attente me permet de choisir.
Une fois que je suis dans une position qui me permet de choisir, je peux venir à la conclusion suivante : accomplir les tâches difficiles quand je ne suis pas d’humeur n’est pas simplement « bien » ; c’est en réalité une expérience que je choisis de vivre.
Je choisis de m’ouvrir à cette activité.
Je choisis d’aller vers une situation éprouvante, difficile, incertaine, inconfortable, etc. Tout comme je choisis de faire de l’exercice ou de courir, même si cela peut être éprouvant pour mon corps.
En outre, il est possible que j’apprécie cette expérience. Pour vous faire voir la chose sous un autre angle, permettez-moi de vous poser la question suivante : peut-on aimer un enfant turbulent ? Vous n’aimez peut-être pas la façon dont il se comporte, mais vous l’aimez malgré tout, n’est-ce pas ?
Vous pouvez aimer n’importe lequel de vos amis ou proches malgré son caractère, vous n’aimez peut-être pas la façon dont ils se comportent, mais vous les aimez malgré tout.
Je peux prendre plaisir à rédiger cet article, même si je ne suis pas vraiment d’humeur à le faire. Je peux changer mon expérience, en me montrant reconnaissant de pouvoir écrire à l’attention de mes lecteurs.
De même, je peux vivre une expérience vraiment agréable rien qu’en montrant que je suis reconnaissant d’être en vie en ce moment et de pouvoir écrire pour des gens disposés à me lire.
Je me rends compte que certaines tâches ne sont qu’une brique du grand édifice que je suis en train de construire.
En posant une brique après l’autre, je crée quelque chose de significatif pour l’avenir. Je peux attendre de finir de bâtir l’édifice, ou je peux apprécier et accorder de la valeur à chaque brique posée. Je choisis personnellement la seconde approche.
La plupart de nos expériences les plus significatives sont difficiles. Nous expérimentons la difficulté quand nous décidons de courir un marathon, donner naissance à un enfant, créer quelque chose d’important ou de significatif, etc.
Ce ne sont pas des expériences faciles, et pourtant, elles ont beaucoup de valeur pour nous précisément parce qu’elles ne sont pas faciles. Nous priverions-nous de ces expériences significatives parce que nous en fuyons la difficulté ?
L’entraînement consiste donc à :
1. Remarquer l’attente qui me détourne de la tâche et
2. M’ouvrir à l’expérience de cette tâche, malgré sa difficulté, malgré le fait que je ne me sente pas dans mon assiette.
Il y a quelque chose de beau qui se produit lorsque vous accomplissez une action même si vous n’êtes pas dans votre assiette.
Article original écrit par Léo Babauta.
Être de mauvaise humeur n’est pas l’unique facteur qui peut nuire à votre productivité. Vous pouvez en effet être aussi bousculé dans vos habitudes de travail si vous voyagez par exemple, et cela n’est évidemment pas très agréable.
Dans la vidéo ci-dessous, je souhaite partager avec vous un certain nombre de hacks qui peuvent vous aider à être productif même quand vous êtes en voyage. Et vous, quels sont les hacks que vous utilisez pour être productif quand vous êtes de mauvaise humeur ou en voyage ?
Un article qui tombe bien car, vivant seul, cela m’arrive assez régulièrement. Il est plus difficile de se donner un coup de pied au derrière quand il y a personne pour nous le mettre et j’ai pu remarquer que la meilleure motivation dans ce cas c’est d’avoir une personne qui nous pousse. Grâce au monde d’Internet, c’est possible pour tous maintenant.
Il y a malgré tout des tas d’astuces pour se motiver seul. Tel qu’éloigner son téléphone, introspecter pour comprendre quel besoin cloche à se moment là par exemple, l’alimentation, le manque de sommeil, des tracas de la vie qui travaille en tâche de fond, etc.
Merci de parler de ce sujet qui est toujours interessant. Je me sens moins seul d’un coup 🙂