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Brûlez la ferme et soyez heureux. Je ne peux pas vous dire le nombre de gens qui veulent faire un grand changement positif dans leurs vies, mais qui ont peur de passer le cap. Ils ne veulent pas d’inconfort, ils ne veulent pas quitter ce dans quoi ils sont à l’aise.
De perdre du poids ou d’être en bonne santé à démissionner d’un emploi que vous détestez ou à apprendre quelque chose de difficile, la plupart des gens préfèreraient s’accrocher à ce qu’ils connaissent.
Je suis ici pour faire une suggestion plutôt drastique mais efficace : brûlez votre ferme.
Laissez-moi vous raconter l’histoire d’un garçon de ferme, dans une galaxie lointaine : Luke Skywalker a grandi dans la ferme de son oncle et de sa tante, mais il voulait faire un grand changement (aller à l’Académie Impériale) cependant son oncle ne voulait pas qu’il y aille.
Par la suite, Luke fait une découverte saisissante, et est invité par un maître Jedi à quitter sa planète et à aider l’alliance rebelle. (Restez avec moi, on y est presque.) Mais Luke est réticent à partir.
Luke part à l’aventure dans des mondes étranges, et devient une personne changée au cours de ces évènements. Le changement dont il rêvait est largement surpassé.
Mais sa peur de l’inconfort, sa peur de changer ses façons de faire et de laisser derrière lui ce à quoi il est habitué, a failli l’arrêter.
Comment a-t-il surmonté cette peur ?
Il est revenu chez lui pour trouver la ferme réduite en cendres, et sa tante et son oncle morts. C’était horrible et douloureux, évidemment, mais à ce moment-là, Luke n’avait plus rien de confortable vers quoi retourner. Il est parti à l’aventure, dans des mondes étranges.
Je ne vous encourage pas à brûler littéralement quoi que ce soit. Pas plus que d’assassiner qui que ce soit, bien évidemment. Cela ne devrait certainement pas être clarifié, mais pour les gens trop terre à terre, je me dois de le dire.
Ce que je vous encourage à faire est de laisser derrière vous ce qui est confortable. Trouvez un moyen de rendre plus compliqué le fait de revenir en arrière vers ce dont vous avez l’habitude que de continuer tout droit vers ce nouveau territoire étrange, excitant, mais auquel vous n’êtes pas habitué.
J’ai quitté mon travail quotidien peu de temps après avoir découvert que ce blog était ma vocation.
J’ai déménagé ma famille du confort de notre ville de résidence à San Francisco ; ce qui a été dur pour chacun d’entre nous, mais nous a finalement mené vers une évolution.
Nous avons abandonné notre voiture et maintenant nous marchons et utilisons les transports en commun. J’ai balancé toute la malbouffe que nous avions chez nous quand j’ai voulu manger plus sainement.
J’ai fait des annonces publiques quand j’ai voulu courir un marathon, devenir végétalien, déscolariser nos enfants, et plus encore.
Ce ne sont que quelques exemples – les possibilités sont aussi nombreuses que les étoiles d’une galaxie lointaine.
Brûlez la ferme, de façon non-violente évidemment. Débarrassez-vous de la possibilité du confort, de sorte que le voyage effrayant que vous voulez prendre soit votre meilleur choix.
Article original écrit par Léo Babauta.
Crédits photo : © Stian Iversen – Fotolia.com
Je suis en train de brûler ma ferme, professionnelle et privée. Beaucoup de changements pour être mieux. Cela m’a pris du temps, beaucoup de temps. J’ai pris ma décision quand j’ai enfin assimilé que j’avais plus à gagner qu’à perdre et que rester dans cet univers confortable était en fin de compte très inconfortable.
Merci pour cet article.
J’ai brûlé ma ferme!!plus de maison à moi,plus de meubles à moi,plus de vaisselle à moi,quelques vêtements,une vielle voiture et en route pour la liberté!!
Mon « zhom »,mon chien,une valise et hop libres nous sommes!!
Nous vous souhaitons la même chose!!!
Cet article tombe à pic je change de job à la rentrée je laisse derrière moi 31ans dans les rh pour me lancer dans une nouvelle vie professionnelle c’est super je vais pouvoir me rebooster avec de beaux challenges.merci Olivier pour ces articles que je lis tous les jours
Pas si simple la transition au changement…
Il faut une grande dose de motivation pour que notre si cher confort ne se rappelle pas trop à nous. C’est effectivement un frein puissant. Dans ces moments-là, il faut éviter de regarder ce que l’on a à perdre et se focaliser sur ce que l’on a à gagner.
C’est en tout cas ce que je m’efforce de faire pour ma transition professionnelle actuelle.
Merci Olivier pour la traduction de cet article
Anne
Bonjour,
C’est la situation que je suis en train de passer en ce moment.J’ai abandonné tout ce qui concerne les travaux au bureau et je démarre le business sur internet où j’espère trouver ma part.
Merci pour ce précieux article qui me donne vraiment du courage !
Bonjour à tous, bonjour Olivier, c est vrai Que les changements font peur. L humain est programmé comme cela. C est difficile et compliqué de modifier les choses et puis il y a toujours une bonne raison de ne pas bouger. J ai changé complètement tous mes domaines il y a 3 ans : mon boulot, ma région, mes amis, ma maison pour suivre mon compagnon. Le choc à été violent : dépression carabinée puis peu à peu on se relève et à présent ma nouvelle vie me plait bien et en plus je me suis mariée et on essaye d agrandir la famille. mon nouveau boulot me plait en plus je suis commerciale itinerante, donc je bosse de chez moi quand je ne suis pas sur le terrain, un peu comme toi je suis Bcp plus autonome, notre nouvelle région est au soleil et nous avons retrouvé un havre de paix pour vivre. Il ne manque plus que le cercle des amis que je reconstitue petit à petit. Ce changement à permis à mon compagnon d évoluer professionnellement et de s ouvrir à de nouvelles perspectives et de revenir dans sa région natale. Bref au final tout le monde est content et on se dit souvent que nous avons eu raison de tenter l aventure même si cela a été difficile.
Belles journées â tous et à bientôt pour de nouvelles aventures avec Olivier.
Virginie
Et l’inverse, le connaissez-vous ?
J’ai quitté à plusieurs reprises, de façon subie ou choisie, mes zones d’inconfort, ai quelquefois côtoyé l’étrange, à la recherche de mon chemin de confort ; celui où je suis à l’aise dans ma personnalité et mon corps, pas celui au sens de cadre extérieur routinier et bien établi qui m’emprisonne dans des automatismes qui me perdent, me fatiguent et ne me rendent pas heureuse. Dans ce sens là, pour moi, LE CONFORT EST UN DROIT.
il s’agit plus d’un accord , d’une syntonie que d’un confort….Et être en accord avec soi-même implique toujours que nous repoussions les limites des conforts qui nous emprisonnent…
aussi , je ne vois pas ici l’expression d’un contraire ou d’un inverse , mais simplement les 2 aspects , les 2 cycles d’un seul et même mouvement , celui naturel d’une respiration….
Super article merci Olivier 🙂
Brûler sa ferme permet vraiment d’avancer, d’ailleurs dans réfléchissez et devenez riche il y a un chapitre à ce sujet, il explique très bien la chose.
Axel,
A moitié convaincu cette fois. C’est la reprise du fameux « Life begins at the end of your comfort zone » de Neale Donald Walsch qui est trop général pour être vrai ou juste. D’une part, cela est valable avant tout pour des personnes en bonne santé, d’autre part, on ne trouve pas nécessairement mieux sur tous les plans (même sur celui de la liberté) en quittant tout.
Je dirais donc que cette devise peut être bénéfique au cas par cas, individu par individu, mais que chacun peut aussi tenter des expériences (de mise en danger, « d’inconfort ») sans pour autant qu’il lui soit nécessaire de tout plaquer. Il y a des cas où des gens confrontés à des dangers qui les dépassent finissent par tomber dans une grande détresse en dépression et en définitive par se suicider, ce n’est pas rare même, le suicide se porte bien (et je ne parle pas nécessairement du suicide des gens qui vivent confortablement justement mais de ceux qui se retrouvent dans une situation de précarité forte, choisie ou non).
Jean-Christophe,j’approuve ce que vous dites :
– Marre de ces personnes se mêlant de notre vie et nous poussent à sans cesse dépasser nos limites, au lieu de s’occuper de leur propre vie. Ils pensent parfois bien faire, mais il y a souvent de nombreux dégâts, parfois irréparables.
– On peut d’ailleurs se demander d’où viennent ces dangers qui dépassent certaines personnes et les entraînent dans une profonde détresse ou grande dépression.
En caricaturant,je dis qu’elles ont le choix entre l’enfer et le cimetière, leur volonté d’en finir est donc compréhensible.
Et comme vous le dites, la précarité, le suicide, la détresse ou autres choses terribles de ce genre ne sont pas en crise.
La même métaphore se retrouve dans le film/livre « fight club », le narrateur perd le confort de son bel appartement à crédit, meublé avec de beau meuble suédois, se retrouve dans une bicoque en ruine, et trouve à ce moment là une vrai raison à son existence.
Réponse à MarinaB :
Votre réflexion est jolie et yoquique. La mienne est terre à terre. Olivier Léo encourage à quitter nos zones de confort pour tendre vers l’étrange et l’excitant. Lorsque nous sommes en accord avec notre confort, inutile de tenter le danger, et ceci n’empêche ni l’évolution, la curiosité ou l’ouverture d’esprit. Il y a de toute façon quand même du mouvement ou de la respiration.
Dans mon précédent commentaire, j’ai parlé de mon expérience personnelle, au plan terre à terre. Me trouvant dans des situations inconfortables, à tous points de vue, je les ai quittées ou elles m’ont brusquée, jusqu’à être + en accord avec « mon être » et donc avoir + de confort de vie (cf l’inverse).
REPONSE @Sibel
Cher Sibel,
On peut comprendre votre réaction : vous avez 21 ans, peut-être en recherche d’emploi, une peur de l’avenir, c’est la crise, les médias parlent que de problème, de chômage, de guerre…ça peut attaquer le cerveau!
Pour autant le fait de traiter les personnes qui laissent des commentaires de « gens friqués » voire quasiment de rentier, de « nombriliste », « de bande d’idiots », de limite frustrés à cause « d’une vie ennuyante » relève d’un manque de tact et même d’irrespect. Mais c’est votre opinion et honnêtement je la respecte car elle est digne d’exister. Je suis OK avec ça!
Maintenant, voici ce que je pense ci-dessous.
C’est possible de tout plaquer à 20 ans, 30, 40 , 50 ou 60 ans et plus sans passer pour un utopiste, un riche, un idiot. Vous parlez d’intelligence, je crois que la nature même de votre commentaire me fait douter sur votre compréhension quant à la nature profonde de ce terme. Mais n’entrons pas dans des débats philosophiques car là n’est pas mon propos.
Sachez, simplement que souvent les gens qui ont tout plaqué ont:
– soit plus à rien à perdre car ils ont tout perdu (boulot de merde… ou génial en salariat – le monde de l’entreprise est violent mon ami et je sais de quoi je parle pour avoir piloté des réorganisations – quand on ne te veut plus, on ne te veut plus que tu aies 20 ans ou 50 ans!)
– soit envie d’être maître de leur destin et je me réjouis de voir que de plus en plus de jeunes ou moins jeunes refusent le salariat pour se bâtir la vie de leur rêve. La vie qu’ils méritent. Oui à 20 ans, je pense que rêver et voir grand au point d’être habité par cette grandeur est presqu’une obligation moral. Car si les jeunes ne rêvent pas ou plus,si les jeunes ne sont plus utopistes, qui le fera ou le sera à leur place? Certainement pas tous ces vieux qui nous gouvernent!
REVEZ SIBEL, REVEZ de décrocher le soleil car plus vous ressentirez sa chaleur et plus vous aurez de l’énergie pour avoir la vie que vous voulez. Être dans l’inconfort à 20 ans permet d’apprendre vite, permet de développer sa créativité et de rebondir de ses échecs aussi vite que l’éclair car l’inconfort le permet.
Enfin, pour être abonnée aux différents blogs d’Olivier depuis des années, je vous assure que la plupart des gens qui le lisent ne sont pas tels que vous les percevez, bien au contraire!
Maintenant, je vous livre 2 conseils que vous devriez appliquer ASAP (as soon as possible) cad le plus rapidement possible:
– changer votre rapport à l’argent (lisez T.HARV EKER)
– relisez votre commentaire à tête reposée(mieux faites le relire par quelqu’un) et demandez-lui ce qu’il traduit de votre état d’esprit et manière de percevoir le monde. Personnellement, j’y vois de la peur! Or vous savez, la peur est un Sentiment qui résulte d’une Pensée et cette pensée fait Agir d’une certaine façon (l’insulte par exemple comme vous l’avez fait si « noblement »). Retenez donc juste le mot P.S.A : les Pensées entraînent des Sentiments qui poussent à l’Agir. Et si à la place de la peur de l’inconfort, de l’inconnu ou du lendemain nébuleux, vous mettiez autre chose? Faites-en l’expérience et venez ensuite nous en parler.
Enfin, je vais terminer par une maxime que m’a dit un jour mon grand père qui était analphabète, paysan, pauvre alors que j’avais à peine 18 ans et que je partais pour faire mes études en France. Il m’a dit (je résume globalement car il ne parlait pas français) « les utopies d’hier, sont les réalités d’aujourd’hui et les banalités de demain ». A 47 ans aujourd’hui, c’est ce que je conseille à mes enfants ados à qui j’apprends à bien vivre l’inconfort, voire à sortir de leur zone de confort pour que cela fasse partie de leur ADN une fois adulte. Ils en seront plus beaux,ils en seront plus forts, ils en seront plus riches!
Prenez soin de vous mon ami! Je vous conseille de pratiquer le développement personnel à haute dose! Les blogs d’Olivier auxquels vous êtes apparemment lecteur est un premier pas. Maintenant, il faut aller plus loin et quand vous relirez votre commentaires dans quelques mois, quelques années vous verrez à quel point vous aurez progressé.
Amitié sincère d’une maman qui vous veut du bien!
Chantal
Très bon commentaire Chantal!!
On peut aussi rechercher simplement de consommer moins,de vivre plus simplement en brûlant notre ferme comme dit Olivier!!
De sortir du moule dans lequel on veut nous faire rentrer!!
Je ne suis pas jeune,ni frickee comme dit Sibel,mais j’ai choisi de vivre le plus simplement que je peux sans être forcément dans l’inconfort….mais je ne possède plus qu’une valise,un chien,une vielle voiture et nous nous sentons libres et heureux,mon époux et moi!
Mais peut être faut il avoir vécu pour en arriver la!!
Bon courage
Peg