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Ce que j’ai appris en prenant un cours d’autodéfense

Note : cet article sur le cours d’autodéfense est une traduction de l’article What I Learned From Taking a Knife Defense Class de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !

Cours d’autodéfense: ApprentissageJ’ai pris un cours d’autodéfense contre des attaques au couteau le weekend dernier avec mon ami Jesse, et c’était bien plus dur que ce à quoi je m’attendais.

Vous pourriez vous demander pourquoi un type paisible comme moi prend un cours d’autodéfense contre des attaques au couteau ?

Pour beaucoup de raisons, mais la générosité était la plus grande raison. Je voulais me joindre à Jesse et qu’on fasse quelque chose d’amusant ensemble. Il voulait suivre ce cours et cela semblait intéressant.

Donc j’ai suivi ce cours, et c’était intense. De durs exercices pendant deux jours très complets. Mais c’était aussi incroyable – un instructeur de classe mondiale nous fournissait des outils pratiques que nous répétions encore et encore jusqu’à pouvoir les faire sous pression. J’ai plus appris pendant ce weekend que pendant n’importe quel autre weekend de ma vie dont je puisse me souvenir. Ce genre de cours n’est pas pour tout le monde, mais je le recommande fortement.

Alors qu’est-ce que j’ai appris ? Une poignée de choses incroyables :

Dépasser l’inconfort : Tout ce weekend a été inconfortable pour moi. L’intensité, la fatigue, les gens plus grands que moi qui luttaient avec moi au corps à corps, les exercices où je me faisais poignarder au visage (avec un masque de protection d’accord, mais ça fait peur quand même). Il y beaucoup de moments où j’ai eu envie de repartir, par inconfort, mais j’ai appris à dépasser cela, et cette façon qu’avait mon esprit d’éviter l’inconfort n’est pas une chose que je dois écouter.

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Je sais très peu de choses : Je savais avant de prendre ce cours que je n’étais pas entraîné à l’autodéfense (loin s’en faut), mais je n’avais pas réalisé à quel point j’étais ignorant avant de suivre ce cours. Maintenant j’ai une petite quantité de connaissances, mais plus intéressant encore, une petite quantité de conscience de ma grande ignorance. C’est une leçon d’humilité, et en même temps c’est excitant, parce que cela montre à quel point le monde est incroyable, le nombre de choses qu’il nous reste à apprendre, dans tant de domaines différents, tout ce qu’il reste à explorer. Je pourrais étudier et apprendre toutes sortes de choses pendant encore 100 ans et n’être qu’au début de mon exploration. Ouaouh !

Vous ne savez pas quelque chose tant que vous ne l’avez pas fait et refait : Quand l’instructeur explique quelque chose, cela a du sens, et vous avez l’impression de connaître le concept. Puis vous l’essayez et vous réalisez que vous ne l’aviez pas du tout compris. Aussi, vous apprenez comment le faire, mais il y a encore plusieurs choses que vous faites mal. Puis vous commencez à les corriger mais vous réalisez que vous ne savez pas comment les assembler. C’est très intéressant pour moi de voir à quel point nous pensons savoir, mais que nous avons tort. Répéter quelque chose encore et encore, cependant, aide à vous rapprocher de ce savoir.

Vous pouvez être conscient au milieu du chaos : Si vous vous faites attaquer par deux personnes en même temps, et que cela fait beaucoup d’informations à gérer, cela peut être chaotique et écrasant. Les gens vous hurlent dessus, d’autres personnes essayent de vous poignarder au visage (au masque), un autre type costaud vous frappe avec des gants de boxe, et pourtant, au milieu de tout ça, vous pouvez trouver la pleine conscience. Vous pouvez être présent, peu importe à quel point vous êtes stressé ou effrayé. Évidemment, cela s’applique à toutes les choses de la vie, et cela demande clairement de la pratique, encore et encore.

La peur est mieux expérimentée physiquement : Il y a un moment où la peur vous écrase, et vous avez simplement envie d’arrêter. À ce stade, vous pouvez vous enfuir en courant et éviter une situation effrayante, ou alors vous pouvez vous concentrer sur votre corps et remarquer la sensation que génère cette peur, physiquement, dans votre corps. Ce n’est pas seulement une chose qui se passe dans votre esprit ; cela se passe aussi dans votre corps. Si vous pouvez rester présent avec cette peur, vous pouvez réaliser que c’est simplement une sensation physique; comme la fatigue suite à un exercice physique ou une légère sensation de faim. Ce n’est pas si mal. Vous pouvez agir, même si vous avez cette sensation, tout comme vous pouvez continuer à marcher quand vous êtes fatigué.

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Le repos est le meilleur remède : Après ce weekend, j’étais fatigué, épuisé. Je me suis reposé pendant près de trois jours. Je suis allé marcher un peu, j’ai travaillé un peu, mais vraiment pas beaucoup. C’est bon de faire quelque chose de dur et d’intense, puis de vous laisser récupérer.

Je ne suis pas un dur à cuire, même après avoir suivi ce cours. J’espère ne jamais avoir à me défendre, j’espère ne jamais avoir à utiliser un couteau contre quiconque, absolument jamais. Je ne pense pas en savoir beaucoup plus. Mais je suis reconnaissant pour cette expérience, et j’ai appris des leçons de grande valeur.

Merci à l’instructeur, et à toutes les personnes super de ce cours. J’ai passé un moment fantastique.

Crédits photo : © freshidea – Fotolia

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