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Note : cet article sur Comment arrêter de procrastiner est une traduction de l’article How I Learned to Stop Procrastinating, & Love Letting Go de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !
« Les gens ont du mal à laisser aller leur souffrance. Par peur de l’inconnu, ils préfèrent la souffrance qui leur est familière. » – Thich Nhat Hanh
La fin de la procrastination est l’art de laisser aller.
J’ai été un procrastinateur toute ma vie, du moins jusqu’à récemment. Je laissais tout dépasser la date limite, parce que je savais que je pourrais m’en sortir. Je m’en sortais aux exams en révisant à fond à la dernière minute, je rendais des articles à la date limite après avoir attendu la dernière heure, je finissais le boulot.
Jusqu’à ce que je ne le fasse pas. Au final, la procrastination m’a fait dépasser des délais, encore et encore. Cela me stressait. Mon travail était bien en-dessous de la moyenne quand je le faisais à la dernière minute. Lentement, j’ai commencé à réaliser que la procrastination ne m’apportait rien de bon. En fait, cela me faisait plutôt beaucoup de mal.
Mais je ne pouvais pas arrêter. J’ai testé pas mal de trucs. J’ai essayé les blocs de temps, la fixation d’objectifs, rendre des comptes, les techniques Pomodoro et Getting Things Done. Ce sont toutes de supers méthodes, mais elles ne durent pas très longtemps. Rien ne fonctionne réellement à long terme.
C’est parce que je ne m’attaquais pas au problème de base.
Je n’avais pas trouvé la compétence qui me sauverait de la procrastination.
Jusqu’à ce que j’apprenne à laisser aller.
Le laisser aller est venu à moi la première fois quand j’ai arrêté de fumer. J’ai dû laisser aller ce « besoin » de fumer, d’utiliser cette béquille de cigarettes pour gérer le stress et les problèmes.
Puis j’ai appris que j’avais besoin de laisser aller les autres faux besoins qui me causaient des problèmes : le sucre, la malbouffe, la viande, le shopping, la bière, les possessions. Je ne dis pas que je ne toucherai plus jamais à ces choses une fois que j’aurai fait disparaître les besoins, mais je peux laisser aller l’idée que c’était vraiment nécessaire. Je laisse aller mon attachement malsain à ces choses.
Puis j’ai appris que les distractions et les faux besoins de vérifier mes mails et les nouvelles et d’autres trucs en ligne… tout cela me causait des problèmes. Cela me faisait procrastiner.
Donc j’ai appris à laisser aller cela aussi.
Voilà le processus que j’ai utilisé pour me débarrasser des distractions et des faux besoins qui causaient cette procrastination :
- D’abord, j’ai fait attention à la douleur que cela me causait, par la suite, et non au confort et au plaisir temporaires que cela me fournissait sur l’instant.
- Ensuite, j’ai pensé à la personne que je voulais être, à la vie que je voulais avoir. J’ai fixé comme intention de faire le bon travail que je pensais devoir faire.
- Par ailleurs, j’ai surveillé mes envies d’aller vérifier ces trucs, de m’immerger dans le confort des distractions. J’ai vu que je voulais échapper à l’inconfort de quelque chose de difficile, et trouver le confort de quelque chose de familier et de facile.
- Enfin, j’ai réalisé que je n’avais pas besoin de ce confort. Je pouvais rester dans l’inconfort et ne rien voir arriver de mal. En fait, les meilleures choses arrivent quand je suis dans l’inconfort.
Et alors je souris, je respire, et je laisse aller.
Un pas à la fois, je deviens la personne que je veux être.
« Vous ne pouvez perdre que ce à quoi vous vous accrochez. » – Bouddha
Crédits photo : © Elnur – Fotolia.com
salut olivier
la procrastination est le mal le plus nuisible a combatte dans notre. je vais essaye cela et tirer des conclusion.
bonnes suite
Nathanael
J’ai aussi très longtemps procrastiné. Je me suis d’abord aperçu de la douleur que cela me causait, puis j’ai vu le bonheur de réaliser plus de choses et de m’accomplir plus.
Cela a fait la différence.
Procrastination ! Je lutte, je lutte…. contre la peur de ne pas réussir aussi bien que je le voudrais…alors je reporte…mais si je me moque du résultat et pense au seul plaisir de faire je me lance ! Oui laisser aller c’est la solution !
Ma dernière plus grande procrastination, est celle de la création de mon blog. J’ai dû mettre 2 ans entre le moment où je me suis dit qu’il fallait que je me lance et le jour où je suis réellement passé à l’action 🙁
Je suis finalement sortie de ma zone de confort.
Je suis tout à fait d’accord avec le point 4 : Les meilleures choses arrivent quand on est dans l’inconfort.
Je vous souhaite à tous une excellente journée remplie d’actions 😉
Anne
Cc je suis en plein dedans, le temps de la réflexion dur et dur…
Effectivement c’est de la souffrance à croire que je me sent bien dans cette situation.
Donc je vais me faire à l’idée d’adopter cet article.
Je vais le relire afin qu il soit bien ancré. …
Bonne journée,
Je lis tous les articles
Pour moi, la procrastination s’arrête toute seule au moment où l’énergie est là pour accomplir ce qui doit être fait. c’est autre chose en soi qui prend le relais. Parce que c’est mûr.
bonjour tout d’abord je veux remercier l’equipe de ses éfforts , la procrastination c’est un obstacle pour nous developper et pour la developpement humaine en generale
c’est un comportement mal et il faut le combattre. et merci
la procrastination c’est comportement indesirable et il faut le stopper
On procastine parce qu’on est pas bien. On a un problème affectif, on a peur, on a pas de joie de vivre, un manque de moyens (argent). Et plus on procastine plus on procastine encore et encore.
Merci pour tous ces messages qui aident à réfléchir et à se comprendre.
Mariama
Avec gratitude
Merci beaucoup, ton message est très positif et au lieu de citer point après point, tu parles de ton expérience personnelle et j’aime beaucoup.