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Nous sommes nombreux à vouloir opérer des changements dans nos vies, mais à trouver qu’il est difficile de le faire. Dans le présent article, mon objectif est de vous montrer qu’il est bel et bien possible d’opérer des changements dans nos vies. Je veux aussi vous expliquer comment ces changements peuvent se produire.
Avant tout, sachez qu’il est tout à fait possible d’opérer des changements dans nos vies. Non seulement je l’ai fait personnellement, mais j’ai vu des centaines, voire des milliers de personnes, le faire également à travers mes différents programmes. Ce n’est pas toujours facile, c’est souvent très inconfortable, mais c’est définitivement possible.
Voyons comment le changement se produit le plus souvent.
Comment le changement se produit-il dans nos vies : Les différentes phases
Comme, je vous l’ai expliqué plus haut, j’ai moi-même opéré plusieurs changements dans ma vie. Je vais maintenant vous présenter les différentes phases suivant lesquelles ces changements se sont produits :
1. Vous résistez au changement. Cette phase peut durer des années — il y a quelque chose dans votre vie qui vous rend malheureux ou qui vous crée des problèmes au travail ou dans vos relations. Vous ressentez donc le besoin d’opérer des changements dans votre vie, mais c’est trop difficile ou vous n’êtes pas très motivé pour le faire. Vous luttez, vous abandonnez, vous vous sentez mal. Cela se répète pendant des mois ou même des années. On peut considérer cela comme la phase -1.
2. Vous êtes enfin prêt à faire les changements nécessaires. Vous avez un déclic. C’est presque comme si un interrupteur avait été actionné dans votre esprit. Vous décidez qu’il est enfin temps de changer. Ce qui provoque le déclic chez certaines personnes, c’est le fait de toucher le fond — les choses vont tellement mal que vous êtes finalement confronté au fait que vous devez changer et que vous voulez changer.
Chez d’autres par contre le besoin de changement devient concret après qu’elles aient lu, ou regardé ou entendu quelqu’un parler des changements qu’il a faits dans sa vie. Parfois, tout ce qu’il faut pour provoquer ce déclic, c’est de simplement trouver le courage de vous asseoir et de réfléchir aux changements que vous souhaitez apporter à votre vie et aux raisons pour lesquelles il est si important pour vous d’y arriver, puis de décider de vous y mettre sérieusement. Nous appellerons cela la phase 0.
3. Vous commencez à opérer les changements, probablement avec un certain enthousiasme. Vous vous donnez certainement à fond dans cet exercice et êtes incroyablement enthousiaste à l’idée d’effectuer ces changements. Dans votre enthousiasme, vous vous procurez de nouveaux livres et équipements, vous regardez des vidéos, lisez des articles sur le sujet en ligne, télécharger une ou deux applications.
Les premiers jours, vous êtes peut-être super motivé et assidu. Pour certaines personnes, cette dynamique initiale peut s’estomper rapidement (au bout de 1 à 4 jours) ou durer un peu plus longtemps (5 à 9 jours). Il est un peu plus rare qu’elle dure deux semaines, mais cela peut tout à fait arriver. Appelons cela la phase 1.
4. Vous trouvez que l’expérience est plus difficile ou différente de ce que vous pensiez, et vous commencez à y résister. Souvent, les gens trouvent que le changement est plus difficile qu’ils ne le pensaient, ou qu’il ne répond pas à leurs attentes. Cela peut ouvrir la porte à la résistance interne ou même pousser certains à abandonner. Si vous ressentez de la résistance et n’abandonnez pas malgré tout, alors vous pouvez passer à la phase suivante. Le problème, c’est que nous nous faisons des films et les choses se passent rarement comme nous l’avons prévu.
Nous pensons que nous serons en forme pour courir un 5 km après une semaine d’entrainement. Nous sommes surpris que l’entrainement à la salle de sport soit si difficile. À notre grand désarroi, nous constatons que nous ne sommes pas des maîtres de la langue anglaise/espagnole/allemande en 14 jours. Et ainsi de suite. Cela peut être décourageant. Parfois, les gens perdent leur concentration parce qu’ils ont trop de choses à faire — c’est un signe qu’ils ne sont pas aussi motivés qu’ils ne devraient l’être, si les occupations inutiles peuvent les faire dévier facilement. Appelons cela la phase 2.
5. Vous persévérez et constatez des changements positifs. Si vous persévérez malgré les difficultés initiales, vous constaterez que des changements commencent à se produire. Cela vous fera du bien et vous encouragera à continuer. La plupart des gens ne s’accrochent pas assez longtemps pour que le changement se produise, même s’il peut commencer à se produire après une semaine ou deux. Si vous arrivez donc à ce stade, réjouissez-vous ! Vous faites probablement partie des 10% de personnes les plus désireuses d’opérer des changements dans leur vie. Cette phase peut durer un temps assez variable — une semaine, un mois, peut-être deux mois. C’est la phase 3.
6. Vous vous laissez distraire, mais vous revenez ensuite (ou pas). À un moment donné, probablement dans les 2 ou 3 semaines (peut-être plus) suivant la phase 3 ci-dessus, vous vous écarterez du sujet. C’est inévitable ! Personne ne peut se concentrer sur une seule chose pour toujours. Vous pouvez voyager, tomber malade, recevoir des visiteurs, être occupé au travail, déménager. Il peut aussi arriver qu’il y ait une crise dans votre famille, que votre enfant ou votre animal de compagnie tombe malade. C’est la phase 4, et ce n’est pas nécessairement la fin du processus de changement — bien que ce soit le cas pour beaucoup. Ils s’égarent et retournent à la phase -1 ci-dessus, lorsqu’ils sont coincés longtemps.
Mais ce n’est pas forcément la fin — c’est juste une brève pause de quelques jours ou même de quelques semaines. Vous vous laissez distraire, vous êtes probablement découragé et vous ne voulez peut-être pas penser à ce changement parce que cela vous fait vous sentir mal, mais vous décidez alors de faire face et de recommencer ! Alors, vous choisissez la plus petite étape et vous commencez. Vous trouvez peut-être des moyens de vous motiver, un peu comme à la phase 0 ci-dessus. Et vous recommencez.
7. Cela devient une partie de votre vie. Cette phase 5 est similaire à la phase 3, en ce sens que vous avancez à grands pas et vous faites en sorte que le changement se produise, mais ici, les choses sont de plus en plus faciles et cela devient même une habitude. Ou peut-être que non ; auquel cas, il ne s’agit que d’une répétition de la phase 3, suivie de la phase 4 suivie de plusieurs autres phases. Toutefois, si vous atteignez la phase 5, la suite peut sembler très facile et vous aurez l’impression que cela ne sera plus jamais un exercice pour vous. C’est le moment idéal pour commencer à opérer de nouveaux changements.
8. Vous commencez à rechuter jusqu’à ce que vous vous recentriez. À un moment donné, de nombreuses personnes retombent dans leurs vieilles habitudes, même si l’exercice du changement est devenu facile. Les anciennes habitudes ne disparaissent pas toujours complètement. Soit dit en passant, cette phase n’est pas une phase universelle — je n’ai plus jamais retouché une cigarette, par exemple.
Mais pour ce qui est des exercices physiques, de mon régime alimentaire et d’autres habitudes similaires, il m’arrive de rechuter de temps en temps. Il peut être décourageant de devoir recommencer. Et certaines personnes ne recommencent jamais parce qu’elles sont découragées. Ceux qui réussissent recommencent simplement et retrouvent leur concentration et leur motivation. La bonne nouvelle c’est que les deuxième et troisième tentatives sont plus faciles que la première !
Comme vous pouvez le constater, c’est un chemin semé d’embûches. Il y a des hauts et des bas, de la motivation, puis du découragement, des interruptions et des redémarrages. Il y a les changements à long terme et les retours en arrière (parfois). Les changements se produisent, mais pas au rythme que nous souhaitons et pas comme nous le voudrions.
Il s’agit du processus par lequel les êtres humains passent quand ils veulent changer des choses dans leur vie.
D’ailleurs, pour transformer complètement votre vie, vous devrez créer plusieurs de ces changements.
Compétences clés pour créer un changement
Maintenant que vous avez toutes ces informations, que vous manque-t-il pour opérer des changements dans votre vie ?
Voici les compétences qui rendront les changements beaucoup plus susceptibles de se produire :
1. Déterminez ce que vous devez changer, puis actionnez l’interrupteur. Vous pouvez vous mentir sur la nécessité de changer, pendant des années. En revanche, le fait de jeter un coup d’œil à votre vie et d’admettre que vous avez besoin de changer certaines choses est une réelle compétence. Souvent, cela se manifeste chez les autres — ils réagissent constamment de manière négative à votre comportement, mais vous rationalisez peut-être en trouvant de fausses raisons selon lesquelles ils ont tort.
Souvent, nous savons que nous devons changer des choses, mais nous ne voulons pas y faire face. Il s’agit donc d’être très honnête avec soi-même et de reconnaître qu’un changement est nécessaire, puis de trouver un moyen d’inverser la tendance pour s’engager et passer à l’action.
2. Lancez-vous, mettez-y du vôtre et préparez-vous psychologiquement. Quand vous êtes prêt à passer à l’action, apprenez à y mettre du vôtre. Peu importe comment vous commencez — ne vous donnez pas l’autorisation de végéter dans l’indécision et les recherches sans fin. Passez plutôt à l’action.
Mais faites en sorte que l’une de vos premières actions soit de vous préparer mentalement à faire face aux difficultés à venir : mettez en place un système de responsabilisation, de suivi, de motivation, de sorte que quand vous échouez, vous avez plus de chances de rester dans la course que d’abandonner.
3. Encouragez-vous quand vient le découragement. À un moment donné, vous allez vous décourager ou perdre votre motivation. Apprenez à vous encourager au lieu de vous décourager dans ces moments. Cela demande de la pratique, mais parfois, tout ce que vous avez besoin de faire peut se résumer à répéter : « Tu peux le faire ! ».
4. Voyez vos rationalisations et persévérez malgré tout. Vous aurez nécessairement à faire face à des rationalisations. Il peut même arriver que cela vous amène à vous égarer ; d’autres choses peuvent également se mettre en travers de votre chemin. Apprenez à remarquer vos rationalisations et à vous remettre sur la bonne voie malgré tout. C’est à peu près la même chose que la première compétence en haut de cette liste, mais ici, vous l’appliquer pendant le processus plutôt qu’avant son démarrage.
5. Recommencez par un petit pas. Comme pour la compétence précédente, il suffit de commencer. Trouvez la prochaine petite action à entreprendre et agissez. Encouragez-vous, encore et encore.
Ces compétences vont évidemment ensemble, et vous pouvez les mettre en pratique encore et encore quand vous souhaitez opérer des changements dans votre vie. Ainsi, chaque fois que vous vous écartez de votre objectif, que vous êtes démotivé ou que vous avez des difficultés, c’est une excellente occasion de vous exercer.
Article original écrit par Léo Babauta.
Pour boucler cet article sur les changements, je vous invite à regarder la vidéo complémentaire ci-dessous. Le principal enseignement de cette vidéo peut se résumer dans la phrase qui suit : « La seule chose qui ne change pas, c’est le changement ». Pour mieux comprendre ce que cela veut dire, vous savez quoi faire !
Merci Olivier pour cet article édifiant. C’est justement dans la difficulté à « Déterminez ce que vous devez changer » que les personnes que j’accompagne ont le plus de difficulté. Pour y parvenir, il est nécessaire de faire un exercice de dissociation pour regarder les choses qui bloquent autrement. C’est là tout le travail que mes accompagnés fournissent pour entamer l’étape que tu proposes qui consiste à « appuyer sur le bouton »
Merci encore et bonne continuation