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Un article rédigé par Eric Bah, auteur des blogs Tout Pour Etre Bien (pour prendre votre santé en main) et Wellness Experience (les secrets des experts du massage)
Lorsqu’on pense au « bien-manger », on songe d’emblée à ce qu’il y a dans l’assiette : qualité, quantité, association, cuisson, présentation, etc. Pourtant d’autres éléments comptent pour beaucoup dans la qualité d’un repas, comme l’état d’esprit, mais aussi la mastication, mécanisme plus complexe qu’il n’y paraît et première étape de notre système digestif. Bien souvent, nous mangeons sans y penser. Pourtant, en pratiquant en conscience la mastication prolongée, nous pouvons améliorer grandement notre qualité de vie et augmenter notre taux de « zénitude ».
Se rendre zen: Un appétit zen
Mâcher longuement diminue la quantité de nourriture absorbée d’environ 10%. En effet le sentiment de satiété, la satisfaction d’être repu, dépend plus du temps de mastication que du volume du repas. Cela est dû à l’histamine, un neurotransmetteur libéré par l’hypothalamus, qui donne au cerveau le signal que plus aucun aliment n’est nécessaire. Or l’histamine n’est produite qu’après environ vingt minutes de mastication. En mastiquant lentement, vous cessez votre repas, au bout d’une vingtaine de minutes, repu et léger. Cela sans avoir l’estomac distendu. Tout en modération.
Se rendre zen: Un corps zen
Lorsqu’on mange lentement, on mincit parce qu’on mange moins. Mais aussi pour une autre raison. Une étude japonaise a révélé que, pour le même nombre de calories absorbées, les personnes se nourrissant d’aliments fermes (noix, riz complet, légumes crus) étaient plus minces que celles mangeant des aliments mous (hamburgers, frites, yaourts). Pourquoi ? Parce que les aliments fermes demandent plus de mastications que les aliments mous. Et l’histamine, encore elle, stimule le métabolisme en accélérant la combustion des graisses, notamment celle de la graisse viscérale. De plus, les muscles impliqués dans la mastication sont ceux qui demandent le plus d’énergie pour fonctionner.
Se rendre zen: Une assimilation zen
Les oligo-éléments sont mieux absorbés lorsqu’ils entrent en contact direct avec le dessous de la langue. Ils passent alors rapidement dans le sang. C’est la raison pour laquelle il est conseillé de placer les granules homéopathiques sous la langue. La mastication appliquée favorise l’extraction des nutriments de chaque aliment, puis leur assimilation dans le corps, grâce à leur séjour prolongé dans la bouche. Avant même que la nourriture soit avalée, certains nutriments se diffusent avantageusement dans l’organisme. D’autres connaîtront une assimilation maximale à travers l’épithélium intestinal. Vous êtes ainsi qualitativement mieux nourri malgré des quantités réduites.
Une digestion zen
La digestion commence dans la bouche. Grâce à la mastication prolongée, la ptyaline, une enzyme de prédigestion contenue dans la salive, va pouvoir bien se mélanger à l’amidon des aliments et le rendre facilement assimilable par l’organisme. Sans cette action, l’amidon fermente ; ce qui engendre gaz et ballonnements. De plus, en gardant les aliments longtemps dans la bouche, vous laissez au cerveau le temps d’analyser leur composition pour commander la bonne formule de sucs gastriques à l’estomac. Votre digestion en sera facilitée… plus courte, plus légère.
Une santé zen
Plus vous mâchez, plus vous salivez. Et plus vous salivez, plus vous produisez d’anticorps issus des plasmocytes. En effet dans la salive, sont présents en grand nombre des anticorps dont le rôle est, entre autres, de contrer l’action de certains micro-organismes présents dans les aliments. Vous êtes donc mieux protégé des toxines, bactéries ou virus que peut contenir la nourriture. Ces anticorps tiennent un rôle crucial pour soutenir votre système immunitaire. Ainsi à chaque mastication, vous renforcez naturellement votre système de défense en parfaite autonomie.
Un visage zen
Finies les rides avec la mastication au long cours ! Au cours du processus de mastication, de nombreux muscles du visage sont impliqués, et pas seulement celui de la mâchoire, le masséter. Comme dans le reste du corps, plus vous sollicitez vos muscles et plus ils se tonifient. Si vous faites l’exercice à chaque repas, vos muscles faciaux resteront fermes : pas de relâchement, moins de rides, des tissus bien irrigués. Votre visage paraîtra plus jeune, sans gymnastique faciale, ni crème antiride coûteuse. La mastication : un secret de jeunesse naturelle peu connue.
Un esprit zen pour se rendre zen
Prendre le temps de mâcher possède un pouvoir calmant. En plus d’être nourrissant, un repas pris dans les règles de la mastication a un effet apaisant. Car cela réclame une certaine attention. La mastication prolongée ne peut se faire que lentement, méticuleusement. Elle ne peut se faire qu’en conscience. Et la conscience que l’on met dans une action impose inévitablement le calme intérieur, première porte vers la sérénité. C’est pour cela que les gens stressés ont tout intérêt à passer plus de temps à mastiquer leurs repas, plutôt qu’à consommer des chewing-gums.
On s’y met ?
Alors, comment manger zen ? Tout d’abord privilégiez les aliments fermes, les aliments qui nécessitent une bonne mastication. Mangez toujours assis. Évitez les distractions, notamment la télévision, surtout lorsqu’elle diffuse des programmes anxiogènes comme le journal télévisé. Cela vous aidera à manger en conscience. Ne mettez dans votre bouche que de petites bouchées : elles seront mieux insalivées. Prenez bien votre temps. Posez vos couverts entre chaque bouchée pour ne pas être tenté de reprendre trop tôt.
N’avalez que lorsque les aliments dans votre bouche sont liquides. Et surtout soyez attentif au signal de satiété. Arrêtez-vous de manger dès que vous vous sentez rassasié, même s’il reste de la nourriture dans votre assiette (il va falloir vous déconditionner !) : c’est le signe que votre corps a reçu ce dont il avait besoin. Avec l’expérience, vous apprendrez à vous servir de justes quantités. Commencez dès aujourd’hui : cela changera votre vie. Et racontez, après quelques jours, votre expérience dans les commentaires.
Eric Bah, des blogs Tout Pour Etre Bien et Wellness Experience
J’essaie de me raisonner et de manger moins vite mais ce qui est vraiment compliqué, c’est de se retrouver régulièrement à manger en face de personnes qui ingurgitent leur repas à la vitesse de l’éclair. Je me sens alors emporter dans le tourbillon et je finis par manger à leur rythme.
C’est une excellente remarque. Effectivement l’entourage nous tire parfois vers le bas. Mais nous devons relever le challenge. Si les personnes avec qui vous partagez le repas l’ingurgitent « à la vitesse de l’éclair », ils auront de toutes façons bien du mal à l’avaler en moins de 20 minutes, compte tenu des quantités qu’ils doivent consommer pour se sentir remplis. Justement, 20 minutes c’est le temps qu’il vous faut pour être rassasiée si vous mâcher consciencieusement. Parlez le moins possible et posez vos couverts entre chaque bouchée. Et tant pis s’il en reste dans l’assiette : Papa et Maman ne sont plus derrière vous pour vous culpabiliser par rapport aux enfants qui meurent de faim 😉 Petit à petit, vous vous servirez de moins grandes portions. Résistez à la pression et suivez votre rythme ! C’est vous qui êtes dans le vrai.
Mélanie, je suis d’accord avec vous ! J’ai constaté dans divers emplois que l’on prend le rythme des collègues, rythme qui peut ou non nous aller. Lorsque je travaillais sur chantier, on avalait notre repas en 15 minutes pour aller faire la sieste ou téléphoner à la famille. Parfois même moins car on était d’astreinte et le téléphone pouvait sonner n’importe quand et il fallait tout laisser en plan pour intervenir. A terre, en bureau, on prenait plus de temps mais au-delà de 30 minutes, les gens pressés de retourner bosser commencent à partir et on sent que les autres se « dévouent » pour rester auprès du ou des retardataire/s. Même inconsciemment, cela met la pression sur celui qui mange calmement… ou bien celui qui bavarde en déjeunant !
Eric, pouvez-vous nous dire si votre raisonnement « zen » s’applique aussi au café ou au thé que l’on prend en fin de repas ?
Autant je ne rechigne pas à manger rapidement si je n’ai pas le choix, autant je tiens à prendre mon café assise, tranquille, en bavardant ; comme en plus j’ai du mal à boire chaud la vaisselle est déjà bien avancée que je n’ai pas encore commencé à le boire. A contrario ma mère boit son café très chaud (elle y arrive !) et debout, tout en faisant autre chose ; elle me dit que boire le café assis est une habitude « de l’ancien temps » !!
Merci beaucoup pour cet article très intéressant 🙂
merci pour cet article intéressant pour la santé, le moral et le physique vraiment BRAVO
Merci pour vos encouragements. Vous pouvez lire d’autres articles sur la santé et le bien-être sur mon blog.
merci pour l’article
Merci pour votre commentaire. Pour plus d’articles sur la santé et le bien-être rendez-vous sur mon blog Tout Pour Etre Bien.
Très intéressant, merci!
Bravoooooo.. J ADOORE!!!!
C’est trop vraie!!!
J’ai changé ma façon de manger de façon naturelle depuis q je suis devenue plus consciente de moi même, et, plus zen 🙂
… et c’est tout simplement PARFAIT!
Bravo pour partager cette information avec nous tous, c’est super!!!
avec toute mon admiration,
à Dieu.
Merci, ce sont des principes que j’applique mais maintenant je pourrai donner quelques explications scientifiques pour étayer mes propos auprès des personnes à qui j’explique les bienfaits de manger zen