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On a tous de mauvaises habitudes. Et ce qui est bien avec les mauvaises habitudes, c’est qu’elles ont un impact sur nous et qu’on peut donc les voir.
Parce que pour changer, il faut d’abord se rendre compte de ce qui ne va pas.
La plupart du temps une mauvaise habitude passe par un acte de consommation et se résume par l’expression « trop de …».
Ensuite tu n’as plus qu’à ajouter la raison du « trop ». Ça ne fonctionne pas avec bonheur, rire, ou plaisir. Mais ça marche avec bouffe, dépenses, cigarette, sucre, alcool, gras, vêtements, et j’en passe.
Pourquoi est-ce que je te parle de choses aussi évidentes ? Parce que parfois, lorsqu’on a une mauvaise habitude, on en fait des montages en se trouvant des excuses et en rationalisant.
Cela prend tellement d’ampleur qu’on en perd la vraie raison. On rend les choses compliquées, alors qu’elles sont toutes simples.
Mais comme changer est difficile, on se cache derrière des excuses.
Alors aujourd’hui je vais te montrer comment simplement et efficacement mettre fin aux mauvaises habitudes que tu peux avoir.
Note : Cet article invité a été écrit par Sophie Grenat du blog Consommation Rebelle
Étape 1 : Déterminer ses mauvaises habitudes
Comme je te l’ai dit, notre cerveau est assez bon pour rationaliser et justifier un comportement, surtout si ce dernier est mauvais.
Pense à la dernière fois où tu t’es dit « oh, encore une autre tartine de Nutella », « Allez, j’ai déjà plein de pantalons, mais j’ai besoin de celui-là », « Encore un petit verre, ça ne peut pas me faire de mal », « Je vais ranger plus tard, ce n’est pas si en désordre que ça ».
On a tous ce genre de phrases qui résonnent dans notre tête lorsque la mauvaise habitude pointe le bout de son nez.
De mon côté, je les entends à chaque fois que je suis confrontée à de la bouffe sucrée.
La première chose à faire est de déterminer exactement quelles sont tes mauvaises habitudes. Et par « exactement », je veux dire y aller d’une manière méthodique, c’est-à-dire aller plus loin que le « trop de » pour mieux apprendre à te connaitre. Oui, je sais, ça parait fou.
Tu vas me dire que s’il y a une personne qui te connait, c’est bien toi. Vraiment ? On va voir ça ensemble.
Les habitudes sont personnelles
Chacun a ses habitudes, c’est-à-dire sa manière d’agir dans une situation particulière. Elles peuvent être bonnes ou mauvaises.
Mais dans tous les cas, une habitude est un comportement qui va revenir de manière ponctuelle. Donc qu’elles soient bonnes ou mauvaises, les habitudes sont traçables et comptables.
Voici les trois moyens chiffrables pour commencer le bilan :
- Actes d’achat
- Dépenses de temps
- Impact sur son corps : poids, résultats sanguins, stress, émotions, sensations, etc.
Pour ce qui est de tes dépenses, regarde ton compte en banque et repère les postes récurrents de dépenses.
Regroupe-les en catégories (bouffe, vêtements, paris sportifs, alcool, cigarettes, sorties, etc.).
Même chose pour le temps : note de manière précise tout ce que tu fais les trois prochaines semaines.
Ensuite fais le point en regroupant tous les postes qui vont ensemble et fais-en des pourcentages.
Le temps de l’analyse
Normalement, avec ces deux premières variables tu vas déjà pouvoir avoir une belle idée de ta ou tes mauvaises habitudes.
Si tu souhaites une variable supplémentaire, tu peux analyser l’impact qu’elle a sur ton corps et ta santé.
Cependant, cette variable ne fonctionne pas automatiquement.
Elle va uniquement t’apporter une information supplémentaire aux deux autres variables.
Par exemple, l’achat compulsif de petites voitures de collection n’aura aucun impact sur ton corps.
C’est le moment d’être honnête avec toi-même et de mettre en parallèle tous les résultats que tu as trouvés.
Exemple : tes relevés de banque indiquent que sur le dernier mois tu as dépensé 30% de ton salaire en vêtements et ton relevé de temps personnel démontre que tu as passé près de 40% de ton temps en activités shopping.
Tu peux donc conclure que tu as la mauvaise habitude de dépenser trop de temps et d’argent en vêtements.
Cette analyse te permet tout d’abord de déterminer réellement ta mauvaise habitude, en allant plus loin que le « trop de », et surtout de la chiffrer (dépenses en temps, en argent et impact sur le corps).
Et c’est grâce aux montants que la prise de conscience devient possible (ou plus facile).
Pourquoi est-ce important de s’en rendre compte de cette manière ? Parce que tu vas pouvoir traiter le problème de manière méthodique.
Étape 2 : Remplacer les mauvaises habitudes par des bonnes habitudes
Lorsque je te parle de méthode, je ne veux pas parler d’un programme compliqué et décourageant qui va te prendre des années à mettre en place.
Ce que je te propose est assez simple.
Évidemment, si c’est plus qu’une mauvaise habitude, et qu’il s’agit d’une addiction, il serait bien que tu consultes un spécialiste.
Diminuer la dose
La première, tu la connais certainement, est de diminuer la dose de ta mauvaise habitude. Il n’y a pas de secret.
La clé est la modération. Il faut faire de cette mauvaise habitude une exception.
Si tu manges de la bouffe de fast-food tous les deux jours, cantonne-toi à une fois par semaine, ensuite une fois par mois.
Ton compte en banque et ton corps te diront merci. Oui, c’est difficile, parce que les mauvaises habitudes procurent tant de plaisir.
Pour éviter de vivre dans un état de frustration, de perdre toute motivation, et de retourner vers cette mauvaise habitude, voici ce que je te propose : la remplacer par un substitut meilleur pour ta santé et ton bien-être.
Des substituts, pas de frustration
Par exemple, si tu as la mauvaise habitude de mettre du sucre partout, essaie de le remplacer par un produit qui peut t’apporter un plaisir similaire mais qui est meilleur pour ta santé (stevia, sirop d’agave, fruit).
Attention, si tu as la mauvaise habitude de fumer, changer de marque de cigarette n’est pas la solution.
Il faut que tu remplaces ce moment de plaisir par un autre, plus sain, qui deviendra une bonne habitude.
À toi de voir ce que ça peut être. Veille par contre à ne pas la remplacer par une autre mauvaise habitude.
Dans le cas de la cigarette, un mauvais substitut pourrait être trop de nourriture.
Là aussi, tout dépend de ce que tu manges, mais les personnes qui arrêtent de fumer ont tendance à compenser avec de la nourriture plaisante qui a un impact négatif sur le corps.
Des substituts pour chaque mauvaise habitude
Pour ne pas te laisser dans le flou, voici une petite liste des bons substituts (là aussi à consommer avec modération). Cette liste implique que tu ais déjà diminué la dose :
- Trop de vêtements, chaussures, accessoires : seconde-main, échange ou fait-maison
- Trop de restaurants : repas faits maison dégustés avec des amis
- Trop de cigarettes : sport, livre, film, encas « santé » fait maison
- Trop d’alcool : activités fun, boissons non alcoolisées faites maison (smoothie, thé, café, limonade, jus de fruits)
- Trop de sorties chères : sorties gratuites
- Trop d’achats de livres neufs : emprunt
- Trop de cosmétiques : cosmétiques naturels et faits maison
- Trop d’affaires : rangement, tri, échange, don, emprunt
- Trop de TV, réseaux sociaux : livre, sorties gratuites, sport, projets personnels, se trouver une passion
- Trop de malbouffe : bouffe santé faite maison (mais quand même excitante)
Tu remarqueras que je te donne beaucoup de substituts à faire maison.
Si je t’en parle autant, c’est parce que tu vas pouvoir maitriser ce que tu mets dans tes préparations, contrairement aux choses toutes faites du commerce.
Là aussi, l’objectif n’est pas de remplacer une mauvaise habitude par une autre. Pour cela, il faut que tu maitrises tout le processus de confection.
Les brownies faits maison avec des bons ingrédients (bio si possible) te feront moins de mal que ceux du commerce (composition avec des produits transformés, gras et sucrés).
Garde ça simple
D’une manière générale, garde ce changement d’habitude simple.
Évite de tomber dans les pièges des solutions miracles.
Par exemple, si tu veux perdre du poids ne commence pas à t’intéresser aux multiples régimes complexes et contraignants.
Tu vas perdre ton temps et ta motivation. Va vers le plus simple, qui est l’alliance d’un déficit calorie avec du sport.
Oui, je sais, c’est moins glamour qu’un régime miracle. Mais ça fonctionne.
Étape 3 : Mettre en place des stratégies pour garder ses bonnes habitudes
Maintenant que tu as déterminé, traité et remplacé tes mauvaises habitudes, comment faire pour maintenir le cap ?
Le mieux est d’éviter d’être confronté à ses mauvaises habitudes en étant en situation de non-satisfaction.
Par exemple, si tu sais que ta mauvaise habitude est le sucre et que tu es invité(e) à une soirée d’anniversaire, fais en sorte de ne pas y aller affamé(e) ou frustré(e), Mange suffisamment avant, satisfais-toi de substituts, pour ne pas faire basculer l’exception en habitude.
Connaitre ton environnement est la clé. Ça va te permettre de réduire une bonne partie de rechute potentielle.
Étant donné que nous sommes des êtres d’habitude et plutôt sédentaires, on a tendance à avoir le même rythme, au moins en semaine.
Au vu de ton analyse (étape 2), passe au travers de ta routine et détermine quelles pourraient être les situations à risque.
Toujours sur l’exemple du sucre, si tu sais que tous les lundis tes collègues apportent des muffins, que les mercredis ce sont des croissants, que les vendredis vous allez à un 5 à 7 et que les week-ends ce sont les soupers qui s’enchainent, il te faut une stratégie.
Là aussi, empêche-toi d’être dans un état de non-satisfaction.
Muscle ta volonté
Au plus tu vas prendre ce réflexe et au plus tu vas travailler ta volonté qui va être de plus en plus solide avec le temps.
Au début c’est difficile et avec le temps ça l’est de moins en moins.
Travailler ta volonté va aussi te permettre de pouvoir agir lors de situations non-prévues et de tout simplement dire « non ».
Évidemment tu peux dire « oui » si tu penses qu’il s’agit de ton exception.
À toi de voir et de trouver ton équilibre.
D’une manière générale, n’oublie pas que changer prend du temps.
Malheureusement, ça ne va pas se faire en une nuit. L’important est de trouver la motivation pour maintenir ton objectif et intégrer durablement ta nouvelle habitude dans ta routine.
Alors, sois patient(e), accepte le processus d’apprentissage, et accepte d’être imparfait(e) pendant cette période.
En bonus : plus de temps, plus de bien-être, et plus d’argent
Ce qui est bien avec la fin des mauvaises habitudes, c’est qu’en plus de te sentir mieux, tu vas gagner plus de temps, plus de bien-être, et (normalement) plus d’argent.
Sur le dernier point, je mets un petit bémol parce que si tu diminues ta dose, tu vas théoriquement moins dépenser pour ce poste-là et donc avoir plus d’argent.
Mais tout dépend du substitut que tu vas choisir, qui pourrait être plus onéreux.
De mon côté, à chaque fois que j’ai mis fin à une mauvaise habitude, j’y ai gagné sur tous les tableaux. Et je peux te dire que quand tu vois les résultats, qui sont là aussi chiffrables, c’est encore plus motivant de continuer.
Sophie Grenat du blog Consommation Rebelle
En guise de complément, je vous invite à regarder la vidéo ci-dessous qui vient compléter le contenu de cet article et qui explique remplacer vos mauvaises habitudes par de bonnes habitudes.
Sophie Grenat du blog Consommation Rebelle
Le plus difficile dans tout cela :
– réussir à prendre le recul nécessaire pour identifier ses mauvaises habitudes.
– établir les bonnes stratégies pour installer de bonnes habitudes.
Mais une fois qu’on maîtrise ces quelques clés, notamment celles qui sont citées dans cet article, on est le roi du monde !
Article plein de bon-sens,
Merci Roland