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Note : cet article est une traduction de l’article Developing Selfless Compassion de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !
« Donc si nous aimons quelqu’un, nous devrions nous entraîner à être capable d’écouter. En écoutant avec calme et compréhension, nous pouvons soulager la souffrance d’une autre personne. » – Thich Nhat Hanh
Même si l’idée d’avoir plus de compassion attire beaucoup de gens, ce qui se met sur notre route est que nous sommes irrités par les autres, et qu’en fait nous ne les aimons vraiment pas.
Comment pouvez-vous avoir de la compassion pour les autres quand ils vous irritent, vous prennent à rebrousse-poil, vous mettent en colère ?
C’est difficile. J’ai du mal avec cela relativement souvent, donc j’ai étudié cela intérieurement. Ce qui est vraiment incroyable est de voir à quel point nous sommes un obstacle pour nous-même.
J’ai appris que mon « moi » est ce qui se met sur la voie de la vraie compassion.
Et mon « moi » me met presque toujours au centre de l’univers, exige des choses, et s’énerve quand il n’obtient pas ce qu’il mérite.
Je suis vraiment soufflé de voir à quel point je peux penser à moi, et à quelle fréquence je crois (sans l’admettre) que je mérite d’être traité d’une certaine façon, que les autres devraient agir de la façon que je voulais qu’ils agissent.
Surveillez vos pensées égocentriques
Essayez de contrôler ce genre de pensées dans votre esprit :
- Quand quelqu’un vous irrite, votre « moi » est en colère parce qu’ils n’agissent pas de la façon que vous souhaitez. Vous pensez que vous méritez le calme, que vous méritez d’être traité de façon juste ou avec respect, que vous méritez de voir le monde se comporter de la façon que vous souhaitez.
- Quand quelqu’un ne nettoie pas après son passage, vous vous énervez parce que vous pensez mériter que tout le monde se comporte comme vous le voulez (être propre et avoir de la considération).
- Quand quelqu’un est sur votre passage ou vous coupe la route dans le trafic, vous êtes énervé, parce que vous pensez qu’ils ne devraient pas être un obstacle. Peut-être que tout le monde devrait faire attention à là où vous allez et dégager un passage ?
- Quand quelqu’un d’autre a besoin d’aide, vous pensez d’abord à la façon dont cela va vous affecter, plutôt qu’à la façon dont cela va affecter l’autre personne.
- Quand quelque chose d’inattendu se produit au travail ou dans votre vie personnelle, vous pensez d’abord à la façon dont cela va vous affecter.
- Enfin, quand les gens parlent, vous pensez au lien que cela peut avoir avec vous, au type d’expérience similaire que vous avez déjà vécu, à ce qu’ils pensent de vous.
Il y a beaucoup d’autres variantes, mais vous saisissez l’idée. Ce sont des pensées autocentrées. J’en ai tout le temps – bien plus que je ne l’aurais pensé avant de commencer à les contrôler.
Il est naturel que nous ayons ces pensées autocentrées. Quand nous sommes enfants, nous croyons que nous sommes le centre de l’univers. Quand nous grandissons, nous y croyons encore globalement, et c’est probablement un mécanisme d’autodéfense de créer un univers dont nous sommes le centre, destiné à répondre à ce que nous voulons.
Mais cela se met sur la route de la compassion. Voici ce qui arrive quand nous nous supprimons de l’équation, que nous cessons d’être un obstacle.
La compassion désintéressée
La compassion commence par l’empathie. Imaginer que nous nous mettons dans la tête d’une autre personne, et imaginer ce qu’elle traverse. Nous avons probablement tort vis-à-vis de ce qu’ils traversent, parce que nous ne pouvons pas savoir. Mais sans ce processus imaginatif nous ne pouvons avoir de compassion.
Une fois que nous avons de l’empathie, et que nous ressentons sa souffrance ; la deuxième moitié de la compassion est de vouloir mettre fin à cette souffrance d’une façon ou d’une autre.
Donc l’empathie est incroyablement importante. Mais si nous pensons d’abord à nous, et à nous seul, nous ne pouvons pas avoir d’empathie.
Nous devons dégager de la voie, et penser à l’autre. Quand nous pensons à la façon dont nous devrions être traités, à ce que nous voulons ; à la façon dont une chose nous affectera, nous ne pouvons pas dans le même temps penser à l’autre personne et à la façon dont cela va l’affecter, dont elle devrait être traitée, et à ce qu’elle veut.
Pour avoir de l’empathie, nous devons donc sortir de l’équation. Être désintéressé au lieu d’être égoïste.
Comment faire ça ? Honnêtement, je l’apprends encore.
La première étape pour moi a été de prendre conscience de mes pensées égoïstes. Et cela arrive tout le temps.
L’étape suivante, quand je reconnais ces pensées égoïstes, est de faire une pause. Ensuite, j’essaye de me mettre dans la tête de l’autre, d’avoir de l’empathie, d’essayer de comprendre ce qu’elle traverse. De ressentir sa souffrance, puis de vouloir y mettre fin.
Puis de me demander, comment puis-je mettre fin à cette souffrance ?
Sortez-vous de l’équation, pour que la compassion devienne possible.
Crédits photo : © tashatuvango – Fotolia.com
Bonjour,
L’ego est le premier ennemie d’une vie désintéressé, pourtant être désintéressé ne veut pas dire être malheureux. Merci pour l’article, comme toujours !
Axel,
Merci pour cet article …. ce travail de prise de conscience est si difficile et le mouvement général plutôt dans l’individualisme et la satisfaction très égoïste de ses désirs …
Merci pour cet article qui nous incite à avoir un regard moins égocentrique. Essayer de voir les personnes qui nous entourent avec un autre regard… Je m’empresse de le tester. Je le rajoute à ma mission des prochains jours. Ça devrait changer pas mal de choses.
Bonne journée à tous
Anne
Bonjour et merci
Je ne suis pas tout à fait d’accord, on ne peut pas mettre fin à la souffrance de l’autre car ce sont ses problématiques qui l’on amené là où il est, et nul autre que lui ne peut les résoudre.
Les problèmes viennent souvent des peurs et même notre égoïsme et si nous réglons cela, nous pourrons être plus dans la compassion et accompagner l’autre afin qu’il résolve ses difficultés.
Bonjour
c’est bien de nous rappeler du mal que fait l’ego dans la vie des humain. On vivrait mieux sans lui.
merci
Bonjour et merci pour ce partage,
Je pense qu’il est nécessaire de mettre de côté le « petit moi » (indispensable pour notre survie sur Terre) pour développer plus de compassion, mais je pense également qu’il faille rayonner son grand SOI, être dans le coeur pour être compassion;-)
Belle journée
Bonjour,
merci DJIL, vous m’avez retiré les mots de la bouche, le but n’est pas de SUPPRIMER la souffrance de l’autre, mais de l’accompagner a traverser ce qu’il doit être est plus dans le mouvement de vie !!!
Ce n’est pas égocentrique que penser mériter le calme et d’être traité(e) de façon juste ou avec respect, ni d’être irrité(e) lorsque des personnes commettent sciemment des incivilités, comme ne pas nettoyer après leur passage dans une copropriété.
L’empathie, la compassion désintéressée ou autre outil mental n’enlèvent pas la souffrance et sont des processus très compliqués à utiliser. La sincérité pourrait peut-être apaiser (mais elle n’existe que dans les jolis écrits) car une personne en souffrance est sensibilisée et souffre encore + lorsque dans ses relations elle perçoit ces « torsions psychologiques » qui ne sont pas naturelles et elle aurait tendance à s’isoler en réaction d’auto-défense.
Merci Olivier, je viens de mettre en pratique ce matin cette nouvelle approche, c’est vraiment efficace (je suis vite en colère), cela permet de s’interroger et d’avancer en étant plus zen…
Je suis très souvent d’accord avec vous , mais pour la compassion je m’interroge n’est ce pas prendre la négativité de l’autre
sans l’aider pour autant ?
merci à vous pour ces nombreux articles toujours très intéressants
mais où trouver vous le temps,?
cordialement
j’ arrive tard sur ma tablette un peu obsolète pour dire ici combien, j’ai apprécié
cette expression » sortir de l’équation pour faire que la compassion soit possible » il y a la dedans , cette idée d’élargissement de la conscience , d’ouverture qui engloberait en somme tous les etres sensibles sans exception et qui serait le signe , le témoin de notre compréhension dans l’acceptation sans jugement de notre humanité…..Une ouverture du coeur , pas du coeur sentimental mais du coeur spirituel;;;;;;
pour moi, sortir de l’équation demande à ne pas etre identifiée au probleme ou a la situation ,ou aux évenements , c’est dans cette distance aussi que nous pourrons avoir la meilleure écoute, la plus active non pas du fait de notre volonté personnelle mais naturellement , en raison de l’espace libre offert à une réponse, un heureux dénouement, quelque chose souvent d’inattendu;…