Pour devenir plus zen au quotidien

Être plus zen et plus heureux grâce à l’éducation financière

L’éducation financière … Qu’on y adhère ou pas, nous vivons aujourd’hui dans un monde largement capitaliste. Dans ce contexte, comprendre un minimum du fonctionnement de l’argent devrait être une compétence de base indispensable pour tous. En effet, ce type d’éducation nous permet de comprendre comment nous mettre à l’abri financièrement afin que l’argent ne soit plus un souci, mais plutôt un outil au service de notre développement personnel et au service des autres.

Certes l’argent, seul, ne fait pas le bonheur. Mais, le manque d’argent, par l’insécurité et la privation de liberté qu’il engendre, ne facilite certainement pas l’épanouissement de l’être humain. Ne vous êtes-vous jamais dit que vous seriez plus détendu et plus heureux si vous ne dépendiez pas uniquement de votre salaire pour vivre ? Si vous pouviez changer d’emploi ou de monter un projet quand votre quotidien professionnel vous pèse ? Si vous ne redoutiez plus la précarité ? Enfin, si vous aviez le sentiment de ne plus dépendre uniquement d’un patron et de l’État pour assurer votre train de vie ?

Pour atteindre cet état d’esprit, ce sentiment de sécurité et de liberté intérieure, pour être plus zen, plus libre et plus heureux, comprendre le fonctionnement de l’argent est une compétence importante à acquérir et à développer tout au long de notre vie.  éducation financière zen et heureux liberté

Note : Cet article invité sur l’éducation financière a été écrit par Elodie JUGLA du blog Apprendre à investir immobilier 

I. L’éducation financière – Le besoin de sécurité est vital pour l’homme

Le besoin de sécurité est un des besoins prioritaires à satisfaire selon la Pyramide Maslow.  Un homme qui ne se sent pas en sécurité ne peut pas être heureux. Quand on parle de sécurité aujourd’hui, dans nos pays développés, on pense malheureusement en premier lieu au terrorisme. Mais ce qui vient immédiatement après, c’est le besoin de sécurité financière. La précarité est un fléau que nous souhaitons tous éviter. Pour être heureux, dans nos pays, un homme doit donc se sentir en sécurité financière. Or, la façon dont nous satisfaisons quasiment tous aujourd’hui ce besoin de sécurité n’est pas optimale.

II. Le salariat n’est pas le meilleur moyen pour être en sécurité financière.

La majorité des gens n’envisagent pas d’autres moyens pour assurer leur sécurité financière que d’avoir un emploi, puis une retraite.

Le souci avec ce type de raisonnement est tout d’abord qu’il est faux.

Un emploi ne vous met pas à l’abri financièrement. Quand vous êtes salarié dans une entreprise, vous développez une expertise qui n’a souvent de valeur réelle que pour l’entreprise en question. Si votre entreprise décide du jour au lendemain de se séparer de vous. Vous n’aurez sans doute plus du tout la même valeur pour une autre entreprise, voire plus aucune valeur à ses yeux (si par exemple vos compétences n’ont rien à voir avec ce dont cette entreprise a besoin, si vous êtes trop vieux, trop cher…).

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Nos retraites futures promises ne sont pas garanties.

Je ne suis pas spécialiste en économie, mais quand on analyse certains faits, il est difficile de faire une confiance aveugle à l’État pour le paiement de nos retraites ou celles de nos enfants.

  1. La population vieillit, il y a de moins en moins d’actifs et de plus en plus de retraités = plus de dépenses pour payer les retraites et moins de recettes, car moins d’actifs.
  2. Le chômage reste important en France = plus de dépenses pour payer les chômeurs et moins de recettes parce que les chômeurs payent moins d’impôts.
  3. La croissance est loin d’être exceptionnelle = moins de recettes puisque les gens gagnent moins d’argent, donc l’état perçoit moins d’impôts.
  4. Le poids de la dette dans le budget de l’État est de plus en plus important, car les intérêts de la dette augmentent chaque année = plus de dépenses pour payer la dette et ses intérêts.

Si l’État était un individu, il serait interdit bancaire depuis très longtemps. Il ne pourra pas indéfiniment creuser la dette et augmenter les impôts pour fonctionner et pour payer les retraités et les chômeurs toujours de plus en plus nombreux. Faire aveuglément confiance à l’État pour nos vieux jours me semble une erreur. Je souhaite vraiment que l’État redresse la barre et parvienne à l’équilibre mais, au vu des faits, je ne peux décemment pas me résoudre à lui accorder toute ma confiance.

III. Le salariat ne nous permet pas d’être libres.

L’autre souci avec la logique « salariat + retraite » est que ce mode de fonctionnement est contradictoire avec notre besoin de liberté.

Dans la pyramide de Maslow, un autre besoin important pour notre épanouissement est le besoin de liberté. Or, être salarié est contradictoire avec ce besoin de liberté pourtant indispensable pour être pleinement heureux. En effet, rares sont les salariés qui font vraiment un travail qui leur plaît chaque jour. Quand on est salarié on réalise les projets, les rêves de quelqu’un d’autre, on est soumis à des horaires, des contraintes que quelqu’un d’autre nous impose. On perd inévitablement en liberté.

IV. L’éducation financière est un excellent moyen pour augmenter à la fois sa sécurité financière et son sentiment de liberté et donc son niveau de bonheur.

L’école nous enseigne tout un tas de choses plus ou moins utiles, mais rien dans tout le programme scolaire ne fait ne référence aux rudiments de la finance personnelle… Le système scolaire nous apprend à devenir de gentils employés obéissants et non des êtres humains financièrement autonomes. Nous devons donc nous éduquer financièrement par nous-même afin d’augmenter notre niveau de sécurité et de liberté, ce qui nous rendra inévitablement plus zen et plus heureux. Faire son éducation financière n’est pas du tout compliqu   é en soi. Pour devenir plus indépendant financièrement et plus libre, il suffit juste de comprendre et surtout d’appliquer quelques concepts très simples sur l’argent.

V. Premier concept : la différence entre actif et passif

Ceux qui ont fait un peu de comptabilité connaissent déjà ces notions, mais ils oublient malheureusement souvent de les appliquer pour eux-mêmes. Revenons donc aux basiques.
Un actif est quelque chose que l’on possède dont la valeur augmente avec le temps. On distingue les actifs productifs et les actifs non productifs. Les actifs productifs, en plus d’augmenter en valeur avec le temps, rapportent également des revenus récurrents. Exemple d’actif non productif : art, bien de collection rare… Exemple d’actif productif : immobilier locatif, actions qui rapportent des dividendes…
Un passif est quelque chose que l’on possède dont la valeur diminue avec le temps.  Exemple de passif : voitures, biens high tech… (décote très rapide) De plus, la plupart des passifs génèrent des dépenses obligatoires (essence, assurance, entretien de la voiture…)

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Les deux roues qui tournent dans des sens opposés. En résumé, plus vous acquérez d’actifs, plus vous vous enrichissez (même si vous avez parfois le sentiment de vous appauvrir, car ce sont de lourdes dépenses). Plus vous acquérez de passifs, plus vous vous appauvrissez (même si vous avez parfois le sentiment de vous enrichir puisque vous possédez des signes extérieurs de richesse). Ce mécanisme est très important à comprendre parce que c’est pour cela (entre autres choses) que les riches deviennent toujours de plus en plus riches et les pauvres toujours de plus en plus pauvres. C’est un peu comme deux roues qui tourneraient dans des sens opposés.

VI. Deuxième concept : L’effet de levier du crédit : baguette magique ou gros gourdin

Dans un contexte de « néocapitalisme », le très gros avantage, c’est que l’on peut décider de « tourner » dans la roue des « riches » même sans avoir d’argent au départ puisque que l’on peut grâce au crédit et aux taux d’intérêt très bas acquérir des actifs productifs sans débourser un seul centime. A contrario utiliser l’effet de levier du crédit pour faire l’acquisition de passifs est très dangereux et risque de vous plonger dans le surendettement.

VII. La leçon à retenir de l’éducation financière

Que devons-nous faire alors pour augmenter à la fois notre niveau de sécurité financière et notre niveau de liberté ? Avec l’éducation financière, la leçon est simple :

  1. Acheter à crédit un maximum d’actifs productifs (ceux qui rapportent des revenus)
  2. Acheter le moins possible de passifs et surtout pas à crédit !!!

Faire un crédit pour acheter un actif est une « bonne dette » contrairement au fait de faire un crédit pour financer un passif, ce qui est une très « mauvaise dette ». Plus tôt vous comprendrez cela et plus tôt vous commencerez à l’appliquer, plus vite vous serez « à l’abri ». Ça devrait être le premier conseil à donner à tout jeune qui se lance dans la vie active.

Si vous êtes d’accord avec ce raisonnement, si vous pensez, comme moi, que prendre en main votre sécurité financière vous rendra plus zen, plus libre et plus heureux, alors n’attendez pas pour mettre en pratiques ces quelques concepts très simples ! Si, par contre, vous ne savez pas très bien comment vous y prendre pour reconnaître et trouver un vrai actif productif (et oui, car parfois on peut croire acheter un actif et en fait acheter un passif, tout n’est pas si simple…), pour le faire financer par la banque, pour ne pas vous retrouver étranglé par les charges ou les impôts… Pas de panique, voici quelques petits conseils pour débuter efficacement.

Elodie JUGLA du blog apprendre-a-investir-immobilier.com

2 commentaires
  1. Merci Olivier ! ça fait du bien de remettre un peu les choses dans leurs contextes . C’est très bien écrit ! L’argent sert à faire du bon troc !

  2. merci Roland pour cette petite introduction sur l’éducation financière, et dans un seul instant j’ai compris qu’il faut beaucoup s’occuper d’Actif que de Passif.
    Et j’aimerai bien lire l’article dans son entièreté pour comprendre et mettre en pratique vos conseils.

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