Bienvenue sur Habitudes Zen ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Habitudes Zen ! Comme ce n'est pas la première fois que vous visitez le blog, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Note : cet article sur les activités banales est une traduction de l’article Infusing Play into Mundane Tasks de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !
Quand j’écris sur le fait d’aimer chaque moment et d’aimer ce que vous faites, les gens me demandent souvent : « Qu’est-ce qui se passe quand tu dois faire quelque chose que tu n’aimes pas ? »
Vous ne pouvez pas toujours aimer ce que vous êtes en train de faire, hein ?
En fait, si, vous le pouvez. Vous devez simplement vous souvenir à quoi cela ressemble d’être un enfant.
Bien sûr, il y a des choses que nous devons faire tous les jours et que nous pouvons trouver ennuyeuses : les tâches ménagères, les courses, les tâches routinières au travail, assister à des réunions qui vous donnent envie de vous cogner la tête sur la table. Mais elles ne sont ennuyeuses que parce que nous avons choisi de les rendre ennuyeuses.
Prenons comme exemple ma fille Noelle qui a 6 ans. Elle devait aller chez le dentiste, ce qui est une chose assez routinière pour la plupart des gens. Nous avons pris le train puis marché pendant quelques blocs. Dans le train, elle a chanté, trouvé des choses amusantes à regarder par la fenêtre, joué à des jeux avec moi. Pendant que nous marchions, elle disait que le bâtiment dans lequel se trouvait le dentiste atteindrait peut-être le truc bleu dans le ciel, et elle voulait me parier que c’était effectivement le cas (10 câlins si je gagnais, 1$ si elle gagnait).
Le trajet en ascenseur jusqu’au 18ème étage était comme un tour de montagnes russes pour elle.
Tout ce qu’elle fait devient un jeu, une opportunité de s’émerveiller et d’explorer, ou au pire une opportunité de chanter une chanson. Elle ne s’ennuie jamais. Comment ça se fait ?
Parce qu’elle ne voit rien comme étant ennuyeux. Tout est nouveau, et il y a toujours un jeu auquel vous pouvez jouer.
Nous pouvons le faire aussi. Chaque corvée peut être transformée en jeu. Aussi, chaque déplacement dans un magasin peut être vu comme le ferait un néophyte, ainsi nous voyons tout ce qui nous entoure d’un œil neuf, prêt à explorer. Chaque tâche professionnelle ennuyeuse peut être transformée en défi, en jeu.
Mon fils de 8 ans, Seth, court partout, saute partout. Nous marchons dans la rue et il est un loup-garou, un magicien, un super-héros. Un salon devient un endroit où faire un fort, du polystyrène devient un jouet, et s’il n’y a rien avec quoi jouer, il va et vient en créant des histoires dans sa tête. Comment pouvez-vous jamais vous ennuyer quand vous voyez la vie de cette manière ?
Même si je ne veux pas vous dire comment jouer sur demande, voici quelques exemples rapides :
- Chantez en faisant les tâches ménagères
- Utilisez la vaisselle comme une forme d’entraînement à la pleine conscience
- Transformez les tâches informatiques en jeu ; voyez à quelle vitesse vous pouvez vider votre boîte de réception (mettez un chrono)
- Donnez-vous des points pour le fait d’avoir accompli vos tâches, et voyez combien de points vous pouvez obtenir chaque jour
- Sautez au lieu de marcher
- Imaginez que vous êtes dans un film quand vous allez à une réunion
- Fixez-vous des défis
- Faites des paris avec vos amis pour faire les choses que vous n’aimez généralement pas faire
- Mettez de la musique, dansez dans tous les sens
- Faites une danse de la victoire après avoir fait quelque chose de bien
- Ennuyez vos collègues en les appelant Albert
- N’écrivez aux gens qu’en espagnol
- Jouez à des jeux pour apprendre des choses
- Quand vous envoyez un mail, faites des bruits de fax
- Quand vous devez ranger quelque chose, commentez vos actions geste par geste avec la voix d’un commentateur sportif
- Imaginez que vos collègues sont des robots ou des vampires
- Parlez à votre ordinateur, et donnez-lui un nom
- Faites semblant de ne jamais êtes allé nulle part avant, et que tout est nouveau
- Essayez de faire rimer vos mails ou vos tweets
Ok, il n’y a pas que des trucs supers, mais je suis sûr que vous pourriez penser à de meilleurs en ayant le bon état d’esprit.
On nous a martelés au point de faire disparaître le sens du jeu, au cours d’années d’études et de travail. Ramenez ce sens du jeu, en regardant un enfant et en voyant à quel point la vie est incroyable pour lui.
Nous n’arrêtons pas de jouer parce que nous vieillissons ; nous vieillissons parce que nous arrêtons de jouer. – George Bernard Shaw
Bonjour,
En lisant cet article de bon matin, je m’aperçois que la vie est d’une simplicité incroyable ! Je suis tout à fait d’accord sur le fait que nous, adultes, ne jouons plus assez ! Par gêne ou par timidité, nous nous prenons beaucoup trop au sérieux dans tout ce que nous faisons. Pour ma part, cela fait bien longtemps que je fredonne à chacune de mes corvées et comme par enchantement… elles me semblent beaucoup plus légères à accomplir ! Belle journée à tous !
bonjour Maria!
moi aussi je pratique cela, même si je n’y pense pas touours! je témoigne que c’est super efficace, le « Je » rejoint le « Jeu » de la Vie, qui peut ainsi s’exprimer de plus en plus fortement en nous….
bonjour.
je suis entièrement d’accord pour votre réflexion sur la manière de transformer nos activités en jeu je vous assure que presque la plus part du temps je suis jaloux de mon fils de 04 ans qui ne s’arrête pas de jouer de rigoler de bavarder pour lui il faudrait profiter de tous les instants pour ramener la joie et le bonheur et combien j’aimerai être vraiment a çà place mais je ne sais pas nous adultes qu’elles sont les choses qui nous freinent pour ainsi être comme eux.
Bonjour,
Un article très intéressant, qui me donne envie de me lancer un des défis que vous citez: appeler tous ses collègues Albert.
Vous avez raison: qu’est-ce que c’est rafraîchissant de jouer!
Je suis tout à fait d’accord, même par temps de grosse pluie Sautez dans les flaques pour l’enfant intérieur que nous sommes… 😉