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Savoir se contenter de ce que l’on a, c’est être riche. – Lao Tseu
Note : cet article est une traduction de l’article The Little Guide to Contentedness de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article sur le contentement !
Ce petit truc change tout.
Jetons un œil à ma vie avant le contentement :
J’étais accro à la malbouffe et aux fast-foods, j’étais en surpoids et en mauvaise santé. J’achetais trop de choses impulsivement ; je possédais trop de bazar, et j’étais profondément endetté et je luttais pour tenir jusqu’à la paye suivante. Je n’étais pas heureux de qui j’étais, je voulais désespérément changer, j’essayais des milliers de programmes et de livres différents. J’étais toujours inquiet de passer à côté de choses excitantes, et je voulais vraiment sortir faire les choses amusantes que tous les autres faisaient. Je changeais toujours la façon dont je faisais les choses ; parce qu’il semblait que tous les autres avaient une meilleure méthode ou de meilleurs outils. Je m’efforçais d’atteindre des objectifs, parce qu’ils me mèneraient vers une meilleure vie.
Et en apprenant le contentement, voici ce qui a changé :
J’ai appris à être heureux avec de la nourriture plus saine, avec moins de nourriture, et ma santé s’est améliorée et ma silhouette aussi. Je me suis basé sur un bon livre, j’ai passé du temps avec les gens que j’aime, je sortais courir, etc., et ma dette a commencé à diminuer au fur et à mesure que j’apprenais que je n’avais pas besoin de dépenser d’argent pour passer du bon temps.
J’ai appris à être plus heureux de qui j’étais, et de ce que je faisais, et donc je n’avais plus besoin de livres et de programmes de développement personnel, je n’avais plus besoin d’essayer toutes sortes de nouveaux systèmes et outils. Je suis devenu content de moi, des gens qui m’entouraient, et de ce que j’avais – ainsi je n’avais pas besoin de m’efforcer de tout changer. Me débarrasser des objectifs m’aidait à simplifier les choses de sorte que j’avais moins de choses qui me préoccupaient, et moins de choses à faire.
Ce n’est que le début. Il n’y a aucun moyen d’évaluer précisément les immenses changements qui arrivent quand vous apprenez à accepter qui vous êtes, quand vous vous dites que vous êtes parfait comme vous êtes, quand vous vous aimez ainsi que tout ce qui vous concerne. Vous arrêtez de vous critiquer, vous êtes plus heureux, vous êtes une meilleure personne à fréquenter, et vous pouvez maintenant aider les autres et travailler sans toutes les insécurités que vous ressentiezauparavant.
Le contentement n’est pas un état magique, et cela ne nécessite aucun nouvel outil ou nouveau livre. C’est simple, et je vais partager avec vous ce qui a fonctionné pour moi.
Apprendre à être content
Si vous êtes dans une mauvaise passe dans votre vie, et que vous n’êtes pas content de tous ces éléments (travail, relations, vous-même, maison, habitudes, etc.), cela peut être quelque chose de difficile. Mais voilà une chose intéressante : cela peut aussi être quelque chose d’heureux.
J’ai été dans des situations où vous pourriez penser que les choses allaient mal, et parfois j’étais très malheureux, et d’autres fois j’étais heureux. La différence ne se trouvait pas dans les circonstances extérieures, mais dans mon état d’esprit ; j’ai appris le contentement, à apprécier ce que j’avais, au lieu de me concentrer sur les choses que je n’avais pas ou que je n’aimais pas. J’étais reconnaissant de mon état de santé, des gens dans ma vie, du fait d’avoir de la nourriture et d’être en vie.
Si vous pouvez apprendre à développer le bon état d’esprit, vous pouvez être heureux dès maintenant, sans rien changer d’autre. Vous n’avez pas besoin d’attendre d’avoir tout changé et rendu votre vie parfaite pour pouvoir enfin être heureux ; vous avez tout ce dont vous avez besoin pour être heureux dès maintenant.
Quand on a comme état d’esprit d’attendre le bonheur, c’est une spirale sans fin. Vous obtenez un meilleur travail (youpi !) puis vous commencez immédiatement à penser à ce à quoi ressemblera votre prochaine promotion. Ensuite, vous vous trouvez une maison plus belle et vous commencez immédiatement à regarder à quel point la maison de vos voisins est plus belle, ou les défauts de la vôtre. Vous essayez de changer votre épouse ou vos enfants, et si cela fonctionne (bonne chance), vous trouverez d’autres choses que vous aurez besoin de changer chez eux. Et cela continuera, jusqu’à votre mort.
À la place, apprenez que vous pouvez être content dès maintenant, sans rien changer à l’extérieur. Voici comment commencer :
- Prenez un moment pour être reconnaissant de quelque chose. Qu’y a-t-il d’incroyable dans votre vie ? Même si tout semble craindre, il doit y avoir une chose de bonne. Cela pourrait être le simple fait d’être pas loin de quelque chose de beau, ou d’être en vie, ou d’avoir des enfants en bonne santé. Trouvez quelque chose, et dites merci pour ça.
- Prenez-vous en train de penser, « ça fait chier ». C’est incroyable le nombre de fois que les gens peuvent penser ça. « Ca fait chier ! » « Mon collègue est le pire qui soit. Il fait chier ! » « Ma femme ne me comprends pas. Elle fait chier ! » Cela pourrait être avec des mots différents ; mais si vous vous prenez en train de penser quelque chose comme ça, faites une pause. Inversez la réflexion. Trouvez un moyen d’être reconnaissant de cette situation. « Ma femme est quelqu’un de prévenant et de doux. Peut-être que je devrais lui faire un câlin. » « Mon collègue peut être ennuyeux parfois, mais il a bon cœur, et peut-être que je devrais apprendre à mieux le connaître. » « Ma chambre est peut-être en bordel mais au moins j’ai un toit au-dessus de la tête. »
- Trouvez les petites choses qui vous donnent des joies simples. De quoi avez-vous besoin pour être heureux ? J’aime les choses simples, comme aller me promener ; passer du temps avec un être cher ; lire un livre ; manger quelques baies ; boire du thé. Cela ne coûte presque rien, et ne nécessite presque rien, et cela peut me rendre très heureux. Trouvez les choses simples qui vous apportent ce genre de bonheur, et concentrez-vous sur ceux-là au lieu de vous concentrer sur ce que vous n’avez pas.
- Trouvez les choses vous concernant dont vous êtes heureux. Nous avons tendance à nous autocritiquer facilement ; mais si nous inversions cela et que nous demandions : « Qu’est-ce que je fais de bien ? À quoi suis-je bon ? Qu’est-ce que l’on peut aimer chez moi ? » Faites une liste. Commencez à vous concentrer sur ces choses et non sur ce qui ne vous plait pas.
- Faites de même avec les autres dans votre vie. Au lieu de les critiquer, demandez-vous, « Qu’y a-t-il de bon chez cette personne ? Qu’est-ce que j’aime chez elle ? » Faites une liste, et concentrez-vous sur ces choses avant toute autre chose.
- Partez du fait que vous, et les autres, et la vie, êtes parfaits. Vous êtes super, et vous n’avez pas besoin de vous améliorer. Vous n’êtes pas un bloc d’argile qui doit être façonné et modelé en quelque chose de meilleur, vous êtes déjà parfait. Les autres gens sont tout aussi parfaits, et n’ont pas besoin de s’améliorer. Vous avez simplement besoin de les apprécier pour ce qu’ils sont. Le moment dans lequel nous vivons n’est pas une base pour quelque chose de meilleur ; c’est une véritable merveille, et nous sommes déjà arrivés au moment parfait.
Une vie de contentement
Il pourrait être utile de regarder ce à quoi la vie pourrait ressembler si vous appreniez le contentement :
- L’image de soi. Nous nous comparons aux images de perfection que nous avons en tête. Les stars de ciné, les mannequins dans les magazines, les autres gens qui semblent tout avoir en même temps ; et nous ne pouvons jamais nous mesurer à ces images parfaites. Mais ces images ne sont pas réelles. Ce sont un idéal inventé. Même les gens qui sont beaux ont des jours où ils sont mal coiffés et où ils se sentent mollassons, et si vous supprimez leur façade photoshopée et hautement maquillée, vous voyez qu’ils sont tout aussi humains que vous. Même les gens qui ont l’air d’avoir du succès et de vivre des vies excitantes ont les mêmes doutes personnels que vous. Donc s’ils ne vivent pas cette perfection, pourquoi le devriez-vous ? Et même s’ils le faisaient (ce qui n’est pas le cas), pourquoi auriez-vous besoin de faire de même ? Quand nous nous débarrassons de cette image de perfection, nous réalisons que nous sommes déjà exactement qui nous devrions être. Et alors, tout notre besoin de développement personnel, et la somme d’activités, d’efforts et de souffrance que cela implique, tout cela disparaît. Nous somme heureux de nous-mêmes, et rien d’autre n’est nécessaire.
- Les relations personnelles. Si vous êtes content de qui vous êtes, vous avez plus de chances d’être un bon ami, un bon collègue, un bon parent. Vous avez plus de chances d’être heureux et amical et amoureux, plus de chances d’être autant accepté par les autres que vous l’êtes par vous-même. Les relations s’améliorent, en particulier quand les autres apprennent à être content de ce qu’ils sont, grâce à votre exemple.
- La santé. La majeure partie du mauvais état de santé de notre culture vient du manque de bonheur ; manger mal par confort et pour relâcher le stress ; ne pas faire de sport parce que nous pensons que nous ne le pouvons pas (parce que nous avons une mauvaise image de nous-mêmes) ; être englué en ligne parce que nous pensons que nous pourrions passer à côté de quelque chose si nous éteignions l’ordinateur ou l’iPhone. Quand vous réalisez que vous ne passez à côté de rien, que vous n’avez pas besoin de manger mal pour être heureux, et que vous êtes assez bon pour faire du sport, vous pouvez lentement retrouver votre santé.
- Les possessions. La surcharge de possessions dans nos vies vient du manque de bonheur ; nous achetons des choses parce que nous pensons qu’elles nous fourniront confort, coolitude, bonheur, sécurité, et une vie passionnante. Quand nous sommes contents de nous-mêmes et de nos vies, nous réalisons que rien de tout cela n’est nécessaire, et que nous pouvons nous débarrasser de ces béquilles superflues.
- L’occupation. La majeure partie de notre surcharge d’occupation vient de la peur que nous pourrions en faire plus ; que nous pourrions passer à côté de quelque chose, que vous ne sommes pas encore assez bien. Mais nous le sommes, nous n’avons pas besoin de plus, et nous ne passons à côté de rien. Nous pouvons donc nous débarrasser d’une grande quantité d’activité superflue, et simplement nous concentrer sur le fait de faire ce que nous aimons, et nous donner la place de profiter d’une vie de contentement.
Ce ne sont que quelques pas vers une vie de contentement, mais cela vous donne une idée de ce à quoi cela pourrait ressembler. Et en fait, une fois que vous avez appris cette petite astuce de contentement, cela donne une idée de ce qui existe déjà en réalité. Vous avez simplement besoin de vous débarrasser de vos peurs, et de voir ce qui est déjà là.
Soyez content de ce que vous avez
Réjouissez-vous de la façon dont sont les choses.
Quand vous réalisez qu’il ne manque rien,
Le monde entier vous appartient.
– Lao Tseu
Il fait de + en + fort, Léo !
Même si on est pas d’accord sur tous les points, il donne à réfléchir, à se remettre en cause … à regarder sa vie avec un autre regard .
C’est pourquoi un de mes acros favoris, c’est ABC !
Avoir Bonne Conscience …
Et pour cela, je me dis et me répète volontiers : je fais ce que je peux, comme je peux, quand je peux et tant que je peux.
Et pour le reste: EPM !
Cela fait partie du contentement !
Et de l’humour …
moi aussi Eric je fais ce que je peux comme je peux etc…! et c’est déjà un progrès par rapport à la pression que je m’imposais…
je me souviens que de grands sages bouddhistes, je me demande si ce n’était pas Nagarjuna, disait « il n’est pas de trésor plus grand que le contentement ».
il y a quelques années, à la lecture de cette phrase il me semblait la comprendre….mais je sentais bien qu’il fallait du temps pour trouver COMMENT mettre en place peu à peu le contentement en soi….!
et Léo nous donne beaucoup de pistes!
Nous pouvons être dans cette belle dynamique de contentement et ne pas vivre dans la joie pour autant …
N’y a t-il pas autre chose pour nous sentir ancré dans cette vie ?
Bonjour Jacline, je comprend parfaitement ton questionnement. L’article de Léo évoque des points essentiels, mais il reste, de mon point de vue, par sa construction comme par son contenu, très intellectuel. Or, nous savons tous les limites de l’intellect. Mon expérience personnelle en la matière a été de rencontrer la méditation au début des années 80. Je n’ai rien changé volontairement dans ma vie. J’étais simplement de plus en plus content de ma vie.
Notre mental fonctionne souvent comme un disque rayé qui bloque sur un schéma de mécontentement. Il suffit de soulever le bras du tourne disque pour retrouver le fonctionnement normal qui apporte le contentement, indépendant des circonstances extérieures, ainsi qu’un état de santé qui est plus que l’absence de maladies. C’est ce que j’essaie de communiquer modestement avec les techniques appropriées avec mes deux blogs.
Bonne route vers le contentement
Jo
Même si je sais déjà tout ce que vous écrivez, il est vrai que je ne l’applique pas toujours, même rarement !
Votre article me permet de me remettre en question !
Je vous remercie !!
Merci pour cet article. Bien a vous
Le bonheur vient de soit. Tout est une question de perception des choses.
Je me disais il n’y à pas longtemps « je suis contente et je ne sais même pas pourquoi! ». C’est vraiment un état d’esprit.
Lisez le livre « les dieux voyagent toujours incognito », il est question des personnes qui se complaisent dans la plainte et la position de victime. C’est un merveilleux livre.
Wahou, quelle merveilleuse leçon de bonheur;-) un grand merci Léo et Olivier.
C’est vrai que la société nous pousse à rechercher le bonheur à l’extérieur de nous-mêmes. Plus on avance en technologie plus nous sommes sollicités, les pubs, les mails, maintenant les texto, tout est fait pour nous tenter encore et encore…pour acheter de nouvelles choses qui pourraient nous apporter un plus de bonheur?
Mais quelle illusion. Prenez un temps pour vous relaxer et faire quelques belles et profondes respirations. Placez un merveilleux sourire au niveau de votre coeur , à chaque respiration, se sourire grandit davantage… Comment vous sentez-vous? Et cela c’est gratuit… Le bonheur est un état d’esprit, il est à l’intérieur de nous à chaque instants. Sachons l’écouter;-)
Joyeuse journée à tous dans les coeurs
Bastien
Etrangement, le contentement n’est pas ce qui me rend heureuse. Si je me contentais de ce que j’avais, je n’aurai pas le projet de changer et de faire des défis à la vie. Plus petite, j’étais réservée. Je ne me suis pas contentée de me dire que ca faisait partie de moi et que je devais l’accepter, je l’ai combattue et j’ai fait des études dans le social et même du théâtre. Après, si un jour je suis contentée de ce que je suis et qu’il n’y a plus rien à travailler, je ne sais pas ce que je vais faire…
Je suis d’accord avec Marina ! Je connais des gens qui grâce au contentement, sont heureux alors qu’ils vivent (pardonnez-moi l’expression) dans la Merde! Ils arrivent même à narguer les gens honnêtes qui triment pour avoir une vie relativement décente. C’est gens-là se mentent !! Leur contentement les poussent jusqu’à se comparer à ceux qui savent remplir leur journée pour acquérir un peu plus. Eux, qui dorment sur leurs lauriers sont en fait inutiles aux habitants de cette planète et attendent la mort patiemment rêvant du paradis. Moi, je les plains !!!!