Bienvenue sur Habitudes Zen ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Habitudes Zen ! Comme ce n'est pas la première fois que vous visitez le blog, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
L’article qui suit est un article invité écrit par Murielle Tomasi des blogs Retrouver son énergie vitale et My crazy sister
Avez-vous déjà eu le sentiment que vous ne méritiez pas la place que vous avez, que votre réussite soit due à un coup de chance ou de hasard, ou que vous ne soyez pas assez qualifié pour faire ce que vous faites, que tôt ou tard, on découvrira votre manque de qualification et que vous allez droit vers l’échec ?
Si oui, il s’agit bien probablement du syndrome de l’imposteur, souvent accompagné d’un sentiment d’illégitimité, qui vous empêche d’avancer dans votre vie et d’être complètement épanoui et heureux.
Le syndrome de l’imposteur et le sentiment d’illégitimité, qu’est-ce que c’est ?
L’idée de cet article m’est venue, car dernièrement, j’ai croisé plusieurs personnes sur ma route atteinte de ce trouble.
La palme revient à une personne très proche de moi, universitaire, coach et formatrice (qui se reconnaîtra, j’espère ;-)), en manque de contrats cette année, qui m’annonce qu’elle a reçu son agrément pour pratiquer de l’outplacement.
Extrait de la conversation :
Moi : « Bravo ! tu vas donc pouvoir créer ta propre société d’Outplacement, au lieu de travailler comme sous-traitante pour d’autres… »
Elle : « Oh non, je ne peux pas faire ça, je n’ai pas assez d’outils ! »
Moi : « De quels outils as-tu besoin en plus ? Tu es coach et tu as tous les outils pour accompagner les travailleurs en recherche d’emploi, non ? »
Elle : « Oui, mais j’ai peur de ne pas arriver à leur trouver un job »
Moi : « Ce n’est pas ton rôle, tu dois les accompagner pour qu’eux trouvent un job »
Elle : « Je sais, mais il y en a un qui a été déçu, enfin, pas de mon accompagnement, mais des outils mis en place par la société, et donc je n’ai pas pu lui apporter ce qu’il espérait ».
Moi : « Mais tu as accompagné d’autres personnes, ils en pensaient quoi, les autres ? »
Elle : « Ho, le plus souvent, j’ai reçu du feedback super positif. En général, les gens sont très contents de mon accompagnement ! Mais je ne sais pas, j’ai l’impression que je n’ai pas assez d’expérience. »
Moi : « Pas assez d’expérience… Combien de personnes as-tu accompagnées ? »
Elle : « Ben… environ 120… »
Et voilà. Nous sommes clairement dans un cas de syndrome de l’imposteur avec une personne qui ne reconnaît pas que sa réussite vient de ses compétences, mais plutôt des outils mis en place par la société pour laquelle elle travaille, qui s’attribue le mécontentement d’une personne, même si elle dit le contraire. Ce syndrome est accompagné d’un sentiment d’illégitimité dans le sens où elle ne se sent pas légitime dans sa position, et pas suffisamment compétente pour mettre en place son business, elle ne reconnaît pas son expérience comme suffisante.
Le syndrome de l’imposteur est donc un sentiment d’imposture par rapport à l’extérieur.
Les personnes atteintes sont profondément convaincues que leur réussite n’est pas liée à leurs compétences, mais à différents paramètres externes comme :
- la chance,
- leurs relations professionnelles,
- le fait qu’elles soient charmantes,
- un concours de circonstances, etc. …
Elles vivent en permanence avec le sentiment que leur incompétence va être découverte tôt ou tard. Il n’est donc pas rare qu’elles se préparent mentalement à l’échec, s’épuisent en tentant d’être parfaites (elles sont donc sujettes au burnout), et avec de telles pensées, finissent par créer des situations qui vont valider leur sentiment d’incompétence, puisque les pensées sont créatrices des évènements qui surviennent.
Ce syndrome est souvent accompagné du sentiment d’illégitimité, qui fait en sorte qu’on ne se sent pas légitime dans ce que l’on fait, qu’on n’a pas le droit d’exercer la profession que l’on exerce, d’évoluer dans le milieu dans lequel on évolue, ou de côtoyer tel type de personnes… Les personnes qui ont ce sentiment ont une tendance exagérée à poursuivre des études, et des formations, pour se sentir à la hauteur de la tâche et se sentir enfin légitimes dans ce qu’elles font. Ce qui n’arrive jamais, car ce sentiment provient d’une image de soi négative plutôt que de la réalité…
Comment sortir du syndrome de l’imposteur et du sentiment d’illégitimité ?
Il est évident que le syndrome de l’imposteur et le sentiment d’illégitimité peuvent créer un sentiment de malaise chez la personne atteinte, voire de la dépression, du burnout ou des angoisses.
Identifiez le problème
Pour en sortir, il faut d’abord identifier les symptômes. Voici quelques indices comportementaux :
- Tendance à minimiser leur impact quand elles reçoivent des compliments pour le travail effectué : « Oh, tu sais, je n’ai fait que mon boulot, hein, il n’y a pas de quoi en faire toute une histoire ! Et puis c’est le travail de toute une équipe… »
- Tendance au perfectionnisme et à être très exigeantes avec elles-mêmes pour masquer leur « incompétence ».
- Tendance à douter d’elles-mêmes lorsqu’on leur propose une promotion, et à refuser : « Tu crois que je peux y arriver ? Cela me semble beaucoup plus difficile et compliqué… je n’y arriverai jamais… Jusqu’à présent j’ai eu de la chance, mais là… »
- Tendance à faire des études et des formations de manière exagérée : « après ma 10ᵉ formation en coaching, peut-être que maintenant je me sens prêt à me lancer… »
- Tendance à éviter tout ce qui les oblige à se dévoiler : parler devant un auditoire, discuter avec les grands directeurs de leur société, etc. …
Si vous avez plusieurs de ces symptômes, vous faites sûrement partie des personnes atteintes !!
Identifiez les pensées pour les changer
Maintenant que vous savez être atteint du symptôme, vous n’avez plus le choix ; vous devez y remédier ! La bonne nouvelle, c’est qu’il existe plusieurs outils pour vous aider :
Parfois, il suffit de prendre conscience de ses schémas de pensée pour décider de les modifier et de fonctionner autrement. Pour la plupart des gens (dont moi aussi, bien entendu), ceci ne suffit pas. Il faut donc être vigilant.
- Je vous propose de noter sur un carnet dès qu’une pensée de dévalorisation émerge.
- Le soir, prenez la peine de relire toutes vos pensées négatives et inscrivez à côté des alternatives positives.
Exemple : « je suis trop nul » devient « je suis en apprentissage ».
« Je ne mérite pas la place que j’ai » devient « j’ai beaucoup travaillé et j’ai gagné ma place par mes compétences. »
« J’ai eu de la chance, c’est tout » devient « j’ai peut-être eu de la chance, mais je suis surtout très compétente pour arriver à garder mon poste et à faire face aux tâches diverses »,
Etc..
Renforcez votre confiance en vous par des affirmations positives.
Tous les matins et tous les soirs, renforcer votre confiance en vous en relisant à haute voix, matin et soir, les alternatives positives que vous avez écrites à l’étape précédente. Rajoutez des affirmations positives, telles que:
- Je suis compétente et je l’ai prouvé par mes réussites.
- Je suis sûr de moi
- Chaque jour, je renforce ma confiance en moi, par mes actions et mon travail…
Bref, trouvez des affirmations qui vous parlent, inventez-les, toujours en positif !
Méditez.
La méditation est un excellent moyen de combattre les pensées négatives, l’anxiété et la dépression. En outre, elle stimule les zones du cerveau qui forment les émotions telles que la joie, le bonheur et l’enthousiasme. En méditant, vous vous sentirez plus connectés à vos besoins, et plus sûrs de vous, pour faire face aux nouvelles situations.
Concentrez-vous sur vos succès.
Listez ce que vous avez réussi. Attribuez-vous le mérite de ces succès.
En suivant ces quelques conseils, vous vous sentirez plus fort, plus serein et donc plus cool et relax pour aborder votre vie, que je vous souhaite belle et heureuse !
Murielle des blogs Retrouver son énergie vitale et My crazy sister
Bonjour Olivier,
En lisant cet article, je me demande si le syndrome de l’imposteur n’est pas seulement une manière inconsciente d’affirmer que la voix choisie, en l’occurrence pour cet universitaire le « Outplacement », n’est pas la bonne.
Nos choix professionnels inconscients cachent souvent nos vrais talents. Peut-être, faut-il pour casser cet imposture à soi-même se poser la question du sens que l’on donne à son travail, qu’est-ce qui nous motive? Il est parfois difficile le de voir le coté positif de la difficulté et de prendre l’échec ou des problèmes de santé comme une vrai chance…
L’expression du syndrome de l’imposteur est peut-être tout simplement, si on remonte à la source, le signe d’une mauvaise orientation personnelle, en tout cas il serait intéressant de creuser le sujet en ayant à l’esprit, une expression de Roger Lannoy que j’aime particulièrement… « Le doute est le cancer de l’esprit! » Alors croyons… 😉
Merci pour cet article et les photos..!
Bonne journée
Malin! c’est une explication assez convaincante. c’est vrai qu’on faity souvent des choix professionel par opprtunité et on laisse nos vraies motivations derrrière nous. Il y aurait donc deux formes de ce syndrome?
Bonjour Christophe,
Merci pour cette réflexion intéressante…. Dans la littérature psy, le syndrome de l’imposteur est plutôt relié à un sentiment permanent d’incompétence, ou d’illégitimité quel que soit le choix professionnel de la personne, c’est un peur, un doute la plupart du temps inconscient… Dans l’article, l’exemple que j’ai donné vient d’une personne qui a déjà fait un second choix de carrière, qui a été mûrement réfléchi et accompagné, et auquel elle donne beaucoup de sens…
Il est vrai que le peurs et les doutes nous amènent souvent à faire de mauvais choix, et en prendre conscience nous permet évidemment de repenser le sens que l’on donne à son travail…
Toute ma gratitude
Merci Sonja 🙂
merci pour cet article qui apporte une vraie réflexion sur le vrai sens de ce que l’on fait ! 🙂 J’ajouterai que pour « guérir » le syndrome d’imposteur, le fait de célébrer régulièrement la réussite d’un défi, d’un but ou d’un engagement pris avec soi ( et les autres ) est efficace !
Merci à vous pour votre commentaire! Oui, c’est tout à fait vrai, il faut pouvoir célébrer ses succès, si petits soient-ils! Apprendre à se féliciter est déjà un bon début pour sortir de ce syndrome!! 🙂 Belle journée à vous
Super article Murielle !
Ce que je vois comme toi, pour toutes les personnes qui veulent travailler en tant qu’indépendant, c’est qu’il y a un manque de confiance en soi par rapport à sa capacité à réussir hors des schémas de la société et en faisant quelque chose qu’on aime. Ce n’est pas évident de se libérer de ce qu’on nous a inculquer à l’école et de l’habitude à avoir une fausse modestie (« ça fait bien de ne pas se mettre en avant »).
Reconnaître son propre potentiel et se reprogrammer pour réussir en travaillant la confiance en soi. Tout est possible !
Bonjour Amandine, quel plaisir de te lire ici!
Hé oui, bien que le syndrome de l’imposteur puisse apparaître chez n’importe qui et à n’importe quel moment, il n’est pas rare qu’il se réveille lors des changements de vie pour réalise la vie de ses rêves ;-)! Surtout lorsqu’on décide de sortir des sentiers battus!
C’est à ce moment là, lorsqu’on est en transition que tous les vieux schémas et les vieilles programmations resurgissent, un peu comme une protection devant l’inconnu qui représente un danger…
Il ne faut pas hésiter à se faire aider!!!
Cet article était pil ce que je recherchais. Merci
Bonjour Isabelle, hé bien tant mieux!! J’ai écrit cet article il y a 4 ans et je vois qu’ils est encore… merci à toi 😊