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La parentalité positive ou l’éducation positive est une technique éducative qui connaît un franc succès en Europe et dans le reste du monde. Comprendre son enfant et l’aider à se construire sont devenus des enjeux majeurs dans l’esprit des jeunes parents. Vous vous intéressez à la parentalité positive ? Voici les 3 piliers sur lesquels vous pourrez vous appuyer pour commencer votre « quête du parent parfait » !
1 – L’éducation positive: Entendre la colère de son enfant
Les enfants ne sont jamais en colère sans raison. D’ailleurs, les parents ont tendance à interpréter certaines réactions comme étant de la colère; alors qu’elles ne sont en réalité qu’une décharge d’émotions très ponctuelle.
De nombreux parents se retrouvent désemparés face à certaines situations. Ils veulent faire plaisir à leur enfant et reçoivent ce qui leur semble être le revers de la médaille; alors qu’ils s’attendaient à une toute autre réaction.
L’éducation positive: Un exemple ?
Des parents emmènent leur enfant en bas âge à la foire, le soir, pour lui faire plaisir. L’enfant est sollicité de tous les côtés : musique, odeurs, cris, lumières, son cerveau n’arrive pas à gérer toutes les informations en même temps. Fatigué (il fait déjà peut-être nuit), il s’énerve et craque. Les parents pensent qu’il est en colère et le grondent, le font culpabiliser « on a fait ça pour toi », l’enfant pleure de plus belle, les parents se fâchent et tout le monde rentre à la maison dans une ambiance maussade.
Entendre la « colère » de son enfant au quotidien peut permettre d’anticiper ce genre de scénario. L’enfant évolue, il grandit et doit être observé. Brûler les étapes ne sert à rien. Bien évidemment, les parents ne doivent pas arrêter de vivre, mais ils doivent prendre en considération les besoins de leurs enfants en fonction de leur âge et de leur développement.
2 – Favoriser un quotidien positif
Grâce aux encouragements
Un enfant qui reçoit des encouragements aura plus de chances d’acquérir une bonne confiance en lui qu’un enfant dont les petites prouesses seront ignorées. Chaque évolution de l’enfant, chaque petite nouveauté dans son comportement peuvent être soulignées. Qu’il réussisse à mettre ses chaussures tout seul, à allumer la lumière, à boire proprement au verre, chaque petite avancée pourra être encouragée. L’encouragement incite à recommencer et à continuer dans la même optique, une optique d’évolution positive.
L’éducation positive: Grâce à un vocabulaire positif
La négation est plus difficile à assimiler et à comprendre que l’affirmation. Aussi, si vous voulez interdire à votre enfant de monter les escaliers tout seuls, vous pouvez privilégier le « attends-moi, je viens avec toi » au « NON, tu ne montes pas sans moi ».
Lorsque vous discutez avec votre partenaire, il est également important de valoriser les mots positifs, car l’enfant est une véritable éponge : il écoute ce qu’il se passe et absorbe les émotions… et un vocabulaire négatif entraîne une ambiance négative !
Grâce à la routine
La routine rassure les enfants, elle leur permet de se sentir mieux en anticipant ce qu’il va se passer dans les prochaines heures. Un enfant qui sait ce qu’il va faire est plus confiant, il s’affirme davantage.
Si vous avez l’habitude de lui lire une histoire chaque soir, il est fort probable que votre enfant soit particulièrement enthousiaste à l’approche de ce moment tant attendu. Lorsque vous annoncez « c’est l’heure de l’histoire », il saute de joie, attrape son Doudou et file préparer toute l’organisation (allumer la lampe de chevet, choisir son livre et se glisser sous les draps par exemple). À ce moment-là, l’enfant se sent parfaitement bien, il peut tout anticiper et sait qu’il va passer un bon moment avec l’un de ses parents. Cela lui permet de plus de s’endormir facilement.
Instaurer des rituels quotidiens est important pour l’enfant qui doit pouvoir se reposer sur des repères stables. Les déménagements, l’absence de l’un des parents ou les disputes qui entraînent des changements de programme ont un impact négatif : l’enfant perd confiance en lui et en son petit monde, il est déstabilisé et devient irritable.
3 –Pratiquer une autorité sans violence
Il est tout à fait possible de réussir à se faire respecter sans violence (verbale ou physique). La fessée et la gifle ne sont pas conseillées par la majorité des pédopsychiatres. Un enfant s’éduque, il ne se dresse pas. Frapper son enfant sous le coup de la colère lorsque l’on n’a plus de solution est davantage considéré comme un moyen de se défouler que de faire comprendre à l’enfant qu’il est allé trop loin. D’ailleurs, s’il abdique durant quelques heures ou quelques jours, ce dernier va recommencer et un cercle vicieux va s’installer (une fois habitué à la violence, l’enfant recommencera de plus belle). Adultes, ces enfants auront plus de risques de reprendre le modèle de leurs parents en utilisant à leur tour la violence avec leurs enfants.
Pour réussir à se faire respecter, il est important de ne pas céder aux caprices. Lorsque l’enfant teste, s’énerve et tente de déstabiliser ses parents, il est important de le laisser s’exprimer et de l’écouter. On peut ensuite lui proposer des choix : « tu préfères jouer ici avec nous sans crier ou être puni ? », lorsqu’il sera assez grand, l’enfant sera en mesure de faire des choix logiques.
Être juste dans ses choix et ses exigences est également la clé de l’autorité. Dire « NON ! » sans explication, sur des détails qui ne paraissent pas logiques génère du stress. Un enfant malade qui court vers son petit camarade de garderie pour lui faire un bisou ne comprendra pas qu’on lui interdise ce geste d’affection sans aucune explication « non, pas de bisou ce matin ! ». Prendre le temps d’expliquer est essentiel; cela permet à l’enfant de comprendre le monde qui l’entoure; et d’assimiler le fait que chaque décision de ses parents est à la fois juste et logique.
Sources : Le monde et Les super parents
merci olivier un super article qui nous ouvre des fenèttre sur la bonne éducation .j’ai un enfant de 4 ans donc ça va m’aidé
superbe article! merci!!!
Fabuleux article et merci ta contribution pour l’éducation parentale en perte sur la planète chez les humains.
La parentalité positive rejoint ce que l’on nomme le style éducatif « équilibré ». Les trois autres styles éducatifs parentaux : « autoritaire », « indulgent », « désengagé » sont plus ceux que nous-mêmes avons connus étant enfant.
Il n’est jamais trop tard pour pratiquer l’éducation positive, ni trop tôt ! En effet, à l’adolescence de votre enfant, les bonnes habitudes d’écoute et d’autorité sans violence vous aideront à comprendre et surmonter les conflits avec votre ado.
Encourager plutôt que réprimander, discuter au lieu de disputer, des choses pourtant simples mais que bons nombres d’êtres humains ont du mal à mettre en pratique. Merci pour ce bel article.
Excellent billet merci beaucoup ! Je rejoins Carole il est temps d’évoluer dans le mode d’éducation de nos enfants.
Une base saine et solide pour démarrer du bon pied et sereinement. Vos conseils seront utiles à beaucoup je suis sûre.