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Note : cet article sur faire ce qu’il faut est une traduction de l’article The Worry That You’re Doing the Wrong Thing Right Now de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !
Mais par où commencer ?
Vous commencez une tâche à partir d’un mail, mais vous avez rapidement envie d’aller voir s’il y a autre chose de plus important à faire. Et ce problème se répète – chaque fois que vous vous asseyez avec quelque chose, les dizaines d’autres que vous avez en tête (et les éléments potentiellement importants qui pourraient arriver pendant que vous êtes assis) attirent votre attention.
Y a-t-il jamais la moindre certitude que vous êtes en train de faire ce qu’il faut ?
Est-ce que l’inquiétude que vous êtes en train de faire la mauvaise chose disparaît un jour ?
C’est une chose avec laquelle je suis aux prises depuis des années – je m’assois pour écrire (cet article, par exemple), et j’ai dans la tête cette sensation tenace qui me harcèle, me demande de vérifier mes mails ou mes comptes ou le calendrier ou divers réseaux sociaux. Se débarrasser de cette sensation n’est pas toujours facile.
Mais j’arrive quand même à faire les choses les plus importantes (en général), et ce grâce à une suite de petites étapes que je fais et qui m’aident à laisser sur la touche les forces de l’inquiétude.
Je vais exposer ces étapes dans un moment – pour l’instant, parlons de l’endroit d’où vient cette inquiétude.
Faire ce qu’il faut: La source de l’inquiétude
Pourquoi est-ce que cette inquiétude naît, dans un premier temps ? Pourquoi ne pouvons-nous pas simplement être confiant dans le fait que c’est la chose exacte que nous avons besoin de faire sur le moment ? Ce serait bien.
Quand nous étions enfants, la plupart d’entre nous avions quelqu’un qui nous disait quoi faire. Un parent ou un professeur, qui nous donnait des corvées ou des devoirs, et nous savions que c’était ce que nous devions faire. Évidemment, ce n’était pas toujours ce que nous voulions faire, donc cela posait problème. Mais il n’y avait aucun doute quant à ce que nous devrions faire, parce que c’était fourni par une figure d’autorité.
Puis est arrivé l’âge adulte, où les choses sont devenues moins claires. Nous sommes devenus nos propres patrons – même si en théorie nous avons un patron, en réalité nous avons la capacité de choisir entre tout un tas de tâches, de projets et d’outils de communication, sans parler des choses personnelles à faire comme la lessive, ou cuisiner les plats sains que nous cuisinons tous évidemment pour nous-mêmes, ou aller chercher les enfants. Egalement, nous faisons des choix toute la journée, sans que personne ne nous dise si ces choix sont corrects.
Nous voyons les autres être super productifs, et nous les imaginons être durs comme le roc dans leurs choix, toujours surs qu’ils font la bonne chose à faire.
Je suis ici pour vous dire que c’est une illusion. Personne n’est sûr de soi, personne n’est exempt de toute inquiétude.
L’inquiétude surgit parce que nous voulons faire la chose parfaite, et que nous voulons aussi ne pas nous planter. Ce serait bien : ne pas louper de projet, ou de travail, ou cette fichue petite chose qu’on appelle la vie.
Nous avons donc ce désir : ne-pas-se-louper ou faire-la-chose-parfaite, et nous avons la peur (l’inquiétude) que cela n’arrive pas. Cette dynamique est présente à chaque instant, dans tout ce que nous faisons, de façon tue et inaperçue la plupart du temps, présente seulement comme bruit de fond mais aussi via des inquiétudes et des envies tenaces de courir vers autre chose.
Nous pouvons vaincre cela en mettant la lumière de notre conscience dessus, en campant sur notre position contre, et en n’ayant pas de problème avec le fait d’être là dans un premier temps.
Les étapes pour gérer l’inquiétude
« Ok, Leo, » dites-vous à votre ordinateur en lisant cela (je vous imagine fixé sur l’écran d’un Macintosh Performa 5200), « mais dis-moi simplement quoi faire pour vaincre les forces de l’inquiétude ! »
Voilà :
1. Faites briller la lumière de la conscience : Notez l’inquiétude quand vous vous asseyez pour travailler, ou pour envisager quelle tâche faire. Elle est là en arrière-plan. Tournez votre attention vers elle, et prenez-en simplement conscience. N’en ayez pas peur, ne la haïssez pas, ne vous en souciez pas. Notez-le, simplement.
2. Acceptez-la comme amie : Elle est toujours là, et sera toujours là avec vous. Cette inquiétude traversera votre vie avec vous, tout comme le fera la conscience de votre propre existence, pendant aussi longtemps que votre cœur battra. N’en ayez pas peur, n’essayez pas de la tuer. À la place, faites-lui un câlin. Embrassez-la. Acceptez-la. Habituez-vous-y. Vous êtes ensemble à long terme.
3. Accueillez-la lors d’une tâche importante : Choisissez une tâche à faire maintenant. Cela peut être n’importe quoi, mais choisissez une chose que vous sentez importante pour votre vie et votre travail. Une chose dont vous savez qu’elle aidera les autres et vous-même. Il pourrait y en avoir tout un tas, alors choisissez simplement rapidement à l’instinct. Ne vous inquiétez pas, cela n’a pas besoin d’être la « tâche parfaite ». Notez l’inquiétude qui arrive en même temps que vous. Ce n’est pas grave. Mettez un bras autour de ses épaules, et suivez ce chemin ensemble, heureux de cette amitié toute neuve.
4. Ayez comme intention de vous tenir à cette tâche : Avant de vraiment commencer la tâche, passez un accord avec votre amie inquiétude. Vous allez vous tenir à cette tâche, au moins pendant 5 minutes, sans zapper ou suivre l’envie de vérifier d’autres choses. Pendant ces 5 glorieuses minutes, vous serez sûr d’une chose : vous ferez cette tâche, peu importe si c’est la tâche parfaite ou non. Parce qu’en fait, mes amis, la tâche parfaite n’existe pas, et la rechercher n’est rien d’autre qu’une quête du graal. À la place, concentrez-vous sur cette seule tâche, et soyez sûr que vous allez vous y tenir.
5. Tenez-vous à cette tâche : Vous m’avez certainement vu venir avec l’étape précédente. L’inquiétude pointera le bout de son nez – notez-la, souriez, prenez-la dans vos bras comme cet ami que vous avez et qui fait toujours des trucs dingues, et puis… tenez-vous à votre tâche. Ça va bien se passer. Ça va même être super, en fait. Triomphant et jubilatoire.
Et si vous suivez ces étapes, vous irez au bout de votre tâche, et vous pourrez alors respirer. Et sourire. Parce que vous avez fait un bon bout de chemin, et qu’il pourrait vous rester pas mal de chemin à faire encore, mais que vous êtes là. Vous êtes arrivé. Et c’est un super endroit où être.
Crédits photo : © Carlo Toffolo – Fotolia.com
j’apprécie beaucoup cette prise de conscience je vais l’appliquer tout de suite avec ce que j’ai à faire
merci
parfois je l’écoute, et parfois non.
Cela dépend des jours, des envies. j’ai remarqué que j’étais bien plus efficace à réaliser quelque chose lorsque je ne m’y contraint pas… et que je le fais par plaisir. peu importe quelle tâche.
Du coup j’écoute facilement mes envies, parce que lorsque je suis sur quelque chose, je me déconcentre peu en général.
Mais je vais tenter de lier amitié avec cette inquiétude qui surgit parfois effectivement !! Il faut toujours tester pour savoir ce qui est mieux pour nous même…
Gaëlle
Bonjour !
merci, merci, merci pour cet article. Je vais appliquer cette méthode : faire de l’inquiétude mon amie de parcours plutôt qu’un entrave. Quelle bonne idée ! Je crois que je vais aussi inviter comme ami « le doute » car je suis une personne qui doute beaucoup et cela m’empêche bien souvent d’avancer. Donc ensemble l’inquiétude, le doute et moi allons cheminer ensemble.
Bonne journée.
Bises.
M.
MERCI BEAUCOUP POUR CET ARTICLE ET TOUS LES AUTRES QUE NOUS AVONS LE BONHEUR DE LIRE LE MATIN EN VÉRIFIANT NOS MAILS.
QUANT À L’INQUIÉTUDE, POUR EMPRUNTER LES PAROLES DE CETTE CÉLÈBRE CHANSON : *JE M’EN SUIS FAIT PRESQUE UNE AMIE, UNE DOUCE HABITUDE ».
BONNE JOURNÉE!
YVON.
Et bien voilà, il est 19 h et depuis ce matin 10h15 (depuis que j’ai lu cet article révélateur) j’ai fait du rangement de paperasse que j’avais procrastiné depuis des mois et que je ne traitais pas à cause de l’inquiétude que je considérais comme une ennemie et qui m’empéchait d’avancer. Mais depuis que je m’en suis fait une amie quel bonheur : c’est le triomphe et la jubilation, comme promis 🙂 Youpi.
Rest plus qu’à appliquer le truc au quotidien et je vais même tenter de le communiquer à mon entourage.
Merci encore !!
Bises.
Bise.
M.
Bonjour Olivier,
il est effectivement difficile, voire impossible de faire taire nos angoisses. Alors pourquoi pas les accepter?
Et puis l’idée de faire quelque chose que l’on juge important, tout en acceptant l’imperfection de son action me plaît.
à bientôt!
Pascal