Bienvenue sur Habitudes Zen ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Habitudes Zen ! Comme ce n'est pas la première fois que vous visitez le blog, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
J’ai été tellement saturé aujourd’hui que ce sentiment d’accablement a considérablement augmenté mon degré de stress.
C’est une excellente occasion pour prendre l’habitude d’être présent.
Nous éprouvons tous le stress, nous sommes tous accablés ; et nous pouvons nous y noyer et le laisser envahir nos vies… ou nous pouvons nous entraîner, et en tirer des leçons.
Voici donc ce que je fais aujourd’hui pour faire face à mon stress :
- Gérer le stress – Reconnaître les signes. Lorsque mon degré de stress augmente, deux choses se produisent : les hormones de stress inondent mon corps, et j’ai tendance à m’affairer et à passer très rapidement d’une tâche à l’autre. Ce sont de grands signaux que quelque chose se passe ! Donc, la première étape de cette méthode consiste à réaliser que je suis débordé et que je dois faire une pause.
- Gérer le stress – Faire une pause et remarquer. Je m’arrête et je remarque ce qui se passe. Il suffit de rester immobile et de faire un examen de conscience. Sentir le stress dans mon corps. On dirait des ondes d’électricité qui circulent de ma tête et de ma poitrine vers mes extrémités. Il suffit de noter ce sentiment physique, de remarquer à quel point je me sens pressé de remarquer ce sentiment, comme si le monde s’écroulait sur moi.
- Gérer le stress – Noter l’envie de contrôler. Le sentiment d’être débordé est tellement intense parce que je ne me sens pas en contrôle. Lorsque je peux faire une seule chose à la fois et avoir une quantité gérable dans mon assiette, je me sens en contrôle. C’est simplement une illusion. Je n’ai jamais été vraiment en contrôle. Je crée des listes, je crée des systèmes, je développe des routines, j’ai des objectifs et je marque mes progrès, j’ai une responsabilité… mais comme tout le monde, je m’agite dans le noir. Aussi, je ne sais pas où je vais, et je n’exécute pas un plan précis pour réussir. J’essaie juste de faire mon chemin dans un monde incertain et incontrôlable, sans trop me dépasser. Alors maintenant, je remarque cette envie de maîtriser ma vie et je n’agis pas à cet égard. Il suffit de la voir et de la reconnaître.
- Gérer le stress – Se donner de l’amour. Comme je vois cette envie d’être en contrôle, je vois aussi le stress qui coule à travers moi… Je peux m’envoyer de l’amour. C’est comme mettre une main chaude sur mon cœur. Mettre ensuite une main chaude sur les autres parties qui sont stressées et qui cherchent le contrôle. Cela me détend un peu et réduit mon anxiété. C’est comme l’amour d’une maman qui calme un enfant bouleversé.
- Gérer le stress – Limiter mon champ d’action. C’est une concession à mon désir de contrôle. Je ne peux pas tout faire tout de suite. Je ne peux pas non plus faire en un seul jour les mille et une choses que je dois faire. Enfin, je ne peux faire qu’un petit nombre de choses aujourd’hui. Donc, je dresse une liste, ensuite, je choisis les choses que je peux faire en une journée. La liste d’aujourd’hui finit par être trop longue, donc je dois renégocier mes engagements et reconnaître que j’ai une capacité limitée. Je réduis ma liste d’aujourd’hui qui devient alors faisable. Le reste, je le ferai une fois que j’aurai fini avec cette liste réduite.
- Gérer le stress – Se concentrer sur une chose. Tout ce que je peux faire, c’est une seule chose. Je veux faire une centaine à l’heure actuelle, mais je ne peux faire qu’une. Alors, je choisis une tâche, j’élimine tout le reste, et je me concentre tout simplement sur cette tâche. Oui, je ressens encore du stress dans mon corps, et je peux en être conscient, ainsi que de l’envie d’être en contrôle qui est toujours là, je continue de me donner de l’amour, puisque je ne fais qu’une seule chose. C’est le mieux que je puisse faire, donc je ne ménage pas mes efforts.
- Gérer le stress – Se détendre dans le moment. Comme je ne fais qu’une seule chose en ce moment, je peux ressentir la tension en moi. Ma poitrine est serrée, mon cou est tendu, mes bras et mes jambes aussi. J’essaie alors de me détendre dans le moment présent. Je me laisse simplement relaxer et j’accepte ce qui se passe, je me détends et je suis ici avec ce moment au lieu de me battre contre lui, je me détends et je vois qu’il y a de la beauté et de la joie en appréciant ce moment, même au milieu du chaos et du stress. Il y a tellement dans ce moment présent que je n’ai pas besoin de me concentrer sur tout le reste – je ferai ces choses plus tard – mais là, je peux me relaxer dans l’émotion chaleureuse de ce bon moment.
Je pratique cette méthode alors que j’écris ces mots et j’espère la pratiquer toute la journée. Je vous l’offre dans l’espoir que vous trouverez de la beauté, de la joie et de l’appréciation aussi.
Crédit Photo : andrew_rybalko
Pas évident lorsqu’on est stréssé.
Toutefois, se détendre dans le moment est l’astuce qui me parle le plus.
Merci Olivier pour ce nouvel article !
Ca fait un bien fou à lire. je prends conscience de ces moments oui je veux mille choses à la fois. Déguster chaque mot écrit m’a apaisé.
Merci 🙂 !!!!
merci pour cet article est très pertinent, ça me parle, moi qui est une anxieuse de nature et qui s’éparpille tout le temps.
je vais suivre tes conseils !
Et bien ce qu’on ne controle pas nous controle 😉
Si on controle pas notre temps, nos finances, pensées, émotions etc… on risque d’avoir une vie plus que merdique !
ET c’est beaucoup mieux pour n’importe quel objectif d’avoir un plan en amont et ensuite de l’adapter eventuellement en cours de route plutot que de se lancer tete baissé sans réfléchir et faire pleins derreurs qui aurait pu etre évité si on avait réfléchis un minimum en amont (stratégie)
excellent article Olivier, on ne peut pas éviter le stress, il fait partie de la vie tout simplement