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Vous rentrez chez vous fatiguer, stressé, après une longue journée de travail et il vous attend : là, derrière la porte, joyeux, la queue frétillante, le sourire aux babines, sans rien vous demander, juste prêt à vous donner son amour inconditionnel. Lui, c’est votre chien, votre fidèle compagnon à 4 pattes. En un clin d’œil, il vous change les idées et éloigne de vous doucement le stress de votre journée.
Eh oui, cela semble magique, mais avoir un chien de compagnie peut avoir de multiples effets positifs sur la santé de son propriétaire. Ces bénéfices nous paraissent non seulement évidents de façon empirique (avoir un chien ne fait plus marcher, fait sortir et rencontrer d’autres personnes, etc.) mais en plus ils ont été largement étudiés et démontrés. Lisez cet article pour un plus.
Ces effets sur la santé sont par ailleurs présents à plusieurs niveaux : aussi bien d’un point de vue physiologique que d’un point de vue psychologique.
Les effets physiologiques :
Diminution du stress
Depuis les années 80, de nombreuses études ont démontré les effets positifs de la possession d’un chien.
Interagir avec un animal de compagnie, de manière active ou passive, tend à diminuer les niveaux de stress et d’anxiété. Cela réduis donc directement toutes les maladies causées par le stress1.
Les taux en dopamine et endorphine (deux hormones associées au bonheur et au bien-être) n’augmentent rien qu’après une courte session de 30 minutes d’interaction avec un chien alors que le cortisol (l’hormone du stress) réduis dans le même intervalle2.
Effets cardio-vasculaires
Avoir un chien diminue aussi la pression artérielle, la diminution s’apparente à celle que l’on retrouve lorsqu’on passe à un régime sans sel ou sans alcool3. Comme autres effets cardio-vasculaires on peut noter :
- Une diminution du rythme cardiaque4.
- Une augmentation du temps de survie post-infarctus chez les propriétaires de chien par rapport à ceux qui n’ont pas de chien5.
Ces effets peuvent être expliqués par la diminution des niveaux de stress et par l’augmentation de l’exercice physique chez les personnes qui possèdent un chien. Point de vue exercice physique, une étude récente de 2017 sur des personnes de plus de 60 ans a montré que les propriétaires de chien marchent en moyenne 22 minutes de plus par jour que les non-propriétaires6.
Effets sur la santé en général
Au global, il a aussi été montré que les propriétaires d’animaux vont significativement moins souvent chez le médecin que les personnes qui ne possèdent pas d’animal domestique. De nombreux petits soucis de santé apparaissent moins fréquemment chez les propriétaires de chien (maux de tête, rhumes, …)7.
Les enfants qui sont élevés avec des chiens dans leur maison ont un risque allergique moindre que les autres enfants (du fait de leur exposition indirecte et régulière avec certains allergènes)8,9. Cet article dont le titre est :Ma relation avec les animaux pourrait aussi vous intéresser.
Effets psychologiques, sur la santé mentale.
Les études ont aussi prouvé un effet non négligeable des animaux sur la santé mentale de leurs maîtres. Les animaux peuvent en effet :
- Diminuer les effets d’évènements stressants (deuil, divorce…)10,
- Réduire l’anxiété, la solitude et la dépression11,
- Augmenter l’autonomie, la compétence et l’estime de soi.
Les propriétaires de chiens deviennent globalement plus sociables : une étude de 2011 portant sur 217 personnes a montré que ceux qui possèdent un chien sont plus sociables, moins seuls et qu’ils ont aussi moins peur de tisser des relations humaines12.
Une autre étude de 2012 suggère de son côté que prendre son chien au bureau est un moyen formidable pour diminuer le stress au cours d’une journée travail. Cela améliore aussi la satisfaction au travail, du fait des pauses prises pour aller promener son chien. La présence d’un chien dans les locaux, apporte aussi un environnement plaisant pour les collègues qui n’ont pas de chien, l’effet positif est donc pour tout le monde13.
Quand on voit tous ces avantages, on ne peut être que convaincu de l’intérêt de prendre un animal de compagnie et en particulier un chien. Au-delà de tout l’amour qu’il vous apportera, il vous apportera en plus un effet bénéfique global sur votre santé.
Maintenant, il ne reste plus qu’à choisir la race qui vous conviendra le mieux parmi les 343 races qui existent ! Pour vous aider dans ce choix, je vous invite à consulter mon article « Quelle race de chien choisir ».
Article écrit par Charlotte Renard, vétérinaire-conseil du blog Direct-Vet
En guise de complément, je vous invite à suivre la vidéo suivante. Elle ne porte pas sur les animaux de compagnie, mais elle présente plutôt 9 pièges à éviter pour plus de bonheur dans la vie.
Références :
1. Wilson, CC. (1991). The pet as an anxiolytic intervention. J Nerv and Ment Disease 179:482-489.
2. Odendaal, J. (2000). Animal-assisted therapy – magic or medicine? J Psychosomatic Research 49(4):275-280.
3. Allen, K. (2001). Pet ownership, but Not ACE Inhibitor Therapy, Blunts Home Blood Pressure Response. Hypertension. 2001;38:815.
4. Friedmann, E., Katcher, A.H., Thomas, S.A., Lynch, J.J., Messent, P.R. (1983). Social interaction and blood pressure: Influence of animal companions. J Nerv and Ment Disease 171(8):461-465.
5. Friedmann, E., and Thomas, S.A. (1995). Pet ownership, social support and one year survival amoung post-mycardial infarction patients in the cardiac arrhythmia suppression trial (CAST). Am J Cardiology 76:1213-1217.
6. Dall and al. BMC Public Health (2017) 17:496 DOI 10.1186/s12889-017-4422-5
7. Siegel, J.M. (1990). Stressful life events and use of physicians’ services among the elderly: the moderating role of pet ownership. J Pers Soc Psychol 58:1081-1086.
8. Gern, J., Reasdon, C., Hoffjan, S., Li, Z., Rogberg, K., Neaville, W., Carlson-Dakes, K., Alder, K., Hamilton, R., Anderson, E., Gilbertson White, S., Tisler, C., Dasilva, D., Anklam, K., Mikus, L., Rosenthal, L., Ober, C., Gangon, R., Lemanske, R. (2004). Effects of dog ownership and genotype on immune development and atopy in infancy. J Clinical Immunology. 113(2):307-314.
9. Hesselmar, B., Aberg, N., Aberg, B., Ericksson, B., Bjorksten, B. (1999). Does early exposure to cat or dog protect against later allergy development? Clinical Experimental Allergy 29:611-617
10. Barker, S., Barker, R. 1988. The Human-canine bond: Closer than family ties. Journal of Mental Health Counseling 10:46- 56.
11. Akiyama, H., Holtzman, J., Britz, W. (1986). Pet ownership and health status during bereavement. Omega 17(21):187-193.
12. McConnell, A. R., Brown, C. M., Shoda, T. M., Stayton, L. E., & Martin, C. E. (2011, July 4). Friends With Benefits: On the Positive Consequences of Pet Ownership. Journal of Personality and Social Psychology. Advance online publication. doi: 10.1037/a0024506
13. Randolph T. Barker, Janet S. Knisely, Sandra B. Barker, Rachel K. Cobb, Christine M. Schubert, (2012) « Preliminary investigation of employee’s dog presence on stress and organizational perceptions », International Journal of Workplace Health Management, Vol. 5 Issue: 1, pp.15-30
Avoir un animal de compagnie ou plus précisément un chien ne peut apporter que des effets positifs dans notre vie.