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Note : cet article sur Un projet durable est une traduction de l’article What Really Motivates Us to Stick to a Project? de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article !
On m’a posé beaucoup de questions au sujet de l’idée de vivre sans objectifs.
Ce n’est pas surprenant, étant donné que les objectifs sont profondément ancrés en nous. Et même si aujourd’hui je joue avec la barrière entre le fait d’avoir des objectifs et de ne pas en avoir (ce n’est pas une barrière très solide), j’ai beaucoup appris sur moi-même en me permettant de me débarrasser de mon attachement strict à mes objectifs.
Récemment, un lecteur nommé John a demandé :
Je joue encore avec l’idée de ne pas avoir d’objectifs, et je me demandais : Combien de projets avez-vous cessé de poursuivre parce qu’ils ne vous intéressaient plus ? Pouvez-vous donner quelques exemples de ces projets et de votre processus personnel ? À quelle fréquence cela vous arrive-t-il ? Je pense que cela pourrait m’aider dans mes propres luttes d’en savoir un peu plus à ce propos.
Mon problème avec le fait de ne pas avoir d’objectifs est que je vais commencer plusieurs projets puis ne pas en terminer un seul parce que je suis sans cesse distrait par la prochaine chose qui attire mon regard. Et alors je vais regarder ma vie rétrospectivement et avoir la sensation de ne pas avoir réellement accompli quoi que ce soit.
Excellente question.
Ce que j’ai appris, c’est que les objectifs sont primordiaux dans le fait que nous nous tiendrons à nos projets, mais ils masquent ce qui nous motive réellement à rester dedans :
- L’engagement. Si je m’engage à faire quelque chose auprès d’autres personnes (disons un partenaire professionnel, un partenaire d’exercice, ou les lecteurs de mon blog), j’ai bien plus de chances de m’y tenir. C’est vrai, que je fixe ou non un objectif pour cet engagement.
- Avoir une raison forte. Si je me soucie réellement du projet, c’est parce que j’ai une raison très forte de le faire. Je pense que cela va aider beaucoup de gens de façon importante, par exemple. Ou que cela va bénéficier aux gens dont je me soucie. Ou cela va changer ma vie de façon significative. Si je sens que je vais quitter un projet, je vais vérifier ma raison et cela fait que j’arrête rarement si la raison est assez forte.
Donc oui, j’arrête mes projets de temps en temps. Mais c’est généralement parce que je ne suis pas vraiment engagé ou que je n’ai pas un raison très forte en premier lieu. Cela n’arrive plus très souvent, parce que je ne me lance généralement pas dans un projet aujourd’hui si je n’ai pas ces deux facteurs bien en place.
Ce que j’ai appris, c’est que les objectifs sont super, mais nous pensons que c’est eux qui vont nous motiver alors que ce n’est pas le cas. Quand nous supprimons les objectifs, nous pouvons creuser plus profondément et apprendre sur qui nous sommes et comment nous travaillons.
Crédits photo : © Sergey Nivens – Fotolia
Excellent week-end
je commence bien la journée.
Il y a en effet , sur ce point soulevé ici , une grande subtilité à saisir
qui ne peut être que le fruit de l’expérience intime de chacun.
L’énergie de la résolution à poursuivre un objectif jusqu’au bout n’appartient pas à l’objectif lui-même
mais résulte d’une compréhension, d’une plus grande connaissance de soi, de la conscience et finalement je dirai même de la science et d’un art de vivre qui seule révèle la force de notre engagement et la raison fondamentale pour laquelle, au delà de toutes circonstances , nous avançons vers notre but.
Comme le dit si bien Léo Babauta : » j’ai beaucoup appris sur moi même en me permettant de me débarrasser de mes attachements strict à mes objectifs »
L’objectif est alors nourri librement si la raison en est assez forte et coule de source intérieure sereinement..
Si l’objectif n’est pas porté par une vision plus large, il devient le théâtre d’un nouvel enfermement avec sa distribution de frustrations.
bien à vous
Marie-Antoinette alias MainaB