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Et si nous pouvions transformer l’embarras en tremplin au lieu de le laisser freiner nos ambitions ?
L’une des plus grandes barrières qui nous empêchent de bâtir la vie et d’avoir l’impact que nous désirons, c’est la peur du ridicule.
Pourtant, en apprenant à transformer l’embarras en tremplin, chaque moment d’inconfort peut devenir une opportunité de progression et d’épanouissement.
Prenons un exemple concret…
Imaginons que je veuille créer une entreprise pour aider les autres.
Ce projet est très important à mes yeux.
Néanmoins, pour le concrétiser, il me faudra en parler à mon entourage, à des clients potentiels, à des collaborateurs, voire à des investisseurs.
Or, je crains d’être jugé.
Je crains que mon idée soit perçue comme naïve, arrogante, ou peu réaliste — bref, j’ai peur de me retrouver dans une situation embarrassante.
Si j’osais transformer l’embarras en tremplin, je pourrais naviguer à travers l’inconfort initial, et me donner la chance de voir mon projet prendre forme.
En choisissant plutôt d’éviter ce malaise, je peux passer deux ans à procrastiner sous prétexte de perfectionner mon projet, d’accumuler des connaissances, d’affiner mon site web ou mon argumentaire.
Mais finalement, mon entreprise ne verra jamais le jour… simplement parce que j’aurai voulu éviter l’inconfort d’un éventuel rejet.
Transformer l’embarras en tremplin me permettrait d’agir tout de suite, même en étant imparfait.
Ce schéma s’applique à toutes sortes d’activités : apprendre une langue, se lancer aux échecs, débuter en escalade, partager son art…
La peur de l’embarras nous bloque bien souvent.
Qu’il s’agisse de notre prononciation dans une langue étrangère ou de nos lacunes en stratégie aux échecs, nous préférons parfois le confort de la discrétion à la confrontation du regard extérieur.
Comment dépasser cette peur ?
1. S’entourer d’un cadre propice à l’action: intégrer un groupe de soutien ou une structure qui nous pousse à avancer malgré l’inconfort.
2. S’engager publiquement à poser des actions concrètes.
3. Laisser la peur surgir et avancer quand même: accepter qu’il y ait des moments de doute et de recul, mais se donner les moyens de continuer malgré tout.
Parfois, nous éviterons malgré tout de poser ces actions… et ressentirons de l’embarras à ce sujet.
Quoi qu’il en soit, ce sentiment finira par surgir. L’enjeu est donc d’apprendre à le transformer en tremplin.
Ce n’est qu’en y faisant face intentionnellement, et en s’y exposant délibérément que nous pouvons transformer l’embarras en tremplin.
L’embarras n’est pas une fatalité à éviter à tout prix. Oui, il est inconfortable, mais il n’a rien de dangereux.
En réalité, il est bien moins douloureux qu’on ne l’imagine.
Il ne devient réellement problématique que lorsque nous le laissons prendre le contrôle de nos choix et de nos aspirations.
C’est une simple sensation corporelle, une expérience inévitable chaque fois que nous franchissons un cap.
À force de l’envisager comme une menace, on s’interdit de vivre pleinement des expériences qui pourraient pourtant nous propulser vers de nouvelles réussites.
Transformer l’embarras en tremplin, c’est reconnaître qu’il est un indicateur : il signifie que nous sortons de notre zone de confort, que nous sommes en train d’apprendre et d’évoluer.
C’est le signe que nous laissons derrière nous l’ancienne version de nous-mêmes pour en accueillir une plus grande, plus audacieuse.
En fin de compte, décider de transformer l’embarras en tremplin revient à faire de chaque hésitation un pas de plus vers la personne que nous aspirons à devenir.
Plutôt que de renoncer face à la moindre gêne, nous faisons le choix conscient de transformer ce moment de vulnérabilité en occasion d’avancer.
C’est ce changement de perspective qui libère notre potentiel, nous permettant d’avancer avec plus de confiance et d’authenticité, quelles que soient les circonstances.
Article original écrit par Léo Babauta.