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« La peur grandit dans l’obscurité ; si vous pensez qu’il y a un croque-mitaine dans les parages, allumez la lampe. » — Dorothy Thompson
Je lisais récemment Confessions d’une accro du shopping lorsque je suis tombé sur un passage qui m’a interpellé.
Le personnage principal évite de penser aux lettres de plus en plus urgentes des banques et des créanciers, et essaie de chasser ces soucis de son esprit :
« Je suis bien consciente qu’au fond de mon esprit, résonnant doucement comme un tambour, se trouvent les horreurs jumelles que sont la Culpabilité et la Panique.
Culpabilité Culpabilité Culpabilité Culpabilité.
Panique Panique Panique Panique.
Si je les laissais faire, elles prendraient le dessus. Je serais alors complètement paralysée par la misère et la peur. J’ai donc appris à ne pas les écouter. Mon esprit y est très bien entraîné ».
Ce passage a touché en moi une corde sensible parce que je suis passé par la situation qui y est décrite.
Il m’est arrivé à maintes reprises de ressentir les horreurs que sont la Culpabilité et la Panique au fond de mon esprit.
Au sujet de mes dettes — j’ai laissé les lettres des créanciers s’accumuler, essayant de les ignorer, ne voulant pas y faire face.
Par rapport à ma santé — j’étais conscient de prendre du poids, mais je ne voulais pas faire attention à ce que je mangeais.
Au sujet de ma consommation de tabac — je savais que fumer de la cigarette était mauvais pour moi, mais je ne me suis pas arrêté et j’ai plutôt essayé de ne pas penser aux conséquences.
Pour ce qui est de certains projets — j’étais censé y travailler, mais je ne voulais pas y penser parce que j’avais peur, pour une raison quelconque, d’y faire face.
Cela vous semble-t-il familier ?
Y a-t-il des peurs tapies dans les coins les plus profonds et les plus sombres de votre esprit ?
Des peurs profondes que vous ne voulez pas affronter et que vous essayez de repousser, en fermant les yeux pour ne pas avoir à voir à quel point elles sont horribles ?
Si c’est le cas, je vous recommande vivement de les affronter maintenant.
Soyez audacieux et courageux.
Exposez-les à la lumière du jour.
C’est un véritable soulagement que d’affronter ces peurs profondes.
Elles ne sont finalement pas si horribles, pas si insurmontables, ni si intimidantes.
Un énorme poids vous est enlevé des épaules — vous êtes libéré de vos peurs !
Quelles sont vos peurs profondes ?
Je ne parle pas de peurs comme celle des hauteurs, celle des araignées ou celle de parler en public… bien que vous devriez aussi les affronter.
Je parle des peurs que vous savez devoir affronter, mais que vous repoussez quand même, par manque de volonté.
Pensez-y à l’instant même — cela ne vous prendra que quelques secondes.
Quelles sont ces peurs profondes ?
Qu’est-ce qui se cache au fond de votre esprit ?
Est-ce une dette ? Un autre problème financier ?
La planification de votre retraite, la rédaction de votre testament ou la souscription à une assurance ?
Est-ce la santé ? La suralimentation ? La malbouffe ? Les sucreries ? Le tabagisme ? Le manque d’exercice ?
S’agit-il d’une mauvaise relation ? De la culpabilité par rapport à quelque chose que vous avez fait à quelqu’un d’autre ? De votre indisponibilité toutes les fois qu’il s’agit de passer du temps avec un proche ? De votre incapacité à régler un problème relationnel qui s’envenime ?
Est-ce le travail ? Un projet que vous reportez ?
Quelque chose que vous avez caché à tout le monde ? Un mensonge ?
Est-ce le désordre ? Votre maison est-elle jonchée de piles de papiers et d’objets encombrants ?
Y a-t-il des tâches domestiques que vous laissez en suspens ?
Cela peut être n’importe quelle chose que vous savez devoir régler, mais à laquelle vous ne voulez pas penser.
Identifiez cette chose maintenant — c’est la première étape, et elle est importante.
Exposer ces peurs profondes à la lumière
Les peurs ont un pouvoir sur nous, non pas parce qu’elles sont horribles — même si certaines d’entre elles peuvent vraiment l’être — mais parce que nous leur permettons de se cacher dans l’obscurité et de nous intimider.
Elles nous paralysent.
Comme l’a dit un grand homme, rien ne devrait nous faire peur… si ce n’est la peur elle-même.
Que faut-il donc faire ? Exposer ces peurs profondes à la lumière.
La réponse au problème que pose l’obscurité a toujours été la lumière.
Exposez une peur à la lumière du jour, et elle ne sera plus aussi puissante.
Certes, le problème subsistera, et il sera peut-être difficile à résoudre.
Vous aurez toujours des dettes à régler, mais il vous suffira de réduire certaines de vos dépenses pour pouvoir effectuer des remboursements bihebdomadaires, jusqu’à ce que vos dettes soient épongées.
Le problème devient moins grave quand on le voit sous l’angle suivant : il ne représente qu’une série de mesures à prendre. Nous y reviendrons dans la section suivante.
Vous devez donc commencer par exposer votre peur à la lumière, en vous asseyant et en réfléchissant au problème qu’elle représente.
Mettez-le par écrit.
Dressez une liste.
S’il s’agit de dettes, notez toutes vos dettes et faites ressortir les montants dus.
S’il s’agit de santé, listez avec exactitude et détail vos problèmes de santé.
Il peut sembler stupide de noter ses problèmes, mais c’est ainsi qu’on les expose à la lumière : en les examinant.
Si vous avez du mal à ne serait-ce qu’examiner le problème, posez-vous la question suivante : quel est le pire scénario qui puisse se produire ?
Il n’est souvent pas si grave. S’il s’agit de dettes, le pire serait que vous en ayez une si importante qu’il vous faudrait beaucoup de temps pour la rembourser.
Peut-être devrez-vous déclarer faillite dans un scénario encore pire, mais ce n’est pas aussi grave que vous le pensez.
Des membres de ma famille ont fait faillite et — étonnamment — ils mènent aujourd’hui une vie normale.
Si le pire scénario possible est vraiment grave, cherchez de l’aide. Parlez-en à quelqu’un — à un ami ou à un proche, ou même à quelqu’un en ligne. C’est un autre bon moyen d’exposer le problème à la lumière — le partager avec quelqu’un d’autre.
Élaborer un plan d’action
Une fois que vous avez examiné votre peur, élaborez un plan d’action.
C’est ainsi que l’on surmonte la peur, par l’action.
Lorsque vous passez à l’action, le problème n’est plus si grave — il est réduit à une série d’étapes à franchir. La paralysie disparaît alors.
Faites un plan simple, sur une petite feuille de papier, pour résoudre le problème.
Quelles sont les actions nécessaires ? Faites en sorte que les étapes soient réellement réalisables — à la place de « réduire les dépenses », écrivez « faire une liste de dépenses qui peuvent être éliminées » ou quelque chose du genre.
À la place de « commencer à rembourser les dettes », écrivez quelque chose tel que « mettre en place un remboursement automatique par Visa ».
Le plan tuera la peur. Cela revient à prendre quelque chose d’effrayant et d’inconnu pour le transformer en quelque chose de concret, de soluble, de faisable.
Passez ensuite à l’action.
Exécutez la première mesure de votre plan d’action. Dès aujourd’hui si possible.
Vous enfoncerez ainsi le dernier clou dans le cercueil de votre peur.
Une fois que vous prenez des mesures pour résoudre le problème correspondant, cette peur n’a plus aucune chance. Il ne s’agit plus de quelque chose qui se cache dans l’obscurité et que vous ne pouvez pas vaincre — mais de quelques éléments de votre liste de tâches que vous pouvez accomplir en moins d’une heure chacun.
« Vous devez faire les choses que vous vous croyez incapable de faire. » — Eleanor Roosevelt
Ne laissez pas les peurs s’envenimer
Il est bon d’apprendre à reconnaître ces peurs et d’en prendre conscience.
Elles ont un réel pouvoir sur nous lorsque nous les laissons couver dans l’obscurité et faisons de notre mieux pour ne pas y penser.
Lorsque vous remarquez que vous expérimentez l’une de ces peurs profondes, exposez-la à la lumière en l’écrivant, en parlant à quelqu’un, en élaborant un plan et en passant à l’action.
Ce n’est pas impossible, loin de là !
Une fois que vous l’aurez fait, vous vous sentirez léger, soulagé, heureux.
Article original écrit par Léo Babauta.