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Ce que j’ai appris en faisant face à ma peur de la nage en eau froide

nage en eau froidePendant les 40 premiers jours de cette année, je me suis engagé à faire de la nage en eau froide avec deux de mes fils, pour m’entraîner à affronter l’inconfort et la peur.

Nous ne nous sommes jamais félicités de l’avoir fait, mais cette expérience m’a beaucoup appris sur la façon de faire face aux choses que j’ai peur d’affronter.

J’ai essayé de faire une petite liste des choses auxquelles nous avons généralement peur de faire face. Voici les éléments que j’ai ajoutés à cette liste :

  • Écrasantes piles de travail
  • Habitudes malsaines
  • Addictions aux médias sociaux ou à la navigation en ligne
  • Finances ou impôts
  • Conversations difficiles
  • Projets reportés
  • Faire connaître son travail au monde entier
  • Besoin de désencombrer son garage

Toutes ces choses vous semblent-elles familières ? Il s’avère qu’il n’est pas aisé de faire face aux tâches et/ou défis que l’on considère comme étant difficiles !

Dans cet article, je vais partager avec vous ce que la nage en eau froide m’a appris sur la façon de faire face aux choses qui m’effraient.

Qu’est-ce que ça fait de céder à l’évitement ?

Tous les jours, je remarquais que je ne voulais pas plonger dans l’eau froide. Heureusement, j’avais deux autres personnes avec lesquelles je m’étais engagé, et elles m’ont aidées à respecter mon engagement !

Je faisais une pause et je remarquais comment la résistance se manifestait dans mon corps. Je ressentais une oppression dans la poitrine, une envie d’aller faire quelque chose de plus facile ou de plus confortable, et une envie de ne même pas penser à la chose la plus difficile. C’était une envie de me détourner, de me concentrer sur une tâche inutile qui me donnerait simplement l’impression d’être occupé.

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Imaginez que vous devez plonger dans une piscine d’eau glacée en ce moment — d’accord, les quelques masochistes parmi vous apprécieraient probablement (je passe d’ailleurs le bonjour à mes amis Canadiens et Finlandais !) — mais la plupart d’entre nous penseraient rapidement à quelques autres choses à faire. Nous ressentirions cette résistance corporelle, et peut-être aussi un peu de crainte.

C’est la même chose que nous ressentons lorsqu’il s’agit de s’attaquer à un projet accablant ou d’avoir une conversation difficile. Nous préférons généralement nettoyer la cuisine ou faire autre chose.

relever des défis

Faire le grand saut  

Pendant 40 jours, nous avons fait face à cette résistance. Et voici les choses qui m’ont aidé à aller au bout :

1. Relever le défi avec d’autres personnes. Le fait de relever ce défi avec mes fils m’a non seulement obligé à m’y tenir, mais cela a aussi rendu l’expérience plus amusante et plus significative. Je vous recommande vivement de trouver d’autres personnes avec lesquelles relever de tels défis.

2. Associer ce que vous faites à un sens précis. Trouvez une raison significative de le faire. Pour moi, il ne s’agissait pas seulement de le faire avec mes fils (même si cela aurait suffi). La principale raison pour laquelle je me suis lancé ce défi, c’est que je voulais motiver les gens à travers le monde à prendre exemple sur moi et à faire face aux choses qui leur font peur. Cela va bien au-delà de ma peur de l’inconfort.

3. Ne pas trop y penser. Je vous recommande de ne pas trop penser à l’inconfort. Vous pouvez rapidement tomber dans un état mental propice pour justifier le fait de ne rien faire si vous pensez trop à votre défi ou à la chose que vous souhaitez accomplir. Personnellement, je n’y ai pas vraiment pensé, je me suis contenté de rester dans l’instant, et je n’ai même pas pensé au froid avant de plonger dans l’eau. Souvent, l’anticipation rend l’expérience pire qu’elle ne l’est en décuplant virtuellement le niveau de difficulté réel.

4. Rendre l’expérience ludique.

Chaque jour, mes fils et moi avons expérimenté différentes façons de trouver du plaisir dans la nage en eau froide. Nous dansions ou criions, rions ou hurlions. Quand le choc de l’eau froide était assez fort, je trouvais un moyen de rendre ce moment joyeux. Il n’y a pas de raison de devenir malheureux juste parce que l’expérience est inconfortable.

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5. Se dire « ce n’est rien de spécial ». Ce qui nous a le plus aidés, c’est l’expression « ce n’est rien de spécial ». Nous agissions avec nonchalance, comme si nous n’avions pas de raison de nous inquiéter. Au début, nous nous préparions beaucoup, mais après quelques sessions, nous avons commencé à nous dire qu’il n’y avait « rien de spécial » dans cet exercice. L’expérience était tout aussi inconfortable, mais le fait d’agir avec nonchalance nous a aidés.

6. Tomber amoureux du moment présent. Il y a toujours quelque chose que l’on peut aimer dans toute expérience. Je m’émerveillais en contemplant le ciel bleu au-dessus de nous et en constatant l’intensité du froid. Je m’émerveillais devant la vivacité que j’expérimentais, devant les cris et les rires de mes fils. L’inconfort n’est qu’une composante de ce moment — le moment en lui-même est beaucoup plus complet et plus inspirant dans son ensemble.

Ce furent de belles leçons pour nous. J’espère pouvoir relever les autres défis que j’ai prévu de relever cette année !

Article original écrit par Léo Babauta.

Il est vrai que pratiquer la nage en eau froide pendant 40 jours peut à juste titre sembler effrayant. Toutefois, cela signifie-t-il pour autant qu’il ne faut pas relever des défis en vue de grandir ? Bien sûr que non ! Je vous invite donc à découvrir dans la vidéo ci-dessous un défi que vous encourage à relever.

un commentaire
  1. Je suis adepte des douches froides, et de ses bienfaits depuis longtemps. Mais ce défi plus extrême, nous poussent à sortir de notre zone de confort, il n’y a rien de mieux 😉

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