Bienvenue sur Habitudes Zen ! Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Bienvenue à nouveau sur Habitudes Zen ! Comme ce n'est pas la première fois que vous visitez le blog, vous voudrez sans doute lire le livre "Zen et Heureux" pour moins de stress et plus de bonheur dans votre vie 🙂 : cliquez ici pour télécharger le livre gratuitement ! 🙂
Je suis convaincu que l’esprit souple nous aide à faire face au chaos, à la perte, aux grands changements de la vie, à toutes ses contrariétés et aux petites frustrations.
Un esprit souple apporte plus de paix. Vous n’êtes pas très attaché à vos habitudes et vous pouvez vous adapter aux changements. Ou vous ne pensez pas toujours que vous avez raison, mais vous vous intéressez plutôt à d’autres personnes. Vous pouvez relever de nouveaux défis avec le sourire.
Pour être honnête, je n’ai pas toujours un esprit aussi souple, mais je travaille dessus.
Lorsque je ne suis pas souple, je peux le sentir : mon esprit commence à donner une impression de rigidité, je ressens la frustration, l’irritation, la colère, la déception. Il y a un sentiment de refus des choses telles qu’elles sont, le sentiment d’être lésé et attaqué. C’est le résultat d’être pris dans n’importe quelle histoire que vous vous racontez.
Voici donc sur quoi j’ai travaillé pour développer un esprit plus souple :
- Voir le sentiment d’oppression. Si je remarque que je deviens frustré, endurci, ou que j’éprouve un sentiment d’oppression… C’est le signe que je devrais m’exercer. Et la bonne nouvelle c’est que la pratique m’aide à aller mieux, alors je devrais célébrer ça ! C’est une leçon que la vie m’a offerte, et j’essaie de la remercier.
- Ne pas agir. Le plus grand mal vient lorsque j’agis sous l’effet de ma frustration, et des actions telles que me renfermer sur moi-même et ne communiquer avec personne. Donc, lorsque je remarque l’oppression, j’essaie de ne pas prendre de mesures néfastes. Au lieu de cela, j’essaie de me replier sur moi-même pour faire face à tout ce qui se produit.
- Rester avec le sentiment. Tournez-vous vers le sentiment et observez-le. Voyez-le comme quelque chose qui se développe, mais qui soit indépendant de moi. C’est juste un sentiment, un nuage qui traverse le ciel, et il n’y a rien de grave. Quelle sensation physique développe-t-il dans mon corps ? L’explorer avec curiosité.
- Donnez-lui de l’espace et de la compassion. Si le sentiment d’oppression qui surgit est un nuage, alors j’essaie de lui donner un grand ciel bleu et étendu pour flotter. Au lieu d’être immergé dans le nuage, j’essaie d’élargir et d’ouvrir une étendue. Et je lui donne ensuite un sentiment de compassion. C’est bon de le sentir ! Et c’est bon de lui donner un peu d’amour.
Se détendre et desserrer mon emprise.
Le sentiment d’oppression vient du fait de vouloir que quelque chose ou que quelqu’un soit d’une certaine façon. J’y tiens fermement, et je le veux vraiment. Au lieu de cela, j’essaie de me détendre quelle que soit la situation. Cela ne compte vraiment pas beaucoup, je peux la contourner. J’essaie aussi de me détendre dans le moment et d’être avec tout ce qui se passe. Remarquer le monde qui m’entoure, en ce moment, au lieu d’être pris dans mon histoire. Se détendre et être reconnaissant pour tout ce qui m’entoure.
- Dire « Je ne sais pas». C’est là la clé. Une fois un peu détendu, je peux alors me dire : « Je ne sais pas comment les choses devraient être. Je ne sais même pas comment elles sont maintenant ». Cela me donne donc l’espace de ne pas savoir, et d’explorer. Quelle est la vérité sur ce moment ? Comment serait-ce de laisser l’avenir se dessiner sans le savoir ? Comment serait-ce de ne pas savoir comment d’autres personnes devraient agir, mais d’être curieux de savoir pourquoi elles agissent de cette façon ? Et de leur donner une certaine compassion aussi ?
Ne pas savoir.
Un esprit souple est celui qui ne sait pas vraiment ce qui devrait arriver et qui ne sait même pas ce qui arrivera dans le prochain moment. C’est curieux, comme un bébé qui explore un monde tout nouveau pour lui. Lorsque nous sommes en méditation, ou lorsque nous prenons chaque instant comme il vient, nous nous permettons de ne pas savoir et de ne pas être intéressés par quoi que ce soit.
Voilà sur quoi je travaille, de manière imparfaite et oubliable, et je trouve ça utile.
Crédit Photo : Cigdem
Une idée que je n’avais pas avant cet article:
Accepter et ne rien faire, oser dire qu’on ne sait pas.
Merci beaucoup pour ce nouveau partage Olivier.
Très intéressant.
Merci
J’essaie également d’y travailler au quotidien et votre article va bien m’aider. Merci beaucoup.